Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire Romain, Volume 1

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Société du Panthéon Littéraire, 1839
 

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Page 504 - O'er bog or steep, through strait, rough, dense, or rare, With head, hands, wings, or feet, pursues his way, And swims, or sinks, or wades, or creeps, or flies.
Page 288 - ... effets ne sont pas si certains... Nous pouvons donc attribuer à l'amour du plaisir la plupart des qualités aimables ; à l'amour de l'action, la plupart des qualités respectables et utiles. Un caractère sur lequel ces deux puissants mobiles agiraient de concert, et dans une juste proportion, semblerait constituer l'idée la plus parfaite de la nature humaine. Et que me fait cette homélie semi-stoïcienne, semiépicurienne? At-on jamais regardé l'amour du plaisir comme l'un des principes...
Page xiii - Curchod étaient embellis par les vertus et par les talents de l'esprit. Sa fortune était médiocre, mais sa famille était respectable. Sa mère, native de France, avait préféré sa religion à son pays. La profession de son père ne contrastait point avec la modération et la philosophie de son caractère ; et dans l'obscure situation de ministre de Crassi, livré à des fonctions pénibles, il vivait content d'un médiocre salaire. Dans la solitude où il s'était retiré, il s'appliqua à...
Page xiv - Ma société favorite avait pris , d'après l'âge de ses membres, la dénomination orgueilleuse de Société du printemps. Elle était composée de quinze à vingt jeunes demoiselles de bonne famille, sans être des premières de la ville. La plus ûgée n'avait peut-être pas vingt ans ; toutes agréables , plusieurs jolies , et deux ou trois d'une beauté parfaite.
Page 516 - Julien a soutenu courageusement l'adversité , et il a joui de sa fortune avec modération. Après un intervalle de cent vingt ans depuis la mort d'Alexandre Sévère , les Romains virent paraître un Empereur qui ne connaissait point d'autres plaisirs que ses devoirs , qui travaillait à soulager les malheureux et à ranimer le courage de ses sujets , qui tâchait de joindre toujours le mérite à l'autorité, et de donner le bonheur à la vertu.
Page 493 - ... dans les temples des dieux pour en insulter les statues ; les autres , fureur plus étrange encore , se précipitaient aux lieux où la justice humaine rendait ses arrêts, et forçaient les juges à ordonner leur prompte exécution. Quelques-uns arrêtaient les voyageurs sur les grands chemins , et les forçaient à leur infliger le martyre en leur promettant une récompense s'ils consentaient à les immoler , et en les menaçant de leur donner la mort s'ils leur refusaient ce singulier service....
Page xvi - Ce fut le jour, ou plutôt la nuit du 27 juin 1787, entre onze heures et minuit, que, dans mon jardin, dans ma maison d'été, j'écrivis les dernières lignes de la dernière page. Après avoir posé ma plume, je fis plusieurs tours sous un berceau d'acacias, d'où la vue domine et s'étend sur la campagne, le lac, les montagnes.
Page 200 - ... le secours de l'art et du stratagème. Ils noircissent leurs boucliers, leurs corps, leurs visages, et choisissent la nuit la plus sombre pour attaquer l'ennemi. La surprise, l'horreur des ténèbres, le seul aspect de cette armée épouvantable, qui semble sortir des enfers, glace d'effroi les cœurs les plus intrépides et fait tomber les armes des mains, car, dans un combat, les yeux sont toujours vaincus les premiers.
Page xiii - ; ses parents encouragèrent honorablement ma recherche. Dans le calme de la retraite, les légères vanités de la jeunesse n'agitant plus son . cœur distrait, elle prêta l'oreille à la voix de la vérité et de la passion, et je puis me flatter de l'espérance d'avoir fait quelque impression sur un cœur vertueux. A Crassier, à Lausanne, je me livrai à l'illusion du bonheur.
Page 445 - Comme on voit souvent germer la vertu au milieu des applaudissemens précoces qui l'ont fait naître, de même la piété apparente de Constantin, en supposant qu'elle ne fût d'abord qu'apparente, peut avoir pris de profondes racines dans son cœur, et s'être changée eu une dévotion fervente et sincère. Les évêques et les prédicateurs de la secte nouvelle , dont les mœurs et le costume semblaient peu propres à l'ornement d'une cour, étaient admis à la table de l'empereur.

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