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Bånden in 12. unter dem Titel: Oeuvres et poësies chrétiennes de Mr. de Racan erschienen. Nachrichten von seinem Leben liefert der 24ste Band des Nicéron. Das hier folgende Gedicht, welches den Bergeries vorgesetzt ist, wird man hoffentlich nicht, ohne Interesse lesen.

DOUCEURS DE LA VIE CHAMPÈTRE.

Tircis, il faut penser à faire la retraite:
La course de nos jours est plus qu'à demi faite¡
L'âge insensiblement nous conduit à la mort:
Nous avons assez vu sur la mer de ce monde,
Errer au gré des vents notre nef vagabonde;
Il est temps de jouir des délices du port.

Le bien de la fortune est un bien périssable;
Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable:
Plus on est élevé, plus on court de dangers.

Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête,
Et la rage des vents brise plutôt le faîte

Des maisons de nos Rois, que des toits des Bergers.

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O bienheureux celui qui peut de sa mémoire
Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire,
Dont l'inutile soin traverse nos plaisirs;
Et qui loin retiré de la foule importune,
Vivant dans sa maison content de sa fortune,
A selon son pouvoir mesuré ses désirs!

Il laboure le champ que labouroit son père:
Il ne s'informe point de ce qu'on délibère
Dans ces graves Conseils, d'affaires accablés:
Il voit sans intérêt la mer grosse d'orages,
Et n'observe des vents les sinistres présages,
Que pour le soin qu'il a du salut de ses bleds.

Roi de ses passions, il a ce qu'il désire
Son fertile domaine est son petit empire;
Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau';
Ses champs et ses jardins sont autant de Provinces;
Et sans porter envie à la pompe des princes,
Il est content chez lui de les voir en tableau.

Il voit de toutes parts prospérer sa famille,
La javelle *) à plein poing tomber sous la faucille,
Le vendangeur ployer sous le faix des paniers :
Il semble qu'à l'envi les fertiles montagnes,
Les humides vallons et les grasses campagnes
S'efforcent à remplir sa cave et ses greniers.

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11 suit aucunes fois **) un cerf par les foulées, ***)
Dans ces vieilles forêts du peuple reculées,
Et qui même du jour ignorent le flambeau:
Aucunes fois des chiens il suit les voix confuses;
Et voit enfin le lièvre après toutes ses ruses,
Du lieu de sa naissance en faire son tombeau.

Tantôt il se promène au long de ses fontaines,
De qui les petits flots font luire dans les plaines
L'argent de leurs ruisseaux parmi l'or des moissons:
Tantôt il se repose avecque les Bergères

Sur des lits naturels de mousse et de fougères,
Qui n'ont d'autres rideaux que l'ombre des buissons.

Il coule sans chagrins les jours de sa vieillesse,
Dans ce même foyer où sa tendre jeunesse
A vu dans le berceau ses bras emmaillotés:

Il tient par les moissons registre des années,
Et voit de temps en temps leurs courses enchaînées,
Faire avec lui vieillir les bois qu'il a plantés.

Il ne va point fouiller aux terres inconnues
A la merci des vents et des ondes chenues †)
Ce que Nature avare a caché de trésors:

11 ne recherche point, pour honorer sa vie,
De plus illustre mort, ni plus digne d'envie,
Que de mourir au lit où ses pères sont morts.

Il contemple du port les insolentes rages
Des vents de la faveur, auteurs de nos orages,

*) Plusieurs poignées de bleds sciés qui demeurent couchés sur le sillon jusqu'à ce qu'on en fasse des gerbes.

Académie.

**) Aucunes fois statt quelquefois ist nicht mehr gebräuchlich. ***) Les traces légères que le cerf laisse de son pied en passant sur un lieu où la forme du pied ne peut pas être bien marquée. Académie.

†) Chenu heifst eigentlich vom Alter gebleicht, z. B. barbe chenue. Figürlich von den Wellen, schäumen d.

Allumer des mutins les desseins factieux;

Et voit en un clin d'oeil, par un contraire échange.
L'un déchiré du peuple, au milieu de la fange,
Et l'autre en même temps élevé jusqu'aux cieux,

S'il ne possède pas ces maisons magnifiques,
Ces tours, ces chapitaux, ces superbes portiques,
Où la richesse et l'art étalent leurs attraits;
Il jouit des beautés qu'ont les saisons nouvelles,
il voit de la verdure et des fleurs naturelles, '
Qu'en ces riches lambris il ne voit qu'en portraits.

Crois-moi, mon cher Tirçis, fuyons la multitude,
Et vivons désormais loin de la servitude

De ces Palais dorés où tout le monde accourt:
Sous un chêne élevé les arbrisseaux s'ennuyent,
Et devant le Soleil tous les astres s'enfuyent,
De peur d'être obligés de lui faire la cour,

Après qu'on a suivi sans aucune assurance,
Cette vaine faveur qui nous paît d'espérance,
Fatal à nos desseins, un moment les détruit:
Ce n'est qu'une fumée, il n'est rien de si frêle;
Sa plus belle moisson est sujette à la grêle,
Et souvent elle n'a que des fleurs pour du fruit.

1

Agréables déserts, séjour de l'innocence,
Où loin des vanités, de la magnificence,
Commence mon repos et finit mon tourment;
Vallons, fleuves. rochers, aimable solitude,
Si vous fûtes témoins de mon inquiétude,
Soyez-le désormais de mon contentement.

S CARRON.

PAUL SCARRON stammte aus einer alten durch Parlements dienste berühmten Familie und wurde 1610 zu Grenoble ge bohren. Die guten Vermögensumstände seines Vaters liefsen ihn eine glückliche Zukunft hoffen; allein eine zweyte Heirath desselben vereitelte alle seine frohen Aussichten. Seine Stiefmutter nöthigte ihn, das väterliche Haus zu verlassen und sich, seiner

Neigung gänzlich zuwider, dem geistlichen Stande zu widmen. Er gehorchte, lebte aber ganz als Weltkind. In seinem 24sten Jahre machte er eine Reise nach Italien, und überliefs sich daselbst allen Arten von Vergnügungen. Nach seiner Rückkehr nach Paris setzte er dieselbe Lebensart fort, bis ihn eine lange und schmerzhafte Nervenkrankheit, die Folge einer Erkältung, die er sich bey einer Karnevalslustbarkeit zugezogen hatte, beynahe zum Krüppel machte. So grofs auch dieses Unglück war, so wenig unterdrückte es seine gute Laune, wie man dies unter andern aus der Schilderung sieht, die er von seinem elenden Zustande in seinen Schriften macht. Durch Vermittelung eines Hoffräuleins de Hautefort, das durch seinen unglücklichen Zustand gerührt wurde, erhielt er eine Audienz bey der Königinn und er bat letztere, den sonderbaren Titel eines von Gottes Gnaden unwürdigen Kranken der Königinn führen zu dürfen. Sein Gesuch ward der Seltenheit wegen erfüllt und Scarron erhielt auf diesen Titel, mehr aber noch durch die Schmeicheleien, die er dem Kardinal Mazarin ertheilte, ein Jahrgehalt von 500 Rthlrn. Er verlor es indessen bald wegen eines satirischen Gedichts auf den Kardinal, la Mazarinade benannt, das er, beleidigt durch die Kälte, womit der Kardinal seine Gigantomachie aufnahm, abfafste. Nun suchte, sich Scarron die Gunst des Prinzen Condé durch Besingung der Siege desselben, und die des Kardinals du Retz durch die Zueignung des ersten Theils seines roman comique zu verschaffen, 1651 heirathete er eine gewisse Mademoiselle d'Aubigné, ein armes, aber witziges Frauenzimmer, das die Zahl der geistreichen Köpfe, die schon vorher in Scarrons Hause sich öfters Zu versammeln pflegten, vermehrte, und nachmals unter dem Namen der Frau von Maintenon eine so bedeutende Rolle spielte. Für unsern Scarron war diese Heirath mit dem Verlust einer Pfründe verbunden, die er genofs und auf die er jetzt gegen ein Abstandsgeld von 1000 Rthlrn. resigniren musste. Er bestritt nun seine Ausgaben gröfstentheils von den Einkünfien, die sein Marquisat de Quinet, (so nannte er scherzhaft das Honorar, das ihm sein Verleger Quinet für seine Schriften gab) abwarf. Von Zeit zu Zeit genofs er Hofpensionen, z. B. eine, von 1600 Rthlrn., die ihm Fouquet verschaffte, allein nur auf kurze Zeit. Da er wenig Wirthschaftlichkeit besafs, so sah er sich genöthigt, sein kleines Landgut bey Amboise zu verkaufen, und seit der Zeit lebte er bald in einem Zustande von grofser Dürftigkeit, bald wieder in einer Art von Ueberfluss, je nachdem der Zufall die Summe seiner Einkünfte vermehrte oder

verminderte. Er starb 1660. Er hatte sich selbst folgende Grabschrift gemacht:

Celui qui cy maintenant dort
Fait plus de pitié que d'envie,
Et souffrit mille fois la mort,
Avant que de perdre la vie.
Passant, ne fais ici de bruit;
Garde bien, que tu ne l'éveilles;
Car voici la première nuit.

Que le pauvre Scarron sommeille.

Von seinen Schriften haben einige seiner mehr burlesken als komischen Lustspiele, einige Stücke aus seiner Enéide travestie, sein Roman comique und einige kleinere poetische Stücke, noch den meisten Werth. Von letztern geben wir hier eine Probe. ·Die vollständigste Ausgabe seiner sämmtlichen Werke ist von Bruzen de la Martinière, in 10 Bänden in 12, 1737. Sie enthält 1) Lustspiele, die fast sämmtlich Nachahmungen aus dem Spanischen und grösstentheils von der mächtigen Paupertas audax veranlafst worden sind. Das beste darunter ist sein Dom Japhet d'Arménie. Die Namen der übrigen sind: Jodelet ou le Maitre Valet; Jodelet souffleté; l'Héritier ridicule; le Gardien de soi-même; le Marquis ridicule; l'Ecolier de Salamanque, la fausse apparence; le Prince corsaire etc. 2) seinen Roman comique, unstreitig das vorzüglichste seiner prosaischen Produkte. Korrektheit der Sprache, richtige Zeichnung origineller Karaktere und Munterkeit in der Erzählung geben ihm noch itzt vielen Werth. 35 Nouvelles espagnoles, aus dem Spanischen übersetzt. 4) l'Enéide travestie in 8 Büchern, ein Werk, das bey seiner Erscheinung unglaublich vielen Beyfall und viele Nachahmer fand, aber jetzt, und mit Recht, vergessen ist, besonders unter uns, die wir Blumauers Aencide haben. Scarron selbst vollendete das Werk nicht; das gte und 10te Buch ist von einem gewissen Moreau de Brasey. 6) Typhon ou la Gigantomachie. 6) zwey poetische Pasquille la Mazarinade und la Baronade, und 7) vermischte poetische Aufsätze, als Madrigale, Epigramme, Grabschriften, Sonnette, Stanzen, etc,

1) TOUT DÉPERIT AVEC LE TEMPS *). Superbes monumens de l'orgueil des humains, Pyramides, tombeaux, dont la riche structure

*) Dieses durch den Abfall vom Feierlichen und Erhabnen

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