Marie Antoinette et la fin de l'ancien regime, 1781-1789E. Dentu, 1885 - 330 pages |
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Marie Antoinette et la fin de l'ancien régime, 1781-1789 Imbert de Saint-Amand Affichage du livre entier - 1887 |
Marie Antoinette et la fin de l'ancien regime, 1781-1789 Arthur Léon Imbert de Saint-Amand Affichage du livre entier - 1885 |
Marie-Antoinette et la fin de l'ancien régime, 1781-1789 Imbert de Saint-Amand Affichage du livre entier - 1891 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 46 - ... pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 6 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 46 - Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie !... noblesse, fortune, un rang, des places; tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Page 170 - Il s'arrêta un moment. — Eh bien, quel est donc l'heureux mortel qui aura cette prérogative? — C'est la seule qui lui restera, et ce sera le roi de France.
Page 45 - ... de ses forces; avoir souvent pour grand secret de cacher qu'il n'y en a point; s'enfermer pour tailler des plumes, et paraître profond quand on n'est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage; répandre des espions et pensionner des traîtres; amollir des cachets, intercepter des lettres, et tâcher d'ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets : voilà toute la politique, ou je meure ! LE COMTE.
Page 13 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson ; Et comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin, Je veux achever ma journée.
Page 309 - Je viens donc, Messieurs, dire à la France : J'ai préféré une femme que j'aime et que je respecte à une femme inconnue dont l'alliance eût eu des avantages mêlés de sacrifices. Sans témoigner de dédain pour personne, je cède à mon penchant, mais après avoir consulté ma raison et mes convictions.
Page 48 - LE COMTE. L'amour... n'est que le roman du cœur; c'est le plaisir qui en est l'histoire : il m'amène à tes genoux. LA COMTESSE. Vous ne l'aimez plus? LE COMTE.
Page 303 - Tu grandis sans plaisir, tu tombas sans murmure. Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure : Sans haine et sans amour, tu vivais pour penser. Comme l'aigle régnant dans un ciel solitaire, Tu n'avais qu'un regard pour mesurer la terre, Et des serres pour l'embrasser.
Page 68 - ... vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.