L'Ermitage de J.J. Rousseau et de Grétry: poème, avec figures et notes historiquesMlle J. Grétry, 1820 - 284 pages |
Autres éditions - Tout afficher
L'Ermitage de J.J. Rousseau et de Grétry: poème, avec figures et notes ... Louis Victor Flamand-Grétry Affichage du livre entier - 1820 |
L'Ermitage de J.J. Rousseau et de Grétry: poème, avec figures et notes ... Louis Victor Flamand-Grétry Affichage du livre entier - 1820 |
Expressions et termes fréquents
accens affreux aimable âme amis amitié amour Apollon asile Berton bonheur bosquet Bouilly calme célèbre Céphale et Procris cercueil cesse chagrins CHANT charme chéri Chevrette cœur de Grétry compositeur cortége courage couronne croyant cruel d'Apollon d'Emilie délire deuil Diderot digne divin douce douleur doux Eaubonne Emilie enfans enfin Ermitage famille fille Flamand Genève génie gloire Grimm hélas heureux hommage J. J. Rousseau j'ai j'avais jamais Jean-Jacques Jean-Jacques Rousseau jour l'amitié l'Ermitage l'extraction du cœur l'inauguration du cœur larmes lauriers lettre Liége Lucile luth lyre madame d'Epinai madame d'Houdetot malheureux Margency MARIALVA maux mitage Mont-Louis Montmorency monument mort de Grétry mortelle motet muse musique ô Grétry ô Rousseau ombre peine plaisir pleurs portrait quartier Popincourt quitter ravissement réponse reste révéré sacré Saint-Lambert séjour sensible sentimens seul sieur soins solitude Sophie Souberbielle soudain Talan talens tendre Thérèse tombeau transports triste trouver vallée de Montmorency vallon voyage yeux
Fréquemment cités
Page 43 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères ; et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 67 - Non , jamais homme ne fut si aimable, et jamais amant n'aima comme vous ! Mais votre ami Saint-Lambert nous écoute, et mon cœur ne sauroit aimer deux fois.
Page 138 - Ce fut dans ce lieu, pour lors glacé, que sans abri contre le vent et la neige, et sans autre feu que celui de mon cœur, je composai dans l'espace de trois semaines "* ma Lettre à...
Page 67 - Ce fut dans ce bosquet, qu'assis avec elle sur un banc de gazon, sous un acacia tout chargé de fleurs, je trouvai, pour rendre les mouvements de mon cœur, un langage vraiment digne d'eux. Ce fut la première et l'unique fois de ma vie; mais je fus sublime, si l'on peut nommer ainsi tout ce que l'amour le plus tendre et le plus ardent peut porter d'aimable et de séduisant dans un cœur d'homme. Que d'enivrantes larmes je versai sur ses genoux...
Page 17 - D'ailleurs, il était fort bien proportionné. Il avait le teint brun, quelques couleurs aux pommettes des joues, la bouche belle, le nez très bien fait, le front rond et élevé, les yeux pleins de feu. Les traits obliques qui tombent des narines vers les extrémités de la bouche, et qui caractérisent la physionomie, exprimaient dans la sienne une grande sensibilité et quelque chose même de douloureux. On remarquait dans son visage trois ou quatre caractères de la mélancolie...
Page 36 - Madame d'Épinay ne releva pas beaucoup mon discours; mais à ce second voyage je fus tout surpris de trouver, au lieu de la vieille masure, une petite maison presque entièrement neuve, fort bien distribuée, et très logeable pour un petit ménage de trois personnes.
Page 44 - Madame la comtesse d'Houdetot approchait de la trentaine et n'était point belle. Son visage était marqué de la petite vérole, son teint manquait de finesse, elle avait la vue basse et les yeux un peu ronds: mais elle avait l'air jeune avec tout cela, et sa physionomie à la fois vive et douce était caressante. Elle avait une forêt de grands cheveux noirs naturellement bouclés qui lui tombaient...
Page 66 - ... fait exécuter. Souvenir immortel d'innocence et de jouissance ! Ce fut dans ce bosquet, qu'assis avec elle sur un banc de gazon, sous un acacia tout chargé de fleurs, je trouvai, pour rendre les...
Page 41 - En méditant mon Traité de l'Éducation, je sentis que j'avais négligé des devoirs dont rien ne pouvait me dispenser. Le remords enfin devint si vif, qu'il m'arracha presque l'aveu public de ma faute au commencement de l'Emile...
Page 17 - Toutes ces passions se peignaient successivement sur son visage, suivant que les sujets de la conversation affectaient son âme ; mais dans une situation calme, sa figure conservait une empreinte de toutes ces affections, et offrait à la fois je ne sais quoi d'aimable, de fin, de touchant, de digne de pitié et de respect.