Histoire de la philosophie allemande: depuis Kant jusqu'à Hegel, Volume 1

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Ladrange, 1846

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Fréquemment cités

Page 95 - ... difficultés qui s'élevèrent de différents côtés. Après nous être fatigués quelque temps sans nous trouver plus en état de résoudre les doutes qui nous embarrassaient , il me vint dans l'esprit que nous prenions un mauvais chemin , et qu'avant de nous engager dans ces sortes de recherches il était nécessaire d'examiner notre propre capacité , et de voir quels objets sont à noire portée ou au-dessus de notre compréhension.
Page 259 - L'argument appelé par Kant argument cosmologique est celui que Leibnitz a nommé argument a contingenlia mundi. Kant le présente ainsi : « Si quelque chose « existe, il doit exister aussi un être absolument ué« cessaire : or, il existe quelque chose, ne serait-ce « que moi-même , donc il existe un être absolument « nécessaire. La mineure contient une donnée expéri« mentale, et la majeure conclut d'une donnée expéri« mentale en général à l'existence de quelque chose de
Page 195 - ... la manière même dont elles se produisent. Les catégories de la modalité n'ajoutent rien au contenu des notions qu'elles déterminent : elles ne font qu'exprimer le degré de certitude avec lequel une proposition est admise par celui qui l'énonce. Les principes fondés sur ces catégories sont : 1° Ce qui s'accorde avec les conditions formelles de l'expérience est POSSIBLE ; 2° Ce qui est lié aux conditions matérielles de l'expérience existe RÉELLEMENT ou actuellement ; 3° Enfin ce...
Page 235 - ... précédent et sa causalité; mais cet état en suppose de même un autre antérieur, et ainsi de suite. Si donc tout arrive suivant les seules lois de la nature, il n'ya jamais...
Page 83 - Dans la préface de la première édition de la Critique de la raison pure, Kant constate que la métaphysique, jadis appelée « la reine de toutes les sciences », est repoussée et délaissée de tous.
Page 370 - ... la sensibilité. Quoique l'homme ne puisse se flatter de se connaître tel qu'il est en soi, puisqu'il ne se connaît pas à priori , mais seulement au moyen du sens intime et comme phénomène , néanmoins il ne peut s'empêcher d'admettre en lui quelque chose qui sert de fondement et de substratum aux phénomènes internes , un moi qui pris en soi et dans son activité pure fait partie du monde intellectuel. Il ya, en effet, dans l'homme une faculté par laquelle il se distingue de toutes les...
Page 180 - Mais le schéma pur de la quantité (quantitatis) , comme concept de l'entendement, c'est le nombre, l'addition successive de une à une de choses de même espèce : le nombre est l'unité synthétique de la variété d'une intuition homogène en général. La réalité, comme concept pur , est ce qui correspond à une sensation en général , par conséquent ce dont le concept désigne en soi une existence dans le temps. La négation est ce dont le concept représente une non-existence dans le temps....
Page 256 - L'Analytique transcendantale répond à cette question. On ya vu que la forme de toute intuition et de toute expérience est donnée à priori dans notre esprit, et que la réalité ou la matière de nos pensées nous est fournie par les perceptions ou dans les phénomènes. Or un objet des sens ne peut être déterminé complétement qu'autant qu'il est comparé avec tous les attributs possibles d'un phénomène. Mais puisque la chose elle-même doit être donnée, et que la réalité de tous les...
Page 368 - Pour expliquer l'autonomie de la volonté, il faut analyser le concept de la liberté. La volonté étant une sorte de causalité des êtres raisonnables, la liberté serait l'indépendance de cette même causalité de toute influence étrangère , tandis que les êtres non doués de raison , déterminés qu'ils sont à l'action par des causes qui ne sont pas en eux , sont soumis à la nécessité physique. < Toute causalité suppose des lois; une causalité libre est donc également soumise à des...
Page 413 - ... objet. Or la conformité absolue de la volonté avec la loi morale est sainteté , perfection , dont nul être raisonnable n'est capable a aucune époque de son existence dans le monde sensible. Cette perfection étant néanmoins exigée comme nécessaire , ne peut se rencontrer que par un progrès continu et indéfini vers cette conformité. Or ce progrès indéfini n'est possible que dans la supposition d'une existence indéfiniment continuée et personnellement identique du même être raisonnable....

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