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alors Cronstadt nous offre le moyen de ❘ prudence consommée de Munnich avait faire trembler Pétersbourg. >>> conseillé lorsqu'il en était encore temps ne s'exécuta qu'avec précipitation quand il était déjà trop tard.

Le conseil de Munnich ranima le courage de ceux qui hésitaient. On équipa aussitôt deux yachts pour transporter Pierre III à Cronstadt, et le général Liewers, qui était affectionné à l'empereur, y fut envoyé d'avance pour prendre | dorvitsch, arriva vers dix heures devant

le commandement de la forteresse. Bientôt après un adjudant du général apporta la nouvelle que Cronstadt était fidèle à l'empereur, qu'on l'y attendait avec impatience, et que tout se préparait pour le soutenir énergiquement.

A force de voiles et de rames, l'yacht de l'empereur, qui portait Munnich et le favori de Pierre, l'adjudant-général Gu

Cronstadt; et les matelots étaient sur le point de jeter des planches sur le rivage pour faciliter le débarquement, lorsqu'on entend la sentinelle crier : - Qui vive? Il L'empereur, répondit - on. n'y a plus d'empereur, répliqua la senti

nelle.

A ces terribles paroles, Pierre s'avança, ouvrit son manteau pour montrer la décoration de son ordre, et cria, en s'approchant pour descendre sur le rivage: C'est moi-méme qui le suis ; ne me reconnaissez-vous pas ? Pour réponse, toute la garde lui présenta la baïonnette; et l'officier qui la commandait menaça de faire feu si les yachts ne s'éloignaient pas à l'instant. Accablé de surprise et d'effroi, l'empereur recule et tombe dans les bras de ceux qui l'accompagnaient. Mais Gudorvitsch se présente avec intrépidité, s'appuie de la main sur la barrière qui for

La certitude d'un asile assuré, et l'arrivée des troupes du Holstein firent oublier pour quelques instans à Pierre III l'imminence du danger : Qui voudrait fuir, s'écria-t-il avec fierté, avant d'avoir vu l'ennemi? et il rangea ses fidèles Holsteinois en ordre de bataille. Mais les minutes, si précieuses dans une pareille crise, s'écoulaient avec rapidité; déjà les yachts qui devaient recevoir l'empereur et sa cour étaient prêts. Pierre perdait son temps à prendre de vaines mesures de défense, à examiner quelques petites éminences dont on pouvait tirer parti en cas d'attaque. Après avoir vainement essayé les représentations, de la rai- | mait l'enceinte du port et cherche à enson, on recourut à l'entremise des bouffons

de cour, des laquais qu'il traitait familierement; ils employèrent leurs triviales plaisanteries pour le presser d'accélérer son débarquement. Pierre les traita de laches et de poltrons.

Huit heures du soir venaient de sonner, lorsqu'enfin un adjudant arriva ventre à terre avec la nouvelle que l'impératrice s'avançait vers Péterhof, à la tête de vingt mille hommes.

Ce que la persuasion n'avait pu opérer, Ja terreur l'effectua. Pierre s'achemine enfin vers le rivage; tous le suivent en désordre et dans la consternation, tous se

courager l'empereur : Faites comme moi, lui dit-il, sautons ensemble sur le rivage, personne n'osera tirer sur nous, et Cronstadt sera sauvé. Munnich n'était pas contraire à cet avis; mais Pierre, incapable d'une pareille détermination, va se cacher, demi-mort de frayeur, dans la cajute. Tout à coup il s'élève du port des voix menaçantes qui annoncent que les canons vont tirer sur eux; et ces cris féroces de la multitude: Retirez-vous, retirezvous! enlèvent aux conducteurs des yachts la liberté du choix. On ne prend pas le temps de lever les ancres, on coupe les cables, et les yachts s'éloignent; et les mal

jettent dans les deux yachts, et ce que la | heureux qui fuient frémissent en enten

dant derrière eux mille voix qui s'écrient:
Vive Catherine, notre impératrice!

Aussitôt que les bâtimens furent hors de
la portée du canon, les matelots cessèrent
de ramer, et attendirent qu'on leur ordon-
nât vers quel point ils devaient se diriger.
Munnich cependant était sur le pont,
et, dans une contenance calme, considé-
rait le ciel étoilé et le mouvement des va-
gues. Il était facile de pressentir ce qui était
arrivé à Cronstadt depuis que Liewers y
avait été envoyé. L'impératrice, convain-
cue de l'importance de cette place, y avait
fait passer (comme on en acquit ensuite la
certitude) le vice-amiral Talizin, homme
adroit qui avait gagné la garnison pour
Catherine, et fait arrêter le commandant
Liewers. Ainsi, pour avoir follement tardé
de suivre les conseils de Munnich, l'em-
pereur avait entièrement manqué son but.
Pierre, qui sentait douloureusement tout
cé que sa situation avait de critique, fit
appeler Munnich, « Feld-maréchal, lui
dit-il, j'ai eu tert de ne pas me conformer
tout de suite à vos avis; mais, dans l'état
actuel des choses, que me conseillez-vous?
Vous vous êtes aussi trouvé dans des cir-
constances périlleuses! que pensez-vous
que je doive faire à présent?

- Je ne regarde pas encore votre cause comme perdue, répondit Munnich; il faut que nous fassions voile vers Revel, pour attendre la flotte qui s'y trouve. De là un vaisseau de guerre nous conduit en Russie, où est l'armée; nous retournerons en Russie à la tête de quatre vingt mille hommes ; et je vous donne ma parole qu'avant que six semaines se soient écoulées je vous ramène triomphant dans votre empire.

Toutes les femmes, tous les courtisans qui avaient suivi le vieux guerrier pour apprendre de sa bouche quelle était leur dernière espérance, se tournèrent vers lui et crièrent que cela était impossible; que les matelots n'auraient jamais la force de ramer jusqu'à Revel. Eh bien, répli

qua Munnich, nous les aiderons, nous ramerons tous avec еих. - Mais il lui fut encore impossible de faire prévaloir son opinion. Tous les courtisans, ou intimidés, ou peut-être perfides, entourèrent l'empereur, l'étourdirent de leurs vains rapports, lui dirent qu'il n'était pas encore réduit à une pareille extrémité; qu'il n'était pas décent qu'un aussi puissant empereur s'enfuît de ses états sur une méchante barque; qu'il était impossible que la nation se soulevât contre un si brave souverain; que l'objet de cette sédition passagère pouvait bien n'être que de le réconcilier avec son épouse, et qu'il y avait tout espoir d'y parvenir, pourvu que S. M. y prétat les mains. Le faible empereur se laissa facilement persuader, et à l'instant il ordonna qu'on le conduisît à Oranienbaum.

Il était quatre heures du matin lorsqu'ils y abordèrent. Quelques serviteurs fidèles les reçurent sur le rivage; et ils apprirent d'eux que l'impératrice et son armée n'étaient plus éloignées. Pierre, au désespoir, s'enferma dans sa chambre, et écrivit à l'impératrice une lettre par laquelle il lui témoignait qu'il était disposé à lui céder l'empire, si elle voulait le laisser se retirer dans son duché de Holstein, avec l'adjudant Gudorvitsch.

Les troupes de Holstein, qui dans l'intervalle étaient revenues de Péterhof à Oranienbaum, répétèrent leur serment de fidélité et s'offrirent d'exposer leur vie pour sa défense. Mais Pierre, dans l'espoir que ses propositions d'accommodement seraient acceptées, leur ordonna de se séparer et de déposer leurs armes.

Pour la dernière fois Munnich fit ses efforts pour s'opposer à cette mesure humiliante. Il s'approcha de Pierre d'un air affligé, et lui demanda s'il ne savait donc pas mourir en empereur, à la tête de ses troupes. Prenez, lui dit-il, un crucifix à la main, ils n'oseront vous tou

cher; et moi je me charge des dangers du combat.

Ce fut en vain. Pierre persista dans sa résolution, et sa perte fut décidée. Au bout de quelques heures il fut arrêté, exposé à la risée des soldats, et conduit à Péterhof.

Dès lors tout plia devant la nouvelle souveraine, et le jour suivant Munnich parut aussi parmi ceux qui allèrent la féliciter. Vous avez voulu combattre contre moi, lui dit Catherine en le voyant. -Oui, madame, répondit Munnich avec fermeté, pouvais-je moins faire pour le prince qui m'a délivré de ma captivité? mais c'est à présent mon devoir de combattre pour votre majesté, et je le remplirai avec le méme dévouement.

Catherine fut assez juste pour ne pas faire à Munnich un crime de la noblesse avec laquelle il avait été fidèle à ce qu'il avait cru son devoir. Elle souffrit que pendant trois mois il parût en deuil à la cour; et en même temps elle sut mettre à profit les dernières forces du maréchal Munnich pour le bien de l'empire.

MORT DE L'EMPEREUR PAUL IT.

Il est inutile de parler de l'odieuse tyrannie de Paul, des folies et des cruautés qui signalèrent son règne, et des vexations de toute espèce qui atteignaient également les sujets de tous les rangs. Certes, rien ne peut servir d'excuse à l'horrible attentat qui termina les jours de ce monarque; mais l'excès du mal était devenu tel que la sûreté de la famille impériale elle-même exigeait qu'on lui retirât ce pouvoir sans limite, dont il faisait un usage si extravagant. Le projet était de s'assurer de la personne de l'empereur, de l'enfermer dans une forteresse, et de faire monter sur le trône le grand-duc Alexandre. La part que ce prince prit au complot et sa conduite ultérieure prouvent assez que la conspiration devait s'arrêter là: la vengeance alla plus loin.

Nous pourrions citer ici une foule d'ordonnances rendues par Paul Ier, plus bizarres, plus odieuses, les unes que les autres; nous nous contenterons d'en rappeler deux. Un premier ukase enjoignit, sous les peines les plus sévères, à tous les (Histoire du maréchal de Munnich.) sujets russes de la capitale, de porter des chapeaux à trois cornes, et un second ukase de quitter les gilets que la mode avait introduits, pour reprendre les anciennes vestes. Les nouvelles modes étaient, suivant les termes de l'ukase, trop révolutionnaires. Comme l'exécution de ces lois n'admettait aucun délai, et qu'il ne se trouvait pas assez de chapeliers et de tailleurs à Saint-Pétersbourg pour suffire à l'empressement forcé des habitans, ceux-ci se virent dans l'obligation de faire deux cornes à leurs chapeaux ronds, et de coudre en dedans les deux coins du gilet, afin de lui donner l'apparence d'une veste à la française. Ce dut être alors un spectacle curieux que celui d'un accoutrement aussi singulier; spectacle bien risible sans doute, si les verges et les cachots n'eussent été préparés pour

La mort de l'empereur Alexandre en prenant, pour ainsi dire, l'Europe au dépourvu, a ramené l'attention générale sur la Russie. Nous avons pensé que des dédétails, jusqu'ici fort peu connus sur la catastrophe qui a terminé le règne et la vie de Paul ler auraient presque, dans ce moment, un intérêt de circonstance. En effet, plusieurs de ces détails sont tout-àfait caractéristiques des mœurs russes, et ils pourront, par conséquent, jeter du jour sur les événemens qui se sont récemment passés en Russie, et sur ceux qui s'y préparent.

faire respecter les modes imposées par
l'autocrate.

L'empereur ne pouvait s'aveugler entièrement sur la haine que ses sujets lui portaient, et il avait un pressentiment confus des dangers qui le menaçaient. Un soir qu'il se trouvait chez madame de Gagarin il lui répéta plusieurs fois, d'un ton d'humeur très-prononcé : « Je vois que le temps est enfin arrivé de frapper mon grand coup. Il parla dans le même sens à son premier écuyer Kutwjsow, ajoutant : « Après quoi

,

nous vivrons tous les deux comme deux frères. >>>

Ce grand coupétait d'emprisonner l'impératrice à Kolmagon, séjour horrible, situé à huit verstes d'Archangel, où la malheureuse famille d'Ulrick de Brunswick avait été renfermée pendant une longue suite d'années. Schlüsselbourg et la forteresse de Saint-Pétersbourg devaient servir de prison, la première au grand-duc Alexandre, la seconde à Constantin. Pahlen et quelques autres étaient condamnés à périr sur l'échafaud.

Madame de Gagarin, effrayée du ton sinistre de l'empereur, ne put cacher entièrement ses craintes, et elle dit en présence de témoins : « Je ne sais ce qu'il entend par ce grand coup qu'il veut frapper. » Cette conversation fut rapportée au comte Pahlen qui en informa aussitôt le grand-duc Alexandre.

taillon de Lemonowski, commandé en personne par le grand-duc Constantin, auquel il était entièrement dévoué. Pahlen céda au désir du prince.

Le palais de Michaïlow, bâti par Paul, sur l'emplacement de l'ancien palais d'été, est un édifice massif, d'un assez mauvais style. L'empereur l'avait entouré de bastions; et chaque jour il y ajoutait de nouvelles fortifications, espérant y trouver un asile contre l'inimitié que lui portaient ses sujets. Vaine précaution! Pahlen et ses complices en connaissaient aussi bien que

lui tout l'interieur. Peu d'instans avant l'heure fatale, le nombre des conjurés s'augmenta de plusieurs jeunes gens des premières familles, qui ce jour-là même avaient été dégradés et frappés de la manière la plus cruelle pour des fautes qui eussent à peine mérité une légère réprimande. Le comte les fit sortir de prison, et les conduisit chez le général Talizin, colonel du régiment de la garde Presbaschewskoi, où soupèrent les principaux conjurés. Talizin et le général Deprera dowisth, colonel du régiment Semonowski, avaient attiré dans le complot tous leurs officiers; mais ils n'avaient pas jusqu'alors osé confier leur secret aux soldats, quoiqu'ils fussent assurés de leur

soumission.

Plato Subow, dernier favori de la grande Catherine, était présent à ce souper avec le général Benningsen. Les con

Le péril devenait imminent: il n'y ❘ jurés, au nombre d'environ soixante, la

plupart échauffés par le vin qu'on leur avait fait boire, se divisèrent en deux, bandes, dont l'une fut commandée par

avait plus à balancer. Le prince consentit à tout ce qu'on exigea de lui; mais à la condition expresse que la vie de son père serait respectée. A tout hasard, Pahlen | Pahlen; Subow et Benningsen se mirent

le lui promit quoiqu'il fût impossible de à la tête de l'autre. Ceux-ci s'avancèrent, prévoir les suites d'un pareil événement. précédés par Arkamakow, aide-de-camp Le 22 mars était le jour fixé pour l'exéde l'empereur, qui les introduisit par un cution du complot; mais le grand-duc escalier conduisant à une antichambre dans insista pour qu'on le différât jusqu'au len- | laquelle se trouvaient deux hussards dela demain, sous le prétexte que ce jour là, garde impériale et deux valets endormis. la garde du palais était confiée au ba- | Au moment où ils traversaient la galerie

grand nombre d'épées appartenant à des
officiers mis aux arrêts. Pendant que Ben-
ningsen s'occupait de fermer les portes,
dont il mit les clefs dans sa poche, Sabow
répétait, en russe, à l'empereur : « Sire,
vous êtes prisonnier par ordre de l'empe-
reur Alexandre. - Quoi! prisonnier!!>> ré-
pliqua Paul. Un moment après il s'écria :
« Que vous ai-je fait?
Voilà quatre
ans que vous nous tyrannisez, >> dit un

qui précède l'antichambre, ils furent ar-
rêtés par le cri d'une sentinelle : « Qui
va là? - Silence, répliqua Benningsen;
ne vois-tu pas où nous allons?» Lesoldat,
comprenant leur dessein, fronça le sourcil,
et s'écria: «Patrouille, passez ! >> afin que
si l'empereur eût entendu le bruit, il crût
que c'était celui d'une patrouille. Aussitôt
Arkamakow s'approcha de la porte à la-
quelle il frappa avec précaution. Sans
ouvrir, le valet de chambre lui demanda | des conspirateurs.
ce qu'il voulait: « Je viens faire mon
rapport. - Etes-vous fou? il est minuit!

L'empereur avait sa coiffure de nuit; à peine avait-il eu le temps de passer une

devant les conjurés, sans bas, sans souliers, tandis que ceux-ci l'entouraient le chapeau sur la tête et l'épée nue à la main.

-Que dites-vous-là? il est déjà six heures | robe de chambre, et il se tenait debout du matin; ouvrez bien vite, de crainte que l'empereur ne s'irrite contre moi. Le valet obéit enfin; mais voyant sept ou huit personnes entrer dans la chambre, l'épée à la main, il courut se réfugier dans un coin; un des hussards, moins effrayé que lui, essaya de faire quelque résistance, il fut à l'instant renversé d'un coup de sabre: l'autre avait disparu.

Si Paul eût conservé sa présence d'esprit, il eût pu leur échapper, soit par une trappe qui s'ouvrait sous son lit, soit en se réfugiant dans les appartemens de l'impératrice. Mais la crainte avait tellement

Benningsen et Subow pénétrèrent dans | bouleversé ses esprits, qu'au premier

la chambre de l'empereur; ce dernier, ne
le trouvant pas dans son lit, s'écria :
<< Bon Dieu! il nous a échappé; mais Ben-
ningsen, qui avait plus de sang-froid,
après un examen attentif, découvrit ce
prince derrière un paravent; s'étant ap-
proché, il le salua avec son épée, et lui
annonça qu'il était prisonnier, par ordre
de l'empereur Alexandre, mais que sa vie
serait sauve s'il voulait ne faire aucune
résistance. Paul ne répondit rien. La fai-
ble lueur d'une lampe de nuit qui éclairait
l'appartement laissait voir l'effroi et la con-
fusion empreintes sur sa figure. Benning-
sen, sans perdre de temps, examina toutes
les issues de la chambre à coucher. Une
porte conduisait aux appartemens de l'im-
pératrice; une seconde donnait sur la
garde-robe, n'ayant aucun dégagement ul-
térieur; deux autres donnaient entrée dans
des cabinets où étaient renfermés les dra-
peaux des régimens de la garnison, et un

bruit qui frappa son oreille, il s'était élancé de son lit sans prendre aucune détermination fixe. Peut-être n'osa-t-il aller chercher un asile près de l'impératrice, croyant qu'une conspiration contre lui n'aurait pu être ourdie et menée à fin sans le consentement et les exhortations d'une princesse, qu'il savait être aussi aimée du peuple qu'il en était haï.

Pendant que les conjurés étaient occupés à s'assurer de la personne de l'empereur, on entendit quelque bruit. Subow descendit en toute hâte dans les appartemens d'Alexandre, placés sous ceux de l'empereur. Ce prince avait alors auprès de lui son frère Constantin et les deux grandes duchesses leurs épouses. Constantin venait seulement d'être initié au secret de la conspiration; non qu'on craignît qu'un trop vif attachement pour son père ne lui fit apporter des obstacles à son exécution; mais on redoutait quelque indis

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