Trente ans de ma vie (de 1795 à 1826): ou, Mémoires politiques et littéraires de M. de Labouïsse-Rochefort..., Volumes 1 à 2Chez M. Delsol, 1844 |
Autres éditions - Tout afficher
Trente ans de ma vie (de 1795 à 1826): ou, Mémoires politiques et ... Auguste de Labouïsse-Rochefort Affichage du livre entier - 1844 |
Expressions et termes fréquents
affreux assez assignats atroce aurait Babœuf bonheur Brutus c'était calomnie chanter chose citoyen cœur Collot-d'Herbois Conseil Conseil des Cinq-Cents conspirateurs constitution Convention Convention nationale courage crimes d'ètre décret dire Directoire disait doute écrit écrivait émigrés enfans épigramme Est-ce ètre femme force François Ier Fréron funeste gens gloire gouvernement heureux hommes j'ai jacobins jamais jour journal juge juste justice l'abbé l'Assemblée l'auteur l'égalité l'homme Lebrun législateurs lettres liberté livre lois long-temps Louis XVI malheur Marat mème Mémoires ment mérite ministre Mirabeau morale mort n'avait n'était nation Olympe de Gouges ouvrage parle paroles passer patrie patriotes pense père peuple philosophes plaisir poème poète politique prince publier qu'un raison régicide règne républicains République reste Réveil du peuple Révolution révolutionnaire rien Robespierre rois s'est sage sais sang sans-culottes sentimens sentiment serait seul Sorèze sort Souvenirs talens Terreur tion Toulouse trouve tyrans vertus victimes voici Voilà Voltaire voulait vrai
Fréquemment cités
Page 178 - Soldats ! vous vous êtes précipités comme un torrent du haut de l'Apennin ; vous avez culbuté, dispersé, tout ce qui s'opposait à votre marche. Le Piémont, délivré de la tyrannie autrichienne, s'est livré à ses sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France. Milan est à vous, et le pavillon républicain flotte dans toute la Lombardie. Les ducs de Parme et de Modène ne doivent leur existence politique qu'à votre générosité.
Page 178 - Tant de succès ont porté la joie dans le sein de la patrie; vos représentants ont ordonné une fête dédiée à vos victoires, célébrée dans toutes les communes de la République. Là, vos pères, vos mères, vos épouses, vos sœurs, vos amantes se réjouissent de vos succès et se vantent avec orgueil de vous appartenir. Oui , soldats, vous avez beaucoup fait; mais ne vous reste-t-il donc plus rien à faire?
Page 320 - ... j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde : je lui dois le même service lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.
Page 189 - Le délai pour punir les ennemis de la patrie ne doit être que le temps de les reconnaître : il s'agit moins de les punir que de les anéantir.
Page 329 - ... quelle combinaison de la fortune, il s'en est élevé quelqu'un dans leur sein, c'est celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs; et de cette poussière naquit Marius, Marius, moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie...
Page 531 - Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 80 - Vos yeux sont beaux , mais votre âme est plus belle. Vous êtes simple et naturelle, Et sans prétendre à rien , vous triomphez de tous. Si vous eussiez vécu du temps de Gabrielle , Je ne sais pas ce qu'on eût dit de vous, Mais l'on n'aurait point parlé d'elle.
Page 67 - L'orgueil est égal dans tous les hommes, et il n'ya de différence qu'aux moyens et à la manière de le mettre au jour.
Page 389 - il me dit : — « Votre sacrifice est d'autant plus généreux, que « vous exposez votre vie, et que vous ne sauverez pas la mienne. » « Je lui représentai qu'il ne pouvait...
Page 423 - SON âge échappait à l'enfance ; Riante comme l'innocence, Elle avait les traits de l'Amour. Quelques mois, quelques jours encore, Dans ce cœur pur et sans détour Le sentiment allait éclore. Mais le ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois.