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core: on lui prodigua les soins les plus empressés, mais il expira dans la nuit. Le roi d'Angleterre ne se réserva des riches dépouilles du monarque allemand que deux plumes d'autruche qui surmontaient le casque; ces plumes étaient nouées par une tresse d'or sur laquelle on avait gravé ces mots tudesques, isch diene, je sers. Édouard détacha l'une et l'autre, et les donna à son fils, en récompense de la belle conduite qu'il avait montrée durant l'action. Depuis cette époque, les princes de Galles ont toujours conservé dans leurs armes les plumes et l'inscription. Cependant il faut faire observer que la dernière y était déjà, et que par une singularité fort curieuse, les deux mots isch diene, qui veulent dire en allemand je sers, voulaient dire à cette époque, dans le

nobles et des barons; les clercs restèrent une journée entière dans la vallée et sur la colline de gauche, lieux où l'on s'était battu le plus, et leur résumé fut qu'ils trouvèrent gisans sur la poussière, un roi, onze princes, quatre-vingts hauts barons et douze cents chevaliers. Édouard commanda de relever les blessés et de les bien traiter. Il fit courir dans les campagnes des écuyers de son hôtel pour annoncer aux paysans qu'il accordait une trève de trois jours afin d'enterrer les morts. Il fit rassembler les gens des villages voisins, et les obligea à s'acquitter de ce soin. On creusa à cet effet de grandes fosses dans lesquelles on jeta les soldats. Quant aux nobles revêtus de la cotte d'armes, on les enterra à Vauchi, à Montreuil, et surtout à Créci, dans l'église de Saint-Severin. De ce nombre se trouvait l'infortuné ❘ vieux langage gallois ou breton, le voici, Louis, comte de Flandre.

On porta à Amiens le corps du duc d'Alençon. Édouard fit faire aux barons enterrés à Créci un magnifique service auquel il assista, en habit de deuil, avec son fils et ses principaux généraux. Avant que l'on mît en terre tous ces corps, il permit à ses soldats de les dépuiller de leurs riches armures, de prendre les épées et les casques qui leur conviendraient. Mais ce choix étant fait, il en resta encore une si grande quantité sur le champ de bataille que le roi, ne pouvant les emporter, les fit rassembler en tas; on les couvrit de matières combustibles auxquelles on mit le feu, ainsi qu'aux chariots. Édouard se conduisit avec humanité à l'égard du roi de Bohême. Nous avons dit que ce prince s'était fait conduire au fort de la mêlée parle chevalier Lemoine Desbacle; il fut crible de coups, abattu, et resta pris sous son cheval. On alla avertir Édouard, qui ordonna de l'épargner s'il était encore temps, et de le transporter dans sa tente, ce qui fut exécuté sur le champ. Jean de Luxembourg respirait en

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phrase qu'Édouard Ier adressa aux députés du pays de Galles en leur présentant son fils aîné, qu'il instituait seigneur suzerain de cette province après la défaite de Léolin, prince légitime de cette contrée. Édouard III commanda que Jean de Luxembourg fût porté dans l'abbaye de Valoires, située sur la Hauthie. Le corps y resta exposé pendant quinze jours avant d'être enterré. Et même encore aujourd'hui on est incertain sur le lieu où ce monarque fut inhumé. Les historiens allemands ont toujours assuré qu'il fut porté dans le pays de Luxembourg, mais en 1748, en réparant l'église des dominicains de Montargis, on trouva sur un tombeau l'inscription suivante à moitié détruite par le temps :

....Qui trépassa à la tête de ses gens ensemblement, ....les recommandant à Dieu le père, le jour de....

la glorieuse vierge Marie.

Priez Dieu pour l'âme de ce bon roi.
1546.

Voici comme les auteurs de l'Art de
vérifier les dates expliquent le fait : Jean
de Luxembourg avait, dans le couvent
des dominicains, deux tantes dont une

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plus qu'octogénaire, était supérieure de la ❘ le pont-levis, qui reçut le monarque et sa

communauté; il pourrait se faire, disent-
ils, qu'elle eût réclamé les restes de son

neveu.

Pendant que les Anglais relevaient de terre le roi de Bohême, des serviteurs fidèles entraînaient Philippe de Valois de ce lieu fatal; le monarque, désespéré de sa défaite, ne voulait pas y survivre; il rallia quelques centaines de cavaliers; déterminé à périr, il allait encore s'enfoncer dans ce champ decarnage, lorsque Jacques de Bourbon et le sire d'Aubigny saisirent les rênes de son cheval au moment où il s'élançait, et l'entraînèrent malgré lui. L'obscurité de la nuit favorisa sa retraite; il n'avait près de lui que le comte de la Marche, Charles de Montmorency, d'Aubigny, Jean de Beaujeu, et soixante nobles. Tous se serrèrent autour du monarque, décidés à défendre ce précieux dépôt jusqu'à leur dernier soupir.

suite. Le sire de Grandcamp, voyant le roi couvert de sang, ne put contenir son désespoir; le prince fut obligé d'oublier ses propres douleurs pour consoler ce serviteur fidèle. Après avoir pris quelques heures de repos, il se remit en marche, et arriva avec les siens à Amiens.

MAZAS.

BATAILLE DE ROCROI.

La bataille de Rocroi est une des plus grandes victoires du prince de Condé, le plus grand capitaine qui ait commandé les troupes françaises sous Louis XIV. Ce passage est extrait de son oraison. funèbre.

A la nuit qu'il fallut passer en présence des ennemis, comme un vigilant capitaine, le duc d'Enghien (le grand Condé) reposa le dernier, mais jamais il ne reposa plus paisiblement. A la veille d'un si grand jour, et dès la première bataille, il est tranquille, tant il se trouve dans son naturel; et on sait que le lendemain à l'heure marquée, il fallut réveiller d'un profond sommeil cet autre Alexandre. Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort? Aussitôt qu'il eut porté de rang en rang l'ardeur dont il était animé, on le vit presqu'en même temps pousser l'aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l'Espagnol vic❘torieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelans ceux qui échappaient à ses coups.

Philippe, poursuivi par les clameurs bruyantes des vainqueurs, par le cri plaintif de ses soldats que l'ennemi massacrait impitoyablement, anéanti par la certitude d'avoir été, dans cette circonstance, trahi par beaucoup de monde, se jeta sur la droite, passa la Hauthie, et après avoir erré long-temps, il arriva vers minuit au château de La Broye, dont le seigneur, Robert de Grandcamp', lui était fort dévoué. La Broye, premier village de l'Artois, était éloigné de Créci de deux fortes lieues. Philippe heurta lui-même à la grande porte; le vieux châtelain, inquiet du sort de la journée, se tenait aux créneaux : «Hommes d'armes, qui êtes-vous? demanda-t-il; si vous ne servez monseigneur de Valois, vous n'entrerez oncques dans mon chastel. - Ouvrez, ouvrez, châtelain, répondit Philippe tout ému, c'est l'infortuné roi de France. » Le châtelain, reconnaissant la voix de son maitre, descendit précipitamment, et baissa | lançaient des feux de toutes parts. Trois

Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et

fois le jeune vainqueur s'efforça de rompre ces intrépides combattans; trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines, qu'on voyait porté dans sa chaise et malgré ses infirmités, montrer qu'une ame guerrière est maîtresse du corps qu'elle anime; mais enfin il fallut céder. C'est en vain qu'à travers des bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés; le prince l'a prévenu, les bataillons enfoncés demandent quartier; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d'Enghien que le combat.

nées à sa honte, la régence affermie, la France en repos, et un règne qui devait être si beau, commencé par un si heureux présage.

BOSSUET.

DOULEUR DE MADAME DE LONGUEVILLE EN

APPRENANT LA MORT DE SƠN FILS, TUÉ
AU PASSAGE DU RHIN DÉFENDU PAR LES
HOLLANDAIS, SOUS LOUIS XIV.

Madame de Longueville fait fendre le Pendant qu'avec un air assuré il s'avancœur à ce qu'on dit : je ne l'ai point vue; ce pour recevoir la parole de ces braves mais voici ce que je sais : Mademoiselle de gens, ceux-ci, toujours en garde, craignent Vertus était retournée depuis deux jours la surprise de quelque nouvelle attaque; à Port-Royal, où elle est presque toujours. leur effroyable décharge met les nôtres en On est allé la quériravec M. Arnauld pour furie. On ne voit plus que carnage; le dire cette terrible nouvelle. Mademoisang enivre le soldat, jusqu'à ce que ce selle de Vertus n'avait qu'à se montrer. grand prince, qui ne put voir égorger ces Ce retour si précipité marquait bien quellions comme de timides brebis, calma les que chose de funeste. En effet dès qu'elle courages émus et joignit au plaisir de parut: Ah! mademoiselle, comment se vaincre celui de pardonner. Quel fut porte monsieur mon frère ? sa pensée alors l'étonnement de ces vieilles troupes, n'osa aller plus loin: Madame, il se porte et de leurs braves officiers, lorsqu'ils vibien de sa blessure. Et mon fils? On ne rent qu'il n'y avait plus de salut pour eux lui répondit rien. Ah! mademoiselle, mon que dans les bras du vainqueur! de quels fils, mon cher enfant, répondez-moi, estyeux regardèrent-ils le jeune prince, dont il mort sur le champ? n'a-t-il pas eu un la victoire avait relevé la haute, onteseul moment? Ah! mon Dieu, quel sacrinance, à qui la clémence ajoutait de noufice! Et là dessus elle tombe sur son lit; velles grâces! Qu'il eût encore volontiers tout ce que la plus vive douleur peut faire sauvé la vie au brave comte de Fontaines! et par des convulsions, et par des évanouisMais il se trouva par terre, parmi ces milsemens, et par un silence mortel, et pardes liers de morts dont l'Espagne sent encore cris étouffés, et par des larmes amères, et la perte. Elle ne savait pas que le prince par des élans vers le ciel, et par des qui lui fit perdre tant de ses vieux régiplaintes tendres et pitoyables, elle a tout mens à la journée de Rocroi en devait éprouvé. Elle voit certaines gens; elle achever les restes dans les plaines de Lens. | prend des bouillons, parce que Dieu le

Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu'il lui envoyait. Là on célébra Rocroi délivrée; les menaces d'un redoutable ennemi, tour

veut. Elle n'a aucun repos; je lui sou-
haite là mort, ne comprenant pas qu'elle
puisse vivre après une telle perte.

MME DE SÉVIGNÉ.

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L'Angleterre est la partie méridionale, et l'Écosse la partie septentrionale de l'île célèbre appelée Grande-Bretagne. L'Angleterre est beaucoup plus grande que l'Écosse; le sol en est bien plus fertile et produit de plus abondantes moissons; les * hommes y sont aussi en bien plus grand nombre, et les gens de la ville comme ceux de la campagne y jouissent de plus d'aisance, et ont de meilleurs habits et une meilleure nourriture qu'en Écosse.

L'Écosse, au contraire, est pleine de montagnes, de landes immenses et de déserts stériles, qui ne produisent aucun grain, et où les moutons et les bêtes à cornes trouvent à peine de quoi se nourrir; mais les terres basses qui avoisinent les grandes rivières sont plus fertiles et se couvrent de belles moissons. Les habitans de l'Écosse mènent en général une vie plus dure que ceux de l'Angleterre.

Comme ces deux nations habitent aux deux extrémités de la même île, et sont séparées des autres parties du monde par des mers orageuses, il semblait naturel qu'elles fussent amies l'une de l'autre, et qu'elles vécussent sous le même gouvernement. En effet, il y a à peu près deux cents ans, le roi d'Écosse devint roi d'Angleterre, et depuis lors les deux peuples n'ont plus formé qu'un seul royaume qu'on appelle Grande-Bretagne.

Mais avant cette heureuse union de l'Angleterre et de l'Écosse, il y eut entre les deux peuples de longues, sanglantes et cruelles guerres; et au lieu de se secourir et de s'aider l'un l'autre comme de bons voisins, ils se firent tout le mal possible, envahissant réciproquement leurs territoires, massacrant les habitans, brû

lant les villes, et emmenant prisonniers les enfans et les femmes. Cela dura pendant bien des siècles; etje vais vous dire maintenant d'où venait que l'île était ainsi divisée.

Il y a bien long-temps, dix-huit cents ans et plus, il existait une nation brave et guerrière, appelée les Romains, qui entreprit de conquérir le monde et de soumettre tous les peuples, de manière à faire de leur ville de Rome la reine de toutes les nations couvrant la face de la terre. Après s'être emparé de ce qui se trouvait soit près, soit loin d'eux, ils arrivèrent enfin en Bretagne, et firent la guerre à ses habitans, qui s'appelaient Bretons. Les Romains, qui étaient braves et bien armés, battirent les Bretons, et prirent possession de presque toute la partie plate de l'île, qu'on nomme aujourd'hui Angleterre, ainsi que d'une partie du midi de l'Écosse; mais ils ne purent pénétrer dans les hautes montagnes du nord, où ilsnetrouvèrent que difficilement de quoi nourrir leurs soldats, et dont les habitans leur opposerent une vigoureuse résistance.

:

Depuis, les abitans sauvages d'Écosse, que les Romains n'avaient pu soumettre, commencèrent à descendre de leurs montagnes et à faire des invasions dans la partie conquise par les Romains.

Les habitans de l'Écosse étaient divisés en deux peuples, les Scots et les Pictes ; ils étaient souvent en guerre; mais ils se réunirent contre les Romains et contre les Bretons que ceux-ci avaient soumis. A la fin les Romains crurent avoir trouvé un moyen d'empêcher ces Scots et ces Pictes de pénétrer dans la partie méridionale de l'Écosse et de la ravager. Ils bâtirent un mur bien long entre un côté de l'île et l'autre, de manière à ce qu'aucun des Scots et des Pictes ne pût venir dans le pays qui se trouvait du côté méridional du mur; et sur ce mur ils élevèrent des tours, et placèrent des camps de soldats

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de distance en distance, de manière qu'à la moindre alarme les soldats pussent courir défendre le point attaqué. Cette première muraille romaine fut construite entre les deux grands friths (détroits) de la Clyde et du Forth, juste à l'endroit où l'île est la plus étroite, et il en reste encore aujourd'hui quelques débris, comme vous pouvez le voir sur la carte.

menaient une vie bien malheureuse; car
les Romains, en soumettant leur pays,
leur avaient ôté leurs armes. Ils avaient
ainsi perdu l'habitude de s'en servir et de
se défendre, et comptaient entièrement
sur la protection des Romains.

Mais il survint à Rome de grands trou-
bles et de grandes querelles, de sorte que
l'empereur romain envoya l'ordre aux sol-
dats qui étaient en Bretagne de revenir

Cette muraille défendit les Bretons pen-
dant quelque temps, et l'entrée du riche | immédiatement dans leur pays, et de lais-

et fertile territoire fut fermée aux Scots et
aux Pictes, qui se trouvèrent enfermés
dans leurs montagnes; mais ceux-ci se
lassèrent bientôt de cette espèce de cap-
tivité; ils s'assemblèrent en grand nom-
bre, et franchirent le mur en dépit de
tout ce que les Romains purent faire pour
s'y opposer. On prétend que ce fut un
soldat nommé Grahame qui passa le pre-
mier, et le peuple appelle encore ce qui
reste aujourd'hui dela muraille Grahame's
Dyke, mur de Graham.

Or les Romains, voyant que cette pre-
mière barrière ne pouvait contenir les
barbares (car c'est ainsi qu'ils nommaient
les Scots et les Pictes), crurent qu'ils fe-
raient bien de leur abandoner une assez
grande étendue du pays, espérant qu'a-
près cela ces peuples seraient tranquilles.
Ils se mirent donc à construire une autre
muraille, beaucoup plus forte que la pre-
mière, soixante milles en arrière du terri
toire des Scots et des Pictes; mais les bar
bares firent autant d'efforts pour franchir
cette nouvelle barrière qu'ils en avaient
jamais fait pour l'autre. Cependant les
soldats romains la défendirent si bien,
que les Scots et les Pictes ne purent réus-
sir à passer par-dessus, quoique souvent,
au moyen de barques faites de peaux de
bœufs, étendues sur des cerceaux, ils fis-
sent par mer le tour du mur, débarquas-
sent de l'autre côté et commissent de
grands ravages.

ser les Bretons défendre leur mur comme
ils le pourraient contre leurs belliqueux
et remuans voisins les Pictes et les Scots.
Les soldats romains en furent bien fachés
pour les pauvres Bretons; mais tout ce
qu'ils purent faire pour eux, ce fut de ré-
parer le mur de défense. Ils l'élevèrent
donc encore, et le rendirent aussi solide
que s'il venait d'être construit; puis ils
s'embarquèrent et quittèrent l'île.

Après l'ar départ, les Bretons se trou-
vèrent tout-à-fait hors d'état de défendre
le mur contre les barbares; car depuis la
conquête de la Bretagne par les Romains,
ils n'étaient plus qu'un peuple mou et
sans courage. Aussi les Pictes et les Scots
dévastèrent-ils toute la contrée; ils emme-
naient les femmes et les enfans en escla-
vage, s'emparaient de leurs troupeaux,
brûlaient leurs maisons, en un mot leur
faisaient toute sorte de mal. A la fin, les
Bretons, ne pouvant résister à ces peuples
barbares, appelèrent en Bretagne à leur
secours un grand nombre de guerriers de la
Germanie, qu'on appelait Anglo-Saxons.
Or, c'étaient des hommes braves et cou-
rageux, et ils arrivèrent de Germanie sur
leurs vaisseaux, débarquèrent sur la côte
méridionale de la Bretagne, aidèrent les
Bretons à combattre les Scots et les Pictes,
et les repoussèrent dans leurs montagnes
et leurs retraites inaccessibles, au nord
du mur que les Romains avaient con-
struit; depuis lors ceux-ci n'inquiétèrent

Pendant ce temps, les pauvres Bretons I plus autant leurs voisins.

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