Questions de littérature légale: Du plagiat. De la supposition d'auteurs, des supercheries qui ont rapport aux livres. Ouvrage qui peut servir de suite au dictionnaire des ananymes et à toutes les bibliographiesBarba, 1812 - 118 pages |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 50
Page vi
... l'ami , si on l'avoit rencontré une seule fois , à l'occasion d'une niaiserie philologique , qui n'inté- resse personne . C'est pour cela que la difficile profession de nos journalistes m'a toujours effrayé , et vj Du Vol littéraire.
... l'ami , si on l'avoit rencontré une seule fois , à l'occasion d'une niaiserie philologique , qui n'inté- resse personne . C'est pour cela que la difficile profession de nos journalistes m'a toujours effrayé , et vj Du Vol littéraire.
Page 4
... personne , > dit encore Lamothe - le - Vayer ; mais le vol de la » fourmi qui enlève le grain entier , ne doit jamais » être imité . » Quoi qu'il en soit , l'opinion la plus générale donne à l'imitation , ou si l'on veut au plagiat ...
... personne , > dit encore Lamothe - le - Vayer ; mais le vol de la » fourmi qui enlève le grain entier , ne doit jamais » être imité . » Quoi qu'il en soit , l'opinion la plus générale donne à l'imitation , ou si l'on veut au plagiat ...
Page 10
... personne , quoiqu'il n'y ait point d'au- teur si pitoyable où les plagiaires ne trouvent à prendre . Pour revenir à la citation et à ses abus , en est - il de pire que celui qu'en faisoit le philosophe Chrysippe , qui poussa la manie de ...
... personne , quoiqu'il n'y ait point d'au- teur si pitoyable où les plagiaires ne trouvent à prendre . Pour revenir à la citation et à ses abus , en est - il de pire que celui qu'en faisoit le philosophe Chrysippe , qui poussa la manie de ...
Page 16
... personne n'a pu lire le détestable poëme que Voltaire lui - même n'a- voit peut - être pas lu ; que les critiques sont oubliées , et que la Henriade conserve une place assez hono- rable au second rang des épopées . En général , on est ...
... personne n'a pu lire le détestable poëme que Voltaire lui - même n'a- voit peut - être pas lu ; que les critiques sont oubliées , et que la Henriade conserve une place assez hono- rable au second rang des épopées . En général , on est ...
Page 18
... personne qui ne sache que le mépris public accabla son nom , dès qu'on put présumer qu'il avoit profité des savantes notes d'Etienne pour composer son fameux Vocabulaire ; et ce qu'il y a peut - être d'unique dans cet ' exemple , c'est ...
... personne qui ne sache que le mépris public accabla son nom , dès qu'on put présumer qu'il avoit profité des savantes notes d'Etienne pour composer son fameux Vocabulaire ; et ce qu'il y a peut - être d'unique dans cet ' exemple , c'est ...
Expressions et termes fréquents
adjectifs adverbes aimé assez auroit auteurs avoient avoit beautés Boileau Bossuet c'étoit carac caractère CHAPITRE chose Cicéron Cinna connoissance connoître consonne Corneille datif déja devoit Dieu différentes diphtongue dire discours distinguer doit donner Duclos écrit écrivains espèce esprit étoient étoit exemple façons de parler faisoit foible génie génitif genre gérondif goût Grammaire Grammairiens Grecs hommes idées j'ai jamais l'affirmation l'article l'attribut l'auteur l'homme l'orthographe l'usage langage langue françoise latin lettres littérature livre Louis XIV madame de Sévigné manière marquer Massillon Molière Montaigne mots n'avoit nasal nom substantif ouvrages paroît participe particulier Pascal pastiche pensées personne philosophes phrase plagiat plurier poëme poésie poëte Port-Royal pourroit pouvoit premier préposition presque pronom prononce proposition propre prose prosodie qu'un quelquefois quòd Racine raison rapport remarquer Rousseau sentimens sentir seroit seul siècle signifie signifient singulier sorte souvent style substantif sujet sur-tout syllabe tems terminaisons Timée de Locres tion tragédie trouve usage verbe Voltaire voyelles
Fréquemment cités
Page 125 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux. L'Éternel est son nom. Le monde est son ouvrage, II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable.
Page 66 - Tu nous rendras alors nos douces destinées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs. Toute sorte de biens comblera nos familles, La moisson de nos champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.
Page 121 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion : Jeunes et tendres fleurs, par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins; Et c'est là que , fuyant l'orgueil du diadème , Lasse de vains honneurs, et me cherchant moi-même , Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 84 - De la compassion les chagrins innocents M'en ont fait sentir la puissance ; Mais je n'ai point encor senti ce que je sens.
Page 124 - D'une riche contrée autrefois souverains, Pendant qu'ils n'adoroient que le Dieu de leurs pères , Ont vu bénir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu , maître absolu de la terre et des cieux, N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom, le monde...
Page 122 - II plut à ton amour de choisir nos aïeux : Même tu leur promis de ta bouche sacrée Une postérité d'éternelle durée. Hélas ! ce peuple ingrat a méprisé ta loi. La nation chérie a violé sa foi; Elle a répudié son époux et son père , Pour rendre à d'autres dieux un honneur adultère : Maintenant elle sert sous un maître étranger. Mais c'est peu d'être...
Page 105 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 195 - Monseigneur, que ce long enchaînement des causes particulières qui font et défont les empires , dépend des ordres secrets de la divine Providence. Dieu tient du plus haut des cieux les rênes de tous les royaumes ; il a tous les cœurs en sa main : tantôt il retient les passions ; tantôt il leur lâche la bride , et par là il remue tout le genre humain.
Page 112 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 100 - Je ne m'en suis vengé qu'en te donnant la vie : Je te fis prisonnier pour te combler de biens, Ma Cour fut ta prison, mes faveurs tes liens...