La Jerusalem delivree: en vers francais, Volume 1Chez L'auteur, Chez Maradan, 1796 - 571 pages |
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Expressions et termes fréquents
accens Aladin Alète amant amour Antioche Argant Argillan armes Armide armure asyle Autans barbare bientôt Bouillon bras brave brille camp CHANT char charmes Chrétiens ciel cieux Clorinde cœur combats courage courroux coursier d'Aladin desirs desseins destin Dieu dieux discours dit-il douleur doux Dudon enflammée ennemis espoir étincelle fatal fers feux fidèle fierté flambeau flamme flots foudre fougueux frémit front fumans fureur gémit glaive gloire Godefroi grace Guelfe guerriers hazard hélas Herminie héros homicide immortelle Ismen jaloux JÉRUSALEM JÉRUSALEM DÉLIVRÉE jour l'amour l'amour et l'honneur l'Asie l'éclat l'Eternel l'infidèle l'univers lieux long-temps main malheur Memphis monarque mort mortel nuit œil Olinde Orcan pâle par-tout perfide peuple plaine pleurs princesse rage Raimbaud redoutable regards remparts Renaud revers s'élance sang Sarrazin sceptre secours secret seul Sion soldats Soliman Solime sombre sort Soudain sourit succès Tancrède Tidore Tortose tourmens traits tremble trépas trône tyran vainqueur vengeance victoire vœux voit voix yeux zéphyr
Fréquemment cités
Page xiii - Horace et le goût le renie. Tout pédant traduit comme un sot. C'est la grâce , c'est l'harmonie , Les images , la passion , Non le mot , mais l'expression , Que doit rendre un libre génie. Le plus fidèle traducteur Est celui qui semble moins l'être. Qui suit pas à pas son auteur N'est qu'un valet qui suit son maître.
Page iii - De faux brillants, trop de magie, Mettent le Tasse un cran plus bas ; Mais que ne tolère-t-on pas Pour Armide et pour Herminie...
Page vi - Era la notte allor ch'alto riposo Han l'onde ei venti, e parea muto il mondo; Gli animai lassi, e quei che '1 mare ondoso, O de' liquidi laghi alberga il fondo, E chi si giace in tana, o in mandra ascoso, E i pinti augelli nell'oblio profondo Sotto il silenzio de' secreti orrori Sopian gli affanni, e raddolciano i cori.
Page vi - 1 mare ondoso, O de' liquidi laghi alberga il fondo, E chi si giace in tana, o in mandra ascoso, E i pinti augelli, nell'obbh'o giocondo, Sotto il silenzio de' secreti orrori, Sopian gli affanni, e raddolci'ano i cori.
Page 90 - Dans son vol triomphant il regagna les cieux .... » MAIS que nous sert , amis , au sein de l'infortune , » D'exhaler vainement une plainte importune? » L'univers a connu la honte et les affronts » Que sa croix odieuse imprima sur nos fronts. » Suspendit-il jamais le cours de ses conquêtes? » N'at-il pas sur nous seuls rassemblé les tempêtes?... » Cependant oublions d'anciens ressentimens : » Pour les renouveller il est d'autres moinens.
Page 87 - ND is que le soldat construit avec courage Ces instrumens divers d'horreur et de carnage , L'implacable ennemi des mortels et des dieux Lance sur ses travaux des regards furieux. Son œil n'est allumé que des feux de la haine ; Il se débat en vain sous le poids de sa chaîne. Le zèle des Chrétiens redouble ses tourmens ; Sa colère s'exhale en longs mugissemens , Et , cédant aux transports d'un aveugle délire , De ses sanglantes mains lui-même se déchire.
Page vi - Corpora per terras , sylvzque et saeva quierant jEquora, cum medio volvuntur sidera lapsu , Cum tacet omnis ager, pecudes, pictaeque volucres.
Page 87 - Il réserve aux Chrétiens les plus cruels fléaux. Sa voix a retenti par-delà le Tartare, Et convoque à l'instant tout son sénat barbare. L'insensé ! dans les fers , le prix de ses forfaits , Il pense du Très-Haut balancer les décrets ! Son orgueil indompté retrace à sa mémoire Le triste souvenir de son antique gloire ; Et le front sillonné...
Page 92 - C'en est assez pour nous que d'avoir pu l'oser. » V ous , mes dignes amis , remplissez mon attente ;; », Etouffez au berceau cette flamme naissante » Qui dans la Palestine a soufflé ses poisons ; » Prévenez des Chrétiens les lâches trahisons ;. » Employez tour à tour et la force et l'adresse — » Que , séduits par les sens, plongés dans la mollesse , » Les uns , loin des combats, dans le sein des amours j. Ji Usent obscurément le tissu de leurs j ours ;
Page 88 - Leurs sinistres accens épouvantent les airs, Et grondent sourdement dans le creux des enfers. Les échos souterrains prolongent leur murmure ; Tels, dans ces monts brûlans, effroi de la nature, Des torrens sulfureux s'embrasent à grand bruit Et roulent au milieu d'une éternelle nuit.