Images de page
PDF
ePub

Nous applaudissons à ces lovables | à l'abandon trop général où se trouefforts pour propager la religion vent les jeunes garçons pauvres, chrétienne en Afrique. Nous vou- lorsqu'ils sont appelés à apprendre drions seulement que M. Villemain, se montrant aussi intelligent que MM. Guizot et Martin (du Nord), prit des mesures pour qu'elle ne fût point combattue en France par l'enseignement des colléges et des Facultés.

un état. Elle étend sur eux, pendant tout le temps de l'apprentissage, un patronage chrétien, et établit ainsi, entre les membres qui la composent et les jeunes ouvriers formés par ses soins, de charitables rapports, destinés à exercer sur leur avenir la plus heureuse in

de Monsieur, 12; Legrand, rue Saint-Dominique, 60; la cointesse de Moges, rue d'Aguesseau, 18; la vicomtesse A. de Soussay, rue de Grenelle, 126; la vicomtesse du Taillis, place Vendôme, 20; la duchesse de Valmy, rue de Bourgogne, 19.

-On désiroit quelques modifications aux congés de la Semaine-fluence. Sainte, et des réclamations en ce La quête sera faite par mesdasens avoient été faites par plusieurs mes: la comtesse de Cessac, rue recteurs. Le conseil de l'Instruction publique en a compris l'importance, et, par arrêté du 4 février, de nouvelles dispositions ont été prises. Toutes les sorties sont prohibées pendant les jours saints, et les élèves partageront leur temps entre les exercices religieux et leurs études ordinaires. Une circulaire, adressée aux recteurs, prescrit de disposer les classes et les études, de manière à ne pas entraver l'accomplissement des devoirs religieax.

M. l'archevêque de Bourges est arrivé mercredi à Paris.

- Vendredi, M. l'archevêque de Bourges, M. l'archevêque de Cambrai et M. l'évèque élu de Viviers se sont rendus aux Tuileries, où ils ont prêté serment.

- La quète qui a suivi le sermon, prononcé mercredi à SaintSulpice par M. l'abbé de Ravignan, en faveur du noviciat des Frères des Ecoles chrétiennes, a produit 15,000 fr. On a trouvé dans la boursé un anneau et un dé d'or.

Le mercredi 23 février, à deux beares précises, M. l'abbé Le Courtier, chanoine theologal de Paris, prêchera, dans l'église de Sainte

en

Valère,
Saint-Jean, fondée au Gros-Caillou.
Cette association, qui mérite l'inté-

faveur de l'OEuvre de

rêt de tous les amis de l'ordre et de la religion, a pour but de remédier

Les personnes qui ne pourroient assister à cette assemblée sont priées de vouloir bien envoyer leur offrande à l'une des dames quêteuses, ou à madame la baronne des Acres, trésorière de l'Oeuvre, rue du Bac,

36 bis.

On vient de placer au-devant du portail de l'église Saint-Germain - l'Auxerrois, les statues de saint Denis, de Charlemagne et de saint Louis. On placera plus tard celle de saint Landry, évêque de Paris, qui fut inhumé dans cette même église en 656.

Les chapelles de Saint-Germain et des Morts sont maintenant découvertes. Ce sont deux chefs-d'œuvre de sculpture gothique qui auirent vivement l'admiration des visiteurs, notamment la chapelle sépulcrale de Jésus-Christ. Cette dernière a tout le pourtour garni d'in-' scriptions en or, tirées des divers chapitres de l'Evangile, au sujet de

la mort et de la

résurrection, et la coupole est décorée d'un bleu de ciel parsemé d'étoiles d'or.

- La ville de Paris a fait reprendre les travaux à l'église Saint-Vin

diocèse un pasteur selon son cœur, ils ajoutent:

cent-de-Paul, bâtie à peu près sur le mème plan que Notre-Dame-leLorette, avec cette différence qu'elle est au moins aussi grande que la Madeleine, et que deux tours s'élèlèvent à droite et à gauche de son fronton.

Nous avons rendu compte dernièrement de la traduction des OEuvres complètes du chanoine Christophe de Schmid, éditée par M. Michaud. Les éloges que nous avons donnés à cette utile collection ont reçu une sanction bien honorable pour l'éditeur; car M. l'Archevêque de Paris, après avoir fait examiner les opuscules déjà publiés, vient de les approuver et d'en recommander la lecture aux fidèles de son diocèse, non-seulement à cause de l'exactitude de la traduction, mais encore parce qu'ils ont paru au prélat très-propres à inspirer l'amour et la pratique des vertus chrétiennes. Nous nous empressons de faire connoître cette approbation donnée, le février, par M. l'Archevêque.

7

Diocèse d'Arras. - Deux personnes, la mère et la fille, qui habitent la commune de Pelves, viennent d'abjurer le protestantisme. La cérémonie a été présidée par M. le doyen Videlenne.

Diocèse de Bordeaux.

Le P. Lacordaire a repris, le 13 février, le cours de ses conférences dans la métropole de Bordeaux.

Diocèse de Cambrai. - MM. les vicaires - généraux capitulaires ont publié, le 14 février, un Mandement, où ils annoncent que Mgr Pierre Giraud, préconisé archeveque de Cambrai, fera son entrée le jeudi 24 dans sa ville épiscopale. Après avoir invité les fidèles à remercier le ciel d'avoir accordé au

[blocks in formation]

» Cette disposition salutaire, comme la foi qui en est le principe, est un don de Dieu. Nous le solliciterons, N. T.-C. F., ce don précieux, par l'intercession de la très-sainte Vierge, notre patronne puissante et pleine de clémence. Nous demanderons, pour notre excellent archevêque, suivant l'ardent désir qu'il nous exprime, ce que le grand apôtre recommandoit aux prières des fidèles, que Dieu ouvre à sa parole et à tout son ministère évangélique une entrée favorable. Ce don céleste sera un gage assuré des fruits les plus heureux pour nous, et de la plus précieuse consolation pour le pasteur, qui ne veut signaler son passage parmi nous que par des bienfaits..

Diocèse de Marseille. Nous avons annoncé que le sacre de M. l'évêque-élu de Viviers étoit fixé au dimanche 6 mars. Il aura lieu à Marseille dans l'église de SaintCannat, qui a été choisie avec raison comme la mieux appropriée à la grandeur et à la pompe d'une semblable cérémonie. Nous avons ajouté qu'aucun évêque n'avoit été sacré à Marseille depuis près de deux siè cles. Le dernier fut M. de Vintimille, alors nommé au siége de Marseille et qui mourut archevêque de Paris. Ce sacre eut lieu le 25 mai 1692, et il fut fait par l'évêque de Sisteron, assisté de ceux de Carcassonne et de Saint-Paul-TroisChâteaux.

Un imprimé relatif à la cérémonie qui se prépare présente les armoiries

emblématiques adoptées, suivant l'usage, par M. l'évêque-élu de Viviers. Elles portent la devise Pauperes evangelizantur, qui est celle du corps des missionnaires oblats et de Mgr de Mazenod, leur fondateur. Une autre devise, déroulée au-dessous, laisse lire ces mots : suaviter et fortiter (avec douceur et courage), et s'explique par les figures allégoriques de l'agneau et du lion qui reposent ensemble au pied de la croix. Ces armoiries parlantes ne pouvoient être plus évangéliques.

[blocks in formation]

bre de 5,000, s'en alarment. Ils trouveroient bien dur que cette poignée de protestans, grossie d'étrangers, vint plus tard à réclamer l'exécution de l'art. 45 du décret du 18 germinal an x (8 avril 1802),. et que les cérémonies extérieures de l'Eglise cessassent d'avoir lieu dans leur ville..

Diocèse de Pamiers, - Le dimanche de la Quinquagésime, un ouviier protestant, qui recevoit depuis long-temps des instructions de M. Sicre, curé de Foix, a fait abjuration et reçu le baptême sous conOn écrit de dition. M. Hubert Saint-Paul, viceprésident du tribunal, et mademoiselle Boyé, lui ont servi de parrain et de marraine. A la grand'messe, il a eu le bonheur de s'approcher, pour la première fois, de la table eucharistique.

«Le protestantisme fait des pertes nombreuses dans ce diocèse. Le 7 de ce mois, un jeune homme de 21 ans a abjuré

entre les mains de M. l'abbé Emel, premier vicaire de la paroisse. Il étoit anabaptiste. Sa mère l'avoit devancé dans le courant de l'été dernier.

Une veuve, tourmentée depuis long temps par ses doutes, et qui ne le cachoit pas, tomba malade il y a quelques mois. Sơn inquiétude croissant avec son mal, elle fit appeler le même abbé Emel qui reçut son abjuration. Elle est morte dans les plus grands sentimens de foi, et munie des sacremens de l'Eglise. Sa conversion a fait une profonde sensation parmi les protestans de Sarreguemines et des environs. Cette veuve étoit connue, bien que protestante, pour sa dévotion toute particulière à la sainte Vierge.

Deux autres protestans, mari et femme, tous deux avancés en âge, se font instruire en ce moment, et se préparent à abjurer très-prochainement.

Il est à remarquer que ces conversions se font dans le moment même où l'on songe sérieusement à construire un temple protestant à Sarreguemines, pour une cinquantaine de dissidens qui habitent cette ville. La demande qui en a été faite au ministre, a été renvoyée par lui au conseil municipal. L'avis de ce dernier a été favorable. Les catholiques, au nom

Diocèse de Sens. - De toute part, l'Eglise voit rentrer dans son sein plusieurs de nos frères séparés. Le dimanche de la Septuagésine, Frédéric Brenmenu, âgé de 32 ans, né en Bavière d'un père protestant et d'une mère catholique, a eu le bonheur de faire son abjuration et de recevoir le baptême sous condition dans l'église Saint-Eusèhe d'Auxerre. M. l'abbé Mazui, premier vicaire de la cathédrale, a vivement ému, par sa parole touchante, la foule attentive qui se pressoit auprès des fonts baptismaux. Le lendemain, Frédéric Brenmenn a reçu la bénédiction nuptiale.

VI

Diocèse de Valence. - On nous écrit:

« Le ciel dans sa miséricorde a procuré à la ville du Buis le bienfait d'une retraite, désirée et long-temps sollicitée par M. Arsac, curé archiprêtre de cette pa-, roisse.

• C'est au zèle de ce charitable pasteur, bien secondé par les autorités et les pa

roissiens, que l'on doit nous dirons pres | gies. étoit magnifique. Tout y rappeloit la

que la réédification de l'église du lieu ainsi que notre Journal en a donné les détails en 1857, t. xcv, p. 599. Mais c'éloit peu pour un pasteur. qui sent le prix des ames et qui a soif de leur salut, d'avoir ainsi relevé le temple matériel. M. le curé a pensé à rétablir un autre temp'e plus précieux encore, le temple spirituel. dans le cœur de ses ouailles.

» Les exercices donnés par MM. les abbés Jouve, Valuy et Chauvet se sont ouverts le 2.4 octobre dernier, et n'ont été terminés que le 28 novembre suivant. Aucun obstacle n'est venu arrêter le zèle des dignes apôtres: presque tont a cédé à l'ascendant de leurs vertus et à la force de leurs raisonnemens. M. Jouve a résolu avec M. Valuy les objections qu'on oppose aux dogmes sacrés de notre religion. Plusieurs fois ils ont porté le défi à l'impiété, et une instruction sur l'incrédulité a déterminé la conviction dans les intelligences.

>> On a vu des restitutions considérables, des réconciliations édifiantes, des mariages réhabilités, des impies convertis, des indifférens émus et réchauffés. Enfin un grand nombre d'hommes qui, depuis longues années, s'étoient opiniatrément éloignés des sacremens, y sont revenus avec foi.

• Outre les quatre communions générales, composées d'environ 3,000 personnes, on a vu presque chaque jour à la sainte table plusieurs fidèles accourus des villages voisins pour gagner les indulgences de la retraite.

» Les différentes cérémonies se sont faites dans un ordre admirable, et leur spectacle imposant a produit d'heureuses impressions sur le cœur des assistans.

» La consécration à Marie, le jour de la Toussaint à vêpres, a été ravissanté. L'église, qui est neuve et bien disposée, étoit encore embellie et illuminée dans toutes ses parties. La statue de la sainte Vierge, élevée au fond du sanctuaire sur un au

pureté, la grandeur de cette Vierge incomparable qui inspire une si douce confiance.

>> Le dimanche suivant, cutlieu la communion générale des femmes et l'amende honorable. Cette cérémonie fut si bellect si touchante, que dès-lors il y eut un élan général de retour vers Dieu. Les hommes vinrent en foule, et le dimanche d'après, jour de leur communion, ils s'approchérent en masse de la sainte table, recueillis et fervens comme des anges.

» Ce jour là, on fit la rénovation des vœux du baptême; troisième cérémonie, qui présenta un carractère différent et un autre aspect. Ce n'étoit plus dans les fidèles ce silence profond, ni ce recueillement d'un cœur humilié et brisé de douleur comme au jour de l'expiation: le bonheur étoit peint sur toutes les figures. Tout contribuoit à cette vive allégresse : la belle décoration du temple, et les ornemens des prêtres étoient le symbole de cette jubilation.

1

Arriva enfin la fête par excellence, le jour de la plantation de la croix, 21 novembre. Tout étoit préparé d'avance par le zèle infatigable de M. l'abbé Jouve et du pasteur de la paroisse. La cérémonie commença vers une heure, en présence d'une multitude d'étrangers. La procession étoit ouverte par trois ou quatre centsjeunes filles vêtues de la robe d'innocence. La croix, placée sur un brancard magnifique, étoit portée par plusieurs compagnies d'hommes et de jeunes gens de toutes les classes. distinguées par la couleur de leurs rubans, et qui se relevoient de distance en distance. Aux chants religieux des pénitens des confréries et d'un nombreux clergé, se mêloient les voix d'un chœur complet de jeunes gens, les accens d'une musique mélodieuse, et les détonations des boîtes. Les autorités en costume et la gendarmerie fermoient la marche. Lorsqu'à la suite d'un discours plein de feu et d'onc

tel orné de draperies couleur d'azur et de ❘tion prononcé, par M. l'abbé Jouve, le si lis, où brilloient des centaines de bou-gne du salut s'éleva majestueusement, il

fut salué par les cris de: Vive Jésus! Vive la Croix ! mille fois répétés...

[ocr errors]

Ainsi, grâce aux travaux des trois apô tres et de leurs dignes collaborateurs, le pasteur et le clergé de Buis ont la consolation de voir leur troupeau presque entièrement renouvelé. Le petit nombre de ceux qui n'ont pas profité de la retraite, n'en a pas moins été édifié, et plusieurs même, depuis la clôture, ont fini par céder à la grâce, se sont réconciliés avec Dieu, et en bénissent aujourd'hui le Seigneur. »

BELGIQUE. Il y a un an, l'épiscopat belge adressa aux trois branches de la législature une pétition

ÉTATS-SARDES. - Nous avons annoncé la mort du vénérable et saint pontife d'Aunecy. La mort de Mgr Rey, arrivée le 31 janvier, couvre de deuil le beau diocèse de saint François de Sales. La lettre suivante, qui parle de la maladie et des derniers momens du prélat, sera pour nos lecteurs un sujet d'édification:

« La mort de ce grand évêque a ressemblé à sa vie, ou plutôt elle a été en proportion de sa vie, car l'Esprit saint nous dit que le juste va en croissant dans sa carrière jusqu'au dernier jour: Justorum semita quasi tux splendens. Ce pieux prélat venoit d'être visité par une maladie

tendant à assurer l'existence légale de quatre mois, lorsqu'au commencement

de l'Université catholique de Louvain. Deax membres de la chambre des représentans formulèrent cette demande en proposition spéciale; 36 voix sur 44 l'adoptèrent dans les sections; et la section centrale, on figuroit M. Fallon, président de la chambre, l'adopta à l'unanimité. Cependant, la chambre des representans a entendu, le 15 février, la lecture d'une lettre où les évêques déclarent se désister de leur de mande.

• Notre pétition, y disent-ils, et la proposition de lui qui en a été la suite, devinrent l'objet d'interprétations et d'attaques aussi inattendues que peu fondées. On prétendit que nous voulions obtenir un privilége exclusif, et faire revivre d'anciens droits qui sont incompatibles avec nos lois; on chercha même à faire croire que nous voulions entraver la marche du gouvernement... Ces desseins, et d'autres plus absurdes encore, qu'on nous a prétés, étoient loin de notre pensée.

• Quoique nous restions convaincus de la justice de notre demande, nous nous sommes néanmoins décidés à la retirer, afin d'empêcher qu'on ne continue à s'en servir pour alarmer les esprits, exciter la défiance et troubler l'union qui est si nécessaire au bien-être de la religion et de la patrie..

:

de janvier ses indispositions prirent un caractère plus sérieux et plus alarmant. Le Seigneur vouloit, en augmentant ses

i

souffrances, lui accorder encore quelque temps pour épurer ses vertus et édifier tout ce qui l'environnoit. Il en profita dans le sens des miséricordes divines, et accomplit ce double but qu'avoit eu le Seigneur en prolongeant son péler nage. Bientôt, voyant que la vie lui échappoit, et voulant d'ailleurs édifier les siens jus qu'à la fin, il demanda à recevoir les derniers secours et les dernières consolations de cette religion sainte qu'il avoit tant honorée pendant sa vie. Il n'y a rien de grand. comme le grand évêque d'Annecy sur son lit demort, en face deson Sauveur qui doit bientôt le juger, en face de ses prêtres et de son clergé à qui il présente l'image de Jésus-Christ crucifié, en face de son tré-' pas qu'il attend avec calme et confiance; il n'y a rien de grand comme son ame à ce moment si triste et si solennel: il demande pardon de ses fautes et de ses torts; il donne à chacun les conseils et les avertissemens que lui suggère sa position, et à tous sa bénédiction et son dernier adicu.

» Mais, au milieu d'une scène si déchirante el qui m'a fait, verser un torrent de larmes, ainsi qu'à tous les assistans, il s'est montré au-dessus de toutes les émotions.

« PrécédentContinuer »