rend sa source dans les passionsgressif du siècle, que ses dogmes minent. sont imumables comme le Dien qui les incrédales ignorans qui ne les a révé és; que sa morale ne peut ut pas nos dogmes, qui n'ap- s'accommoder aux exigences des mais les vérités les plus élémen- passions; que sa disciphne ne peut motre foi, ou qui les ont ou- ètre modifiée que par l'Eglise, qui - ôtez les incrédules irréfléchis seule est investie du pouvoir de ient de toute occupation grave, l'approprier aux besoins des temps. éflexion sérieuse; - ôtez avec épouvante; acrédules voluptuens, que les Otivent et que la mortification ôtez les avares Ditieux, et la foi apparoîtra e de tout son éclat comme aux jours de l'Eglise. » encyclopédique, honteuse aites, dit M. l'évèque de , rentre dans l'obscurité ubli... De ses cendres sure nouveaux ennemis. Les urs progressifs ont conçu le continuer l'œuvre desde leurs devanciers, en autres erremens. Ils pro e rendre à la société reliétat normal, en rajeuvieil édifice de la maison y trompons pas, N. T.-C. F., lque chose de plus hardi que , de plus aventureux que des holastiques; il y a une relile; il s'agit de refaire les l'homme civilisé; le monde nposer un christianisme migion qui suive la marche du pactise avec lui; et. comme liminaires du traité étoient signés entre eux et l'Eglise, M. l'évêque de La Rochelle, qui compte beaucoup de protestars dans son diocèse, a toujours soupiré après l'heureax moment où tous ses diocésains seroient unis par la même foi, et soutenus par les èmes espé rances. En 1841, son Mandement avoit pour objet le plus consolant des dogmes catholiques, l'adorable Eu charistie. en démontroit l'incontestable vérité à ceux qui ne la croient point, et l'indispensable nécessité à ceux qui, la croyant, n'en profitent point. Après avoir dissipé toute ouibre de doute à l'égard du dogmede la présence réelle, le prélat ajoutoit : • Nous désirerions bien maintenant que les ennemis de la présence réelle voulussent nous dire quel reproche le Sauveur du monde pourroit faire, au dernier jour, aux fidèles qui lui diront: «Seigneur, nous avons cru fermement que nous recevions dans l'Eucharistie votre chair et votre sang, parce que vous avez dit: Ceci est mon corps, ceci est mon sang. Nous l'avons cru, parce que votre Eglise, que vous nous avez ordonné d'écouter comme la colonne et l'appui de la vérité, nous a dit de le croire; nous l'a ne gardent plus aucune ❘vons cru avec tout ce qu'il y a jamais eu, lle. Ils la traitent en vaincu dans tous les siècles chrétiens, de plus pose des conditions, sans saint et de plus vénérable. Que devionsson consentement.. nous faire autre chose, Seigneur? D'un côté, votre langage étoit clair et sans ambiguité; de l'autre, l'interprétation de l'Eglise avoit toujours été la même. Quinze cents ans après votre venue, des hommes sont venus rous dire: Ne le croyez pas. Comme les Marcionites et les Ariens, ils nous parloient d'un sens figuré. déchirant le voile qui nouvelle impiété, déle christianisme est ains de Dieu dans un fection réelle : conséqu'il ne peut suivre, on, le mouvement pro nous continuerons de l'accomplir selon | Ganneron. Clément, Lacave-Laplagric. Les secrétaires sont MM. de Malievitte, M. BILLAULT. J'avois parlé de la manière dont les listes du jury avoient été formées; j'avois cité plusieurs faits. L'un de ces faits se rapportoit à l'affaire des troubles de Clermont. La lettre que j'avois citée hier à cet égard existoit-elle oui ou non? c'étoit là la question principale pour moi. Or, d'une part, la loyauté de l'honorable M. Isambert devoit me rassurer pleinement. D'autre part, messieurs les ministres, vous ne niez pas que la lettre ait été écrite. Je n'ai plus besoin de rien demander. Niez vous qu'elle existe? Non: vous vous taisez; vous ne niez pas. Vous n'êtes en dissentiment que sur les paroles. Vous soutenez, vous, que la lettre porte tout simplement ceci : « Le préfet assure que la liste des jurés de 1842 sera composée d'hommes probes et libres comme la loi le veut. Voilà qui est bien court. Ce style ne me semble guère épis tolaire. Il eût été plus simple de donner textueilement, par extrait, la phrase que vous citiez de mémoire: cela n'eût pu compromettre personne. A défaut de cela, nous sommes entre deux affirmations et deux interprétations, entre le dire de M. Isambert et le dire de M. le ministre de la justice. La chambre choisira. M. Charamaule retire son amendement sur la fin du paragraphe 9. La deuxième partie de ce paragraphe est adoptée. Le $gest voté dans son ensemble. Le $ 10 et dernier est également adopté. Le scrutin a lieu sur l'ensemble du projet d'adresse. Il donne pour résultat: votans 396; majorité absolue 199; pour l'adoption 240; contre 156. La chambre adopte. Séance du 31. Avant la séance publique, MM. les députés se sont réunis pour procéder à l'organisation des bureaux. Ont été nommés présidens, MM. Leclerc, Fulchiron, de Lamartine, Delessert, Thiers, II. Passy, Sept bureaux ont ensuite autorisé la lecture d'une proposition de M. de Golbéry, qui demande que le bulletin de la chambre soit envoyé gratuitement à tous les électeurs. Les neu's bureaux, sans exception, ont autorisé la lecture d'une proposition de M. Ducos, relativement à l'adjonction de la 2o liste du jury aux listes électorales; et d'une proposition de M. Ganneron sur les incompatibilités. La séance est ouverte à 3 heures. M. Humann, ministre des finances, présente le budget de 1843. Dans son exposé des motifs, le ministre prétend que le découvert, qui étoit de 240 millions en 1840, se trouve réduit, en 1842, à 26 millions. Les dépenses du budget de 1843 s'élèvent à 1 milliard 311 millions, et les recettes à 1 milliard 284 millions. L'insuffisance des recettes est done de 27 millions, non compris les découverts indiqués. M. le ministre présente ensuite le projet de loi relatif aux crédits supplémentaires et extraordinaires pour 1843. La chambre prononce la reprise du projet de loi relatif à la banque de Rouen, ainsi que des projets relatifs, 1o aux comptes de 1839; 2° au régime des prisons. Elie fixe à jeudi la discussion des comptes de 1839. Le Gérant, Adrien Le Clere. BOURSE DE PARIS DU 31 JANVIER. CINQ p. 0/0. 118 fr. 60 с. PARIS. -IMPRIMERIE D'AD. LE CLERE ET C*, MANDEMENS A L'OCCASION DU CARÊME. ( dons pour offenser son bienfaiteur. Il mé De toutes les connoissances que l'homme peut désirer, la plus nécessaire, dit M. l'archevêque de Sens dans son Mandeinent, c'est sans doute la connoissance de la re ligion. Le prélat montre que la raison • Ah! qu'il est doux d'entendre ce divin Législateur nous dire à tous: Venez à moi vous qui êtes dans la peine, et je vous soulagerai; ehargez-vous de mon joug, il vous paroitra léger; demandez et vous recevrez; cherchez-moi, et vous me trouverez, et je vous donnerai ma paix sans laquelle il n'est point de bonheur. Si le service de ce maître offre des difficultés, que de puis. sans moyens pour les vaincre! Le bap. tême, en effaçant le péché originel, nous fait enfans de Dieu et de l'Eglise; le sacrement de pénitence efface nos fautes; celui de confirmation nous affermit dans la foi; dans l'eucharistie. nous recevons celui qui s'appelle le Pain des Forts; la bonté de notre Dieu nous poursuit jusque sur notre lit de douleur: l'extrêmeonction, en détruisant les restes du péché, nous console dans nos souffrances, nous fortifie contre la crainte et les frayeurs de la mort. Malheur à celui qui, insensible à tant de bienfaits, oublie la main dont il les a reçus, et se sert de ses L'Ami de la Religior. Tome СХН. rite bien ces peines éternelles qui serviront de châtiment à son ingratitude. Heureux, au contraire, et mille fois heureux le chrétien qui, surmontant avec courage les difficultés qu'il trouve sur sa route, aura conformé sa vie à la volonté de son divin maître! Plus vaillant, plus grand que le héros qui, se promenant de victoires en victoires, voit les forteresses tomber devant lui et les nations se taire en sa présence, il a su vaincre ses passions, il s'est vaincu lui-même. Si de ses pieds il touche la terre, il peut élever avec confiance sa tête jusqu'au ciel où il trouve, dans la première personne de l'adorable Trinité, son Créateur, un père; dans la seconde, son Rédempteur, un frère; dans la troisième, cet Esprit sanctificateur dont le souffle bienfaisant adou. cit ses peines, les change en consolation; et, dans ces millions de saints placés autour du trône de l'Eternel, des protecteurs dont la voix amie l'encourage au combat en lui montrant la couronne de gloire qui doit être un jour le prix et la récompense de sa vértu.. L'étude de la religion est aussi l'objet du Mandement de M. l'évêque d'Aire, pour le Carêmeprochain, comme pour le Carême dernier. En 1841, ce prélat disoit : « La principale, la véritable cause du désordre que nous déplorons, c'est, N. T.-C. F., il n'en faut pas douter, l'ignorance de la religion, la négligence à s'instruire des vérités de la foi. On s'applique avec ardeur à l'étude des sciences humaines, on travaille nuit et jour pour atteindre la perfection des arts mécaniques, ou pour faire des découvertes nouvelles dans ce qui se rattache à l'industrie, au bien-être temporel, ou même dans ce qui n'est propre qu'à satisfaire une 15 vaine curiosité; efforts lonables sans | temple et sans Dieu, quel est le système doute, qui témoignent de l'activité des d'impiété qui aura recueilli le magnifique esprits, et rendent hommage à l'intelli. héritage de la foi ? gence suprême de laquelle découlent, comme de leur source, toutes les produc tions de l'intelligence humaine: mais songe t-on à consacrer quelques instans à l étude de la religion? » En 1842, ce pontife, approfondissant le meme sujet, ajoute: • La religion. en nous faisant connoître le Dieu créateur, la chute de notre premier père, le libérateur promis et donné au genre humain. la révélation divine avec ses dogmes, l'Evangile et la sublimité de sa morale. peut seule éclairer l'esprit humain sur les vérités qu'il lui importe tant de savoir, et lui servir de guide à travers les ténèbres qui l'enveloppent de toutes parts: seule, avec les enseignemens de l'intelligence divine, la religion est capable de lui expliquer l'opposition que l'homme trouve dans son être entre l'élévation de ses sentimens et la bassesse de ses inclinations; ce mélange de grandeur et d'abaissement est un mystère dont la sagesse humaine est impuissante à assigner la cause: seule, enfin, la religion peut dire au chrétien ce qu'il est, d'où il vient, où il va, lui découvrir, en un mot. la noblesse de son origine, les titres de sa véritable grandeur, et fui révéler ses immortelles destinées.. M. l'évêque de Limoges proclame que le défaut de foi a sa source dans les grandes passions qui se partagent le monde. La triple concupiscence dont parle le disciple bienaitné cause l'incrédulité de nos jours, comme elle causort les hérésies des âges précédens, comme elle cause les autres crimes. « Les athées pratiques sont nombreux: mais des athées dogmatiques y en a-t-il beaucoup?... Aux intelligences les plus bornées, comme aux esprits les plus cultivés, les cieux révèlent la gloire de leur auteur... Mais, s'il est impossible aujourd'hui de trouver une cité si petite, une bourgade si misérable qu'elle soit, sans Le matérialisme a compté beaucoup de prédicans dans celle de toutes les pro fessions qui devoit, ce semble le moins lui en fournir: soutenu d'abord par quelques médecins célèbres, il a été propagé avec une incroyable ardeur par une multitude de leurs disciples et de leurs émules, qui croyoient sans doute, en adoptant leur ignominieux système, partager avec eux la gloire qu'ils se sont acquise dans leur art. Mais la pompe des funérailles, le culte des tombeaux, portés jusqu'au luxe parmi nous, mais la profanation de nos églises violées pour obtenir les honneurs funèbres en faveur des hommes qui s'en étoient rendus le plus indignes, disent assez haut que ces morts ont laissé après eux des parens et des amis qui ne sont pas imbus des dogmes impurs et dégradans de cette école monstrueuse. 1 >> Enfin, qui oseroit dire que le panthéisme, ce système du moment, emprunté à la philosophie païenne et dont la foi a triomphé depuis tant de siècles soit la croyance du grand nombre? Est-il la croyance d'un seul? et ceux-là même qui cherchent à l'accréditer sontils persuadés de leur prétendue divinité? - Non, le délire de l'orgueil ne sauroit aller si loin; et ce système philosophique supposé n'est, dans la réalité, qu'un jea de l'esprit paradoxal, un tour de force de sophiste qui se joue également de la vérité et de l'erreur, du vice et de la vertu. Il n'y a plus, en effet, de vertu ni de vice dans ce système; là où tout est Dieu, tout est divin: Dieu seul est donc, dans cette théologie naturelle, l'auteur des crimes qui outragent la nature. Et, ce que les hommes les plus vicieux avouoient à peine dans leur conduite, elle l'attribue sans pudeur à la divinité. >>> Terminons, N. T.-C. F., et reconnoissez avec nous, que la foi n'est pas effacée dans les esprits; que l'incrédulité, qui nous perd, est toute du cœur, et Otez les incrédales ignorans qui ne connoissent pas nos dogmes, qui n'apprirent jamais les vérités les plus élémen laires de notre foi, ou qui les ont oubliées; - ôtez les incrédules irréfléchis qui s'effraient de toute occupation grave. de toute réflexion sérieuse; ôtez avec eux les incrédules voluptueux, que les plaisirs captivent et que la mortification chrétienne épouvante; ôtez les avares et les ambitieux, et la foi apparoîtra qu'elle prend sa source dans les passionsgressif du siècle, que ses dogmes qui le dominent. rayonnante de tout son éclat comme aux plus beaux jours de l'Eglise.» L'Ecole encyclopédique, honteuse de ses défaites, dit M. l'évêque de Coutances, rentre dans l'obscurité et dans l'oubli... De ses cendres surgissent de nouveaux ennemis. Les reformateurs progressifs ont conçu le projet de continuer l'œuvre destructive de leurs devanciers, en suivant d'autres erremens. Ils pro mettent de rendre à la société religieuse son état normal, en rajeunissant le vieil édifice de la maison de Dieu. Ne nous y trompons pas, N. T.-C. F., il y a ici quelque chose de plus hardique des systèmes, de plus aventureux que des subtilités scholastiques; il y a une religion nouvelle; il s'agit de refaire les croyances de l'homme civilisé; le monde reut nous imposer un christianisme mitigé, une religion qui suive la marche du siècle et qui pactise avec lui; et. comme si déjà les préliminaires du traité étoient convenus et signés entre eux et l'Eglise, les novateurs ne gardent plus aucune mesure avec elle. Ils la traitent en vaincu auquel on impose des conditions, sans s'enquérir de son consentement.. Le prelat, déchirant le voile qui recouvre la nouvelle impiété, démontre que le christianisme est sorti des mains de Dieu dans un état de perfection réelle: conséquemment qu'il ne peut suivre, sans altération, le mouvement pro sont imumables comme le Dien qui les a révé'és; que sa morale ne peut s'accommoder aux exigences des passions; que sa disciplne ne peut èue modifiée que par l'Eglise, qui seule est investie du pouvoir de l'approprier aux besoins des temps. M. l'évêque de La Rochelle, qui compte beaucoup de protestars dans son diocèse, a toujours soupiré après l'heurenx moment où tous ses dio césains seroient unis par la même foi, et soutenus par les èmes espé rances. En 1841, son Mandement avoit pour objet le plus consolant des dogmes catholiques, l'adorable Eu charistie. Il en démontroit l'incontestable vérité à ceux qui ne la croient point, et l'indispensable nécessité à ceux qui, la croyant, n'en profitent point. Après avoir dissipé toute ombre de doute à l'égard du dogmede la présence réelle, le prélat ajoutoit: • Nous désirerions bien maintenant que les ennemis de la présence réelle voulussent nous dire quel reproche le Sauveur du monde pourroit faire, au dernier jour, aux fidèles qui lui diront: «Seigneur, nous avons cru fermement que nous recevions dans l'Eucharistie votre chair et votre sang, parce que vous avez dit: Ceci est mon corps, ceci est mon sang. Nous l'avons cru, parce que votre Eglise, que vous nous avez ordonné d'éconter comme la colonne et l'appui de la vérité, nous a dit de le croire; nous l'avons cru avec tout ce qu'il y a jamais eu, dans tous les siècles chrétiens, de plus saint et de plus vénérable. Que devionsnous faire autre chose, Seigneur? D'un côté, votre langage étoit clair et sans ambiguité; de l'autre, l'interprétation de l'Eglise avoit toujours été la même. Quinze cents ans après votre venue, des hommes sont venus rous dire: Ne le croyez pas. Comme les Marcionites et les Ariens, ils nous parloient d'un sens figuré. |