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L'AMI DE LA RELIGION)

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PRIX DE L'ABONNEMENT

N° 3551.

1 an.....

"el 15 de chaque mois. SAMED! 5 FÉVRIER 1842.

Sur une nouvelle secte de Montanistes, qui a pour chef Pierre-Michel Vin

tras.

Nous avons parlé, dans le No 3522, de Pierre-Michel et de l'Opuscule sur des communications annonçant

COEuvre de la Miséricorde. Nous avons ensuite fait connoître, dans le No 3526, la condannation portée par M. l'évèque de Bayeux contre les principes et les prétendues révelations que contient cet Opuscule, et contre l'association établie pour les propager. Un savant théologien veut bien nous communiquer une courte Dissertation sur la nouvelle secte de Montanistes: nous la publions, comme complément de nos premiers articles.

Après une première lecture des faits et des doctrines imputés à Pierre-Michel, On se sent naturellement porté à les regarder comme des illusions d'un cerveau dérangé. Que peut, en effet, penser tout homme raisonnable d'un individu qui se prétend appelé de Dieu à réformer la religion catholique, et à réformer les mœurs des chrétiens, sans autre preuve de mission extraordinaire que celle d'un sommeil extatique où il plaît à Dieu de lui révéler tout ce qu'il doit enseigner à ses disciples ?

Il nous paroît cependant plus important qu'on ne s'imagine d'examiner sérieusement les fondemens de ce nouvel Evangile, parce que

*1* Il est certain que les extravagantes erreurs dont il fourmille se sont déjà propagées d'une manière étonnante, surtout parmi les jeunes gens. parmi ceux même dont la conduite est régulière;

2o Parce que, dans les circonstances L'Ami de la Religior. Tome CXII.

19.

6 mois.

3 mois.

1 mois.

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critiques où se trouve actuellement la
France, il est fort à craindre qu'elles ne
fassent dans peu des progrès effrayans, si
l'on ne s'efforce d'en arrêter au plus tôt le
cours. En effet, on peut affirıner, sans
crainte de se tromper, que plus des trois
quarts des chrétiens de nos jours con-
noissent à peine les premiers élémens de
la doctrine chrétienne. Un grand nombre
d'entre eux, même dans les rangs les plus
élevés de la société, n'en ont qu'une idée
confuse, on plutôt s'en sont formé une
idée toute différente de ce qu'elle est vé-
ritablement, mais analogue à leur ma-
nière de vivre. La plupart des autres ne
la connoissent que telle que l'ont indigne-
ment travestie nos philosophes modernes,
dans une multitude d'ouvrages, dont nos
bibliothèques publiques et privées sont
encombrées, tant ceux qui se déclarent
hautement ennemis du christianisme, que
cette foule de prétendus savans qui af-
fectent de la respecter jusqu'à un certain
point.

• Et ce qui aggrave encore cette igno-
rance et ce déplorable aveuglement des
esprits, c'est l'opinion, si généralement
répandue depuis quelque temps parmi
les esprits forts, que la religion chrétienne
n'est plus aujourd'hui au niveau de la ci-
vilisation; que, pour qu'elle devienne plus
utile à l'humanité, elle doit être plus pro-
portionnée au progrès des lumières, et su-
bir par conséquent des modifications qui
en rendront la pratique plus facile. Il est
évident que, pour atteindre ce but, il est
nécessaire de défigurer la sainte et inva-
riable religion de Jésus-Christ. On conçoit
facilement que, dans un tel état de choses,
toute nouvelle modification du christia-
nisme, enseignée par des enthousiastes qui
se prétendent envoyés de Dieu. et qui ap-
puient leur étrange apostolat de prestiges
en quelque sorte permanens, pent occa-

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sionner à la longue de grands ravages | des pécheurs. 11 annonce qu'après un dans l'héritage da Sauveur du monde, grand bouleversement dans la société, surtont parmi les jeunes gens. le règne du Saint-Esprit commencera sur C'est sous ce rapport qu'il faut envi-la terre épurée. C'est ici aussi que comsager la prédication de Pierre-Michel. mence l'erreur.

Il présente à ses disciples son sommeil extatique. comme le moyen dont Dien se sert pour lui faire connoîtreet pourenseigner aux autres. par son ministère, les nouvelles doctrines dont il veut enrichir l'Eglise catholique. Il y a incontestablement des extases qui viennent de Dien: l'Ecriture sainte en offre plusieurs exemples, et l'histoire authentique de la vie des saints en fournit des milliers d'autres. Il y en a aussi plusieurs qui ne sont que l'effet d'une maladie à laquelle sont sujettes des personnes d'ailleurs verineuses, surtout les femmes. Enfin il y en a qui viennent de l'esprit de ténèbres. C'est ici le cas de pratiquer à la lettre cet avis de l'apôtre saint Jean: Mes bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit; mais éprouvez si les esprits sont de Dieu; car plusieurs faux prophètes se sont élevés dans le monde. » (ire ép. de saint Jean. ch. IV, V. 1.)

» Pierre Michel est-il un vrai ou un faux prophète? c'est ce que nous allons examiner. Il est à peine nécessaire de faire observer ici qu'il suffit de le trouver en un seul point évidemment opposé à la doctrine enseignée par Jésus-Christ et par son Eglise, pour rejeter toutes ses autres prophétics.

» Nous avons lieu de croire que ce que nous allons dire de sa doctrine est de la plus grande exactitude; puisque c'est un des principaux chefs de sa société qui nous l'a exposé avec une bonne foi et un désir de counoître la vérité, que nous n'avons pu nous empêcher d'admirer. Cet exposé est divisé en plusieurs articles que nous allons successivement examiner.

article. OŒuvre de la miséricorde.

• La mission de Pierre Michel est appé lée par lui l'OEuvre de la miséricorde, parce qu'elle a pour but, dit-il, de fléchir la colère de Dieu et d'aider à la conversion

» Il enseigne que le premier règne, celui du Père, étoit le règne de la crainte (sous la loi mosaïque).

• Que le second règne, celui du Fils, étoit le règne de la grâce, de la conciliation, qui devoit tout purifier pour nous conduire à celui de l'amour.

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Que le troisième règne, celui du Saint-Esprit, est le règne de l'amour. C'est aussi celui dont Pierre-Michel a été élu le prédicateur, ainsi que Montan.

• Il suppose donc, par cette distinction bien formelle, que le règne du Père n'étoit pas en même temps celui du Fils, et que celui du Fils n'étoit pas en même temps celui du Père et du Saint-Esprit. Or, c'est la doctrine catholique que la très-sainte Trinité, Père, Fils, et SaintEsprit, n'a pas moins régné sous la loi de Moïse que sous la loi de grâce; que, quoique les trois personnes soient parfaiteinent distinctes les unes des autres dans leurs opérations relatives (ad intra, suivant l'expression des théologiens), elles ne le sont point dans leurs opérations extérieures (ad extra), et qu'elles y conconrent toutes trois également. D'où il suit que le règne du Père est tout à la fois celui du Fils et du Saint-Esprit.

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• Qui ne sait d'ailleurs que l'inspiration des prophètes, partie essentielle de l'an cienne loi, est attribuée spécialement au Saint Esprit, ainsi que celle des apôtres sous la loi de grâce? N'est-il pas évident que le grand mystère de l'incarnation es regardé comme l'ouvrage du Saint-Es prit: Spiritus sanctus superveniet in to (S. Luc, ch. 1, v. 35).... Conceptus est de Spiritu sancto (Symbol. apost.); que c'es le Saint-Esprit qui a enseigné aux apôtre toute vérité (S. J. ch. XXVI, v. 13), qui teur donné le don des langues (Act. apost., II, v. 4), etc... Mais, encore un coup, toit tes ces merveilleuses opérations da Sain Es rit lui étoient communes avec le Pèr et le Fils, quoique la puissance soit prin cipalement attribuée au Père, la sagesse au Fils, et la bonté au Saint-Esprit, dans les saintes Ecritures. Que devient donc le nouveau système imaginé par Pierre-Michel, et qu'il a, comme nous le verrons bientôt. emprunté à un célèbre hérésiar que? En enseignant, comme il le prétend, des vérités ignorées jusqu'à présent. ne donne-t-il pas un démenti à Notre Seigneur qui a déclaré à ses apôtres que le Saint-Esprit leur enseignera toute vérité? Paracletus Spiritus sanctus vos docebit omnia (Ev. S. Jean, C. XIV, v. 26). Ne semble-t-il pas supposer que le Sauvear du monde a jugé à propos de cacher à ses d's ciples certaines vérités de la plus haute importance, que le Saint-Esprit a tenues comme en réserve, jusqu'au jour où son grand prophète Pierre-Michel les annonceroit de sa part?

Nous voyons, dans ce même premier article, que l'ierre-Michel a employé, pour faire accroire à ses disciples qu'il est véritablement l'organe du Saint-Esprit, des moyens de séduction qui annoncent un homme adroit, tout simple ouvrier qu'il est, à manier les esprits.

Voici le premier. C'est un bruit assez généralement répandu dans la société, que la France est menacée de grands malheurs. De sinistres prophéties, propagées par tout le royaume depuis bien des années, ne nous prédisent que désastres,

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• Deuxième moyen de séduction. On s'est occupé pendant nombre d'années, surtout depuis la mémorable prophétie de Martin, de Gallardon. et sa visite au roi, du sort du prétendu dauphin, fils de Louis XVI. Les uns assurent qu'il est mort au Temple: les autres, qu'il est en| core vivant, et qu'il doit reparoître tôt ou tard dans une crise politique pour monter sur le trône. C'est aussi ce qu'assurent

certaines prophéties qui ont circulé à Paris et dans les provinces. Pierre-Michel se déclare en faveur du dauphin vivant. Pour se concilier en même temps ce grand nombre de légitimistes qui ne reconnois sent que le duc de Bordeaux pour vrai et unique héritier du trône. il annonce que ce jeune prince reconnoîtra les droits antérieurs du dauphin et deviendra son auxiliaire.

An fort de ces événemens terribles, • dit Pierre-Michel, Dieu doit se servir du duc de Normandie, le convertir et le rendre nouveau Cyrus et Constantin. Ce • prince. appelé monarque, doit ensuite, » conjointement avec un nouveau saint pape. établir définitivement le règne de • Dieu sur toute la terre. Ce prince doit

incendies, bouleversement général dans prophétiser et faire des miracles. Le duc

Paris et autres grandes villes... PierreMichel a profité adroitement de ces inpressions si générales de terreur, pour effrayer ses disciples et les engager à s'en préserver en adoptant ses rêveries : « L'OEuvre de la miséricorde, dit-il, annonce | » que Dien, irrité des crimes de la terre, va la frapper; elle prophétise des malheurs

de Bordeaux, qui se démettra de ses droits an trône de France antérieurs à ceux du duc de Normandie, deviendra l'anxiliaire de ce dernier pour l'expan⚫sion de la religion catholique sur tous > les peuples.

» Après ces événemens, un concile doit

examiner et admettre les nouvelles pro>> positions de Pierre-Michel. »

inouis, la destruction des villes, et des » événemens effroyables au milieu des» Voilà certes bin des merveilles, et, à quels la lutte s'élèvera puissante, achar- | l'exception de la dernière, Pierre Michel

⚫née entre les hommes, les anges et les » démons sur la terre, et parmi les élémens. Vers la fin de cette lutte, les an ges vaincront les démons à face hu

n'a pas eu besoin, comme on le voit, de l'inspiration du Saint-Esprit pour les annoncer. N'est-ce pas là du vrai charlatanisme?

Deuxième article.

Nécessité de cette envoie. (S. Jean, ch. xx.) Celui qui vous OŒuvre. » écoute m'écoute, celui qui vous méprise Pierre-Michel prétend la prouver » me méprise.» (S. Luc, ch. x.) Il dit aussi par la défection de l'Eglise catholique. à S. Pierre: Tu es Pierre, et sur cette « La foi perdue, dit-il, les crimes multi-pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes › pliés, les docteurs fameux discutant sur • de l'enfer (c'est-à-dire toutes les forces les mots, ayant oublié le sens des Lettres » des démons) ne prévaudront pas con>> saintes, étourdis dans leur mollesse; l'E-tre elle. (S. Matth. xvi, v. 18.) Et cette

⚫glise ne s'étant pas toujours montrée fidèle • épouse comme aux premiers jours de son al. » liance, rendent cette Œuvre indispen■ sable. »

• C'est le prétexte allégué par presque tous les anciens et modernes réformateurs pour justifier leurs sacriléges innovations, et notamment par Luther, Calvin, et toutes les sectes sorties de leur sein. Les uns affirment que l'erreur s'est introduite dans l'Eglise au vi siècle, les autres long-temps auparavant et même dès le 1** siècle : c'est l'opinion de quelques anglicans.

Eglise est appelée par S. Paul la colonne et la base de la vérité. (II Tim. c. HI, v. 15.)

• L'Eglise catholique, ainsi établie par son divin fondateur, n'a jamais cessé d'enseigner la vérité, de repousser et de condamner l'erreur. Le premier concile tenu par les apôtres a été le modèle de tous ceux qui ont été tenus depuis. Ils s'étoient assemblés à Jérusalem pour juger la question des cérémonies légales. Leur décret fut adressé à toutes les Eglises particulières comme un oracle du Saint-Esprit. Il a »semblé bon, leur mandent-ils, au Saint» Esprit et à nous de ne vous point impo> ser d'autres charges que celles-ci, etc. » (Act. ap. c. xv, v. 28.)

• Pierre-Michel, en accusant l'Eglise catholique de ne s'être pas montrée fidèle épouse, a donc accusé Jésus-Christ luimême.

» Il est très-certain que, puisque JésusChrist est venu au monde pour enseigner aux hommes la manière dont Dieu veutêtre honoré, et les moyens de parvenir au saJut éternel, il s'ensuit nécessairement, 1o qu'étant la vérité même, la doctrine qu'il nous a enseignée doit demeurer invariable danstous lessiècles jusqu'à la fin du monde; 2o qu'il a dû fonder une société, une Eglise chargée de l'enseigner à toutes les nations, sans craindre de jamais tomber dans l'erreur. S'il n'avoit pris cette précaution, nous serions fondés à douter, non-seulement s'il a été le Fils éternel de Dieu, mais encore s'il a été véritablement un sage législateur; car c'eût été bien › Montan, célèbre hérésiarque du n° siè inutilement qu'il auroit fait tant de miracle de l'Eglise, étoit sujet comme Pierre

cles, auroit versé tout son sang sur la croix, auroit changé la face de l'univers pour établir sa doctrine.

• Allez, dit-il à ses apôtres, ensei>gnez toutes les nations, leur apprenant à observer toutes les choses que je » vous ai prescrites, et assurez-vous que je suis toujours avec vous (en» seignans) jusqu'à la consommation des siècles. (S. Matt. c. xxviii, v. 19 et 20.) • Comme mon Père m'a envoyé, je vous

» Quant à sa mission pour réformer l'Eglise, il l'a reçue, à l'entendre, dans des extuses, des sommeils extatiques, où il plaît au Saint-Esprit de l'éclairer, de lui révéler tout ce qu'il doit enseigner aux autres. Cette prétention ne paroîtra pas nouvelle à ceux qui connoissent l'histoire des hérésies qui ont affligé l'Eglise: nous en citerons un ou deux exemples.

Michel, à des convulsions, à des mouvemens extraordinaires, à des extases dans lesquelles il recevoit, disoit-il, l'inspiration divine. Il se présentoit comme prophète envoyé de Dieu pour donner un nouveau degré de perfection à la religion et à la morale chrétienne. Il s'appeloit le Paraclet promis par Jésus-Christ à ses apôtres, pour enseigner les grandes vérités qui étoient réservées pour la maturiges l'Eglise.

•Ses visions et ses extases lui attirerent une foule de disciples. Les évêques d'Asie, après l'avoir examiné, s'assemblèrent et le condamnèrent dans le concile d'Hiéraple. Malgré cette condamnation, on vit en peu de temps une multitude innombrable de prophètes montanistes de l'un et l'autre sexe. L'Eglise de Thyatire fut entièrement pervertie; la Religion catholique y fut éteinte pendant près de 112 ans. Les Montanistes se répandirent dans tout l'empire romain, quoique excommuniés dans plusieurs autres conciles.

• Priscilla et Maximilla furent les premières et les plus célèbres disciples de Montan. On est porté à croire que PierreMichel en compte déjà trois qui lui sont entièrement dévouées, puisqu'elles forment partie de son grand conseil: c'est ce qu'il appelle une mystérieuse trinité de trois femmes vénérées. (Voyez l'art. 4.)

•Environ un siècle après, Manès, père des Manichéens, se vantoit aussi d'être inspiré par le Saint-Esprit; il alla même plus loin, et prétendit qu'il étoit le Paraclet. Jésus-Christ, dit-il, a promis à ses apôtres l'esprit Paraclet ou consolateur; c'est moi qui suis cet envoyé du ciel. Et il se fondoit sur ce que dit saint Paul : Ex parte enim cognoscimus et ex parte prophetamus. Cum autem venerit quod perfectum est, evacuabitur quod ex parte' est. (I Cor. c. XIII, v. get 10.) C'est moi, disoil-il, à peu près comme Pierre-Michel, qui suis choisi de Dieu pour prêcher la perfection. (La fin au prochain numéro.)

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

Sainteté, né à Rome le 6 février 1806, créé et réservé in petto dans le consistoire secret du 12 février 1838.

De l'ordre des Pretres :

Mgr Charles Acton, auditeur-général de la chambre apostolique, né à Naples le 6 mars 1803, créé et réservé in petto dans le consistoire secret du 18 février 1839;

Mgr Louis Vannicelli Casoni, gouverneur de Rome, vice-camerlingue et directeur-général de la police, né à Amélia le 6 avril 1801, créé et réservé in petto dans le consistoire secret du 23 décembre 1839.

Ensuite, Sa Sainteté a créé et proclamé cardinaux de la sainte Eglise romaine:

De l'ordre des Prétres:

Mgr Frédéric-Jean-Joseph Célestin, des princes de Schwarzenberg, archevêque de Salzbourg, né à Vienne, en Autriche, le 6 avril 1809;

Mgr Cosimo de'Corsi, auditeurdoyen de la Rote romaine, né à Florence le 10 juin 1798.

Puis, Sa Sainteté a proposé les Eglises suivantes :

L'Eglise épiscopale de Sabine avec le titre abbatial de Farfa (1), pour l'éminentissime et révérendissime cardinal Louis Lambruschini, qui s'est démis du titre presbytéral de Saint-Calixte;

L'Eglise métropolitaine de Bourges pour Mgr Jacques - Marie - AnROME. - Sa Sainteté le pape Gré-toine-Célestin Du Pont, transféré goire XVI a tenu, le 24 janvier, de l'Eglise métropolitaine d'Avidans le palais apostolique du Vatican, un consistoire secret. Après une courte allocution, Elle a proclamé cardinaux de la sainte Eglise

romaine :

De l'ordre des Diacres :

gnon;

(1) Les abbayes réunies de Farfa et de Saint-Sauveur-Majeur, possédées en commende par S. E. le cardinal Lambruschini, étoient nullius diœcesis. Sa Sainteté a jugé convenable de les diviser, en réunissant celle de Farfa au diocèse de Sabine,

Mgr François-Xavier, des princes dont le cardinal devient titulaire, et celle Massimo, préfet des sacrés palais de Saint-Sauveur-Majeur au nouveau dioapostoliques et majordome de Sa cèse de Poggio Mirteto, qu'Elle a créé.

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