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une nouvelle Eglise sous le pa-servations critiques sur l'éducation, tronage de saint Austremoine, pre- publiées en 1815, et doyen d'âge du mier évêque de Clermont et premier chapitre, vient de mourir à 84 ans. missionnaire de la belle Limagne. Il avoit refusé le serment et émigré. C'est une nouvelle société à créer

sous tous les rapports: aussi les missionnaires se proposent-ils d'établir une imprimerie dans leur mission de l'Océanie.

Diocèse de Lyon. - M. l'évêque d'Agra, convaincu que la foi feroit dans l'Inde des progrès plus rapides si l'on pouvoit procurer aux femmes indiennes des institutrices chrétiennes, s'est adressé au chef de l'Eglise pour demander ce secours au dévouement de quelque congrégation religieuse d'Europe. Le Pape a jeté les yeux sur Lyon, berceau de l'œuvre de la Propagation de la Foi. Les Dames du Cœur de Jésus et de Marie, qui dirigent avec succès un pensionnat et une Providence sur le plateau de Fourvières, ont accepté avec empressement cette mission. Six sujets de leur maison se sont embarquées à Marseille pour se rendre à Calcutta par la mer Rouge. Cette petite colonie est composée de deux Françaises, deux Espagnoles, une Allemande et une Anglaise.

- La Propagation de la Foi vient de former à Lyon une collection qui renferine déjà quelques objets précieux venus de ces terres lointaines où nos missionnaires évangélisent. Il y a là des témoignages vivans des triomphes du christianisme et du courage qu'il inspire; il y a là comme des trophées que la foi a conquis à la science.

Diocèse de Marseille - Après avoir passé quelques jours à Alger, Mgr Dupuch est revenu à Marseille, d'où il se rend à Rome. M. l'évêque de Nancy l'y a précédé.

Diocèse de Rouen. - Par arrêté du ministre de l'Instruction publique, en date du 17 février, MM. Labbé et Lefebvre sont charges, le premier du cours d'éloquence sacrée, et le second du cours d'Ecriture sainte, à la Faculté de théologie de Rouen.

Diocèse de Viviers. - Le pont suspendu de Bourg-Saint-Andéol, emporté par l'inondation de 1840, ayant été rétabli, les ingénieurs, les magistrats et les habitans notables ont prié M. le curé de le bénir, le 18 décembre. Après avoir, dans une courte allocution, montré la religion s'associant avec le génie de l'homme pour produire les merveilles qui excitent notre admiration, le pieux pasteur s'est écrié:

1..

« Puisse, Messicurs, ce pont sur lequel nous allons appeler les bénédictions du Seigneur, être fermé et inébranlable au milieu des tempêtes qu'il aura à essuyer! Puisse-t-il être préservé de nouveaux malbeurs, et demeurer comme un monument éternel de bonheur et de félicité pour cette paroisse; un gage de reconnoissance et d'amour envers Dieu; un témoignage perpétuel des sentimens honorables de mes concitoyens, et un emblême significatif de ce passage, pour le vrai chrétien, du temps à l'éternité!.

ANGLETERRE. On lit dans le

Sun:

« Une chapelle catholique richement dotée va bientôt être érigée à Windsor, pour la commodité spéciale des catholiques romains, qui font maintenant ou qui feront désormais partie de la suite de Sa Majesté. Cette nouvelle sera bien venue des princes et des ambassadeurs

Diocèse de Quimper. - M. Le Gac, étrangers professant la religion catholichanoine de Quimper, auteur d'Ob-que, qui étoient obligés jusqu'à présent,

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HOLLANDE. - Le cointe de Liedekerke-Beaufort, envoyé du roi des Pays-Bas à Rome, avoit été appelé à La Haye pour négocier avec Mgr Capaccini. Le prélat ayant quitté cette capitale, le comte est retourné à son poste; mais le gouvernement n'a pas encore jugé convenable de publier le résultat des négociations, silence dont la presse hollandaise s'étonne et s'irrite.

ESPAGNE.- La démarche de M. Vallejo paroît avoir donné à réfléchir au régent. De l'avis du conseil des ministres, il se seroit déterminé, dit-on, à retirer le projet de loi schismatique présenté aux cortès. - Le 2 février, jourdela Purification, un alcade, tenant à la main un passeport, se présenta devant l'evèque de Calahorra, lui enjoignant de partir pour Majorque le jour même. On chercha donc une barque: il ne s'en trouva qu'une de celles qui sont appelées land, laquelle, servant au trafic des porcs, étoit sale et dégoûtante, dépourvue d'ailleurs de chambre d'habitation | chèvementde la cathedrale: tous les

PRUSSE. La ville de Cologne a célébré, le 14 février, par une magnifique procession, la reprise active des travaux qui ont pour objet l'a

aits et métiers de Cologne figuroient dans cette fête populaire. De son côté, le roi de Bavière vient d'engager ses sujets à s'intéresser à l'achèvement de la cathédrale de Cologne, l'une des merveilles de la patrie commune des Allemands. Les travaux du dôme de Cologne prennent, dans les circonstances actuelles, un caractère

convenable. Le respectable prélat y entra le soir, et, malgré le mauvais temps, ou l'obligea à sortir du port. Le frèle bateau passa toute la nuit en pleine mer. Soutenu par la force des marins, il put quelque temps résister; mais enfin les matelots, brises par la lassitude, l'abandonnèrent à la fureur des flots, et il fut jeté sur la côte, où il se seroit rompu en mille | politique, et le comité central re

çoit des souscriptions et des envois | des indigènes, dont il a fait un sujet de matériaux des différentes contrées de l'Allemagne.

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Le gouvernement du canton de Lucerne a adressé ane circulaire Etats confédérés

aux

d'étude tout spécial. Ce saint prêtre a opéré un nombre considerable de conversions. Il prèche en talmud et sa paroisse se compose déjà de dix mille convertis.

Les missionnaires des autres con

pour protester contre la liquidation fessions peuvent être bien intendes biens des couvens d'Argovie, tionnés; mais ils montrent peu comme contraire à un arrèté formel d'intelligence dans leurs rapports de la diète. Après avoir manifesté avec les indigènes, dont ils sont sa surprise sur le silence que garde profondément haïs. Le clergé cale vorort présence des événe-tholique tolère avec douceur les mens qui se passent en Argovie,

en

Lucerne invite sérieusement le vo

rort, conme pouvoir exécutif de la confédération, à prendre les mesures nécessaires pour que les arrètés de la diète, concernant les biens des couvens, soient scrupuleusement respectées.

habitudes locales qui peuvent être tolérées; les protestans croient au contraire avoir tout obtenu quand

ils ont blâmé et condamné des usa

ges conservés par les Indiens avec un religieux respect.

Un prêtre indigène, favori du roi des Birmans, s'est tout récemment converti. C'est un hoinine de talent et dont on vante les excellentes qualités. Le fils aîné du roi est allé lui

- Le même gouvernement a écrit à l'évêque de Bâle qu'il a modifié la loi sur l'instruction primaire dans un sens catholique, et nommé vingt- rendre visite dans la maison des six inspecteurs, tous prètres distin- missionnaires catholiques, auxquels gués, qui se concerteront avec le il a remis de la part de son père des présens comine gage d'affection.

comité d'enseignement pour impri

mer une direction morale à l'éducation. L'évêque est prié de venir visiter le canton, et on lui donne l'assurance qu'on secondera toutes les mesures qu'il jugera convenable d'adopter.

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POLITIQUE, MÉLANGES, ETC.

Nous sommes loin de l'époque où un Sage de la Grèce désiroit que sa maison

fût de verre, pour qu'on pût voir tout ce qu'il faisoit. C'est un genre d'envie qui, selon toute apparence, ne doit pas venir à l'honorable M. de Marsillac, s'il est

vrai, comme on le dit, qu'il ait fait l'autre jour la proposition de fermer aux journalistes la tribune qu'on leur accorde dans la chambre des députés.

Quoique Bonaparte aimât autant qu'un autre que le linge sale fût lave en famille, il n'alla pas, néanmoins, jusqu'à s'aviser d'un pareil expédient. Mais à cela près qu'il vouloit avoir l'air de sauver les apparences et les formes, ses idées là dessus ne laissoient pas que de se rapprocher de celle de M. de Marcillac. Seulement nous croyons que sa méthode valoit mieux que le système de l'honorable député; ét c'est pour cela qu'il nous saura gré sans doute de Ini apprendre en quoi elle consistoit. | d'aller comme elles vont sous les gouver

Vouloit-il, par exemple, que la véri é fût complètement travestie et dénaturée, et que la publicité se pliât à ses vues, comme dans le célèbre procès de Georges Cadoudal et du général Moreau; il ordonnoit que tous les journalistes fussent enfermés dans une pièce secrète de la pré. fecture de police, pour y écrire sous la dictée d'un chef de bureau, le compterendu des audiences du tribunal criminel. Ils venoient d'assister aux débats, ils savoient très-parfaitement tout le contraire de ce qu'on leur dictoit. Mais c'étoit la version qui leur étcit donnée par ordre de Bonaparte, qu'ils étoient tenus de recueillir et de publier littéralement.

nemens révolutionnaires, il n'y aura bientôt plus de médecins qui ne soient en état de traiter leurs malades tout aussi bien qu'ils sont traités aujourd'hui par ceux qui les mettent au régime où nous les voyons.

PARIS, 21 FÉVRIER.

Une lettre de Vienne, du 10 de ce mois, porte que la guérison de Mgr le duc de Bordeaux est maintenant si bien assurée et si complète, qu'il ne reste plus la moindre incertitude à cet égard. Le prince marche dans son appartement, monte et descend un escalier fort élevé sans fatigue, sans embarras, et appuyé sur le bras d'une seule personne qui sert bien moins à le soutenir qu'à lui donner la sécurité

C'est cette manière de faire écrire l'histoire, que nous proposons aux sages méditations de M. de Marcillac; persuadés dont on a besoin dans ces premiers mo

qu'il y trouvera l'équivalent de ce qu'il cherche, sans être obligé de recourir à un expédient aussi vulgaire que le sien, el qui demande aussi peu d'imagination.

Quand on observe ce qui se passe dans les pays révolutionnaires, on finit par n'être pas très-étonné, que la démocratie attende son tour, et qu'elle ne désespére pas de faire aussi bien les choses que certains gouvernemens dont elle se constitue

mens.

C'est hier 20 février qu'a expiré le terme convenu pour l'échange des ratifications du traité relatif à la traite des noirs. Le Morning-Post du 18 annonce que la ratification de la part de la France a été différée, et que le gouvernement français a demandé des modifications qui sont encore en question. Le gouvernement des Etats-Unis a déclaré, dit-on, qu'il ne se soumettroit aux conséquences du droit de visite, ni de la part de l'An

la rivale. N'auroit-elle sous les yeux que gleterre, ni de la part de la France, ni de

l'exemple de l'Espagne et du Portugal, elle peut certainement avoir la prétention de ne pas faire aux pays où elle s'établiroit un sort plus mauvais que celuilà, ni une vie plus agitée, plus orageuse et plus changeante.

Quelle existence misérable! quelle ambition! quelles secousses incessantes! quels budgets, et quelle ruine! Anarchie pour anarchie, malheurs pour malheurs, épuisemens pour épuiseniens, comment la démocratie ne seroit-elle pas tentée d'offrir aussi son contingent de désordre et son désastreux savoir, par l'espérance

de ne pas faire pire?

Oui, pour peu que les choses continuent

toute autre des parties contractantes.

Lors de la discussion de la proposition de M. de Golbéry dans les bureaux de la chambre des députés, M. de Marsillac a, dit-on, demandé la suppression de la tribune des journalistes. On n'ira peut-être pas jusque là; mais l'interdiction du compte-rendu des séances pourroit être amenée insensiblement par des procès en infidélité de rédaction.

Voici la liste des commissaires nom. més pour l'examen de la proposition de M. de Golbéry: MM. le vicomte Lemercier, Thil, Leprévost, de Jussieu, Roger (du Loiret), Denis, Guilhem, Hervé, LasCases fils.

cen.

- La commission des chemins de fer ( dont 7 de campagne, fondues à Tlemse compose de MM. Harlé, Saunac, Lamartine, Tesnières, Duvergier de Hauranne, Dufaure, Lasnyer, Doguereau, Benoist.

>> Quinze tribus nous ont fait leur soumission.

» L'émir est sur la terre du Maroc, près de la frontière.

» Nous faisons des progrès rapides dans

Le ministre de la guerre présentera incessamment à la chambre des pairs un nouveau projet de loi sur le recrutement | l'ouest. » et la réserve.

On assure que, la semaine prochaine, M. Odilon-Barrot présentera à la chambre des députés une propositiontendant à faire reviser les lois de septembre.

MM. Chamaraule et Joly doivent déposer une proposition tendant à faire retirer aux préfets la composition de la liste du jury.

- M. le marquis de Dalmatie, ambassadeur de Sardaigne, est parti pour sa résidence. Son absence de la chambre des députés paroît ne devoir durer que deux mois.

- On lit dans le Moniteur parisien :

• Quelques feuilles ont signalé la présence de Cabrera à Paris. Nous croyons pouvoir assurer que l'ex-général carliste n'est point dans la capitale. »

On lit dans le Droit :

• Les journaux annoncent que M. Lehon, ministre plénipotentiaire de Belgique, a été mis en disponibilité sur sa demande; on assuroit aujourd'hui au Palais qu'une réunion prochaine de créanciers doit avoir lieu, dans laquelle des propositions doivent, dit on, être faites

en son nom..

La cour de cassation a rejeté le pourvoi des vingt-sept individus condamnés par la cour d'assises des Bouches-duRhône, comme ayant pris part au complot dit de la Villette.

- Les nouvelles d'Alger parvenues au gouvernement sont excellentes. On lit dans le Messager :

« Le fort de Sebdon ou la Frasna, à dix lieues sud de Tlemcen, a été détruit de fond en comble le g. C'étoit la dernière place de la seconde ligne de l'émir. » L'ennemi, dans cette campagne, nous a laissé en fuyant, 14 pièces de canon,

NOUVELLES DES PROVINCES.

Les travaux du chemin de fer de Paris à Rouen sont en activité sur les communes de Saint-Pierre-d'Autine, SaintJust et Saint-Marcel, à un kilomètre de Vernon (Eure). et sous peu des ouvriers seront répandus sur toute la ligne qui traverse cette contrée.

Une sorte d'émeute a eu lieu le 16 à Condé (Nord), à l'occasion d'une nouvelle entreprise de bateaux destinés à remonter l'Escaut à l'aide de chevaux. Les ouvriers halteurs se sont promenés par la ville en chantant et deinandant du pain, puisqu'on leur ôtoit leur ouvrage. Mais un déploiement de forces, prescrit par l'autorité, a rétabli l'ordre.

Les chefs d'ateliers de la fabrique de Lyon, au nombre de 4,000, ont signé une pétition à la chambre des députés, pour réclamer la réforme de l'institution des prud'hommes.

- Les 17 et 18, la cour d'assises du Puy-de Dôme a continué à entendre les témoins dans l'affaire des troubles de septembre. Le caractère des faits généraux demeure tel qu'il a été présenté à l'époque des événemens. Quant aux faits particuliers, il est très-difficile de les suivre.

Un mot du procureur-général nous a frappés. dans l'audience du 16. On discutoit sur le point de savoir si, avant une décharge de la troupe de ligne, les sommations avoient été faites. Le témoin déclaroit que l'ordre de charger les armes avait été donné et exécuté.

M. le procureur-général : Les armesontelles été chargées ostensiblement? - Le témoin : Oui, monsieur. M. le procureur général : C'est la meilleure sommation..

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