Oeuvres complètes, Volume 8L. Hachette, 1865 |
Expressions et termes fréquents
agréable aimable aimoit aise Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin bientôt c'étoit Chambéry charmante Chenonceaux cher chose clavecin cœur comte connoissance connoître Devin du village devoit Diderot dîner dire disoit donner donnoit Eaubonne enfans enfin étoient étois étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm heureux holbachique homme j'ai j'allai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jeune jour l'abbé l'autre l'Ermitage laisser laissoit lettre livres longtemps m'avoit m'en m'eût maison maître maman Margency ment mieux Mlle Mme d'Épinay Mme d'Houdetot Mme de Larnage Mme de Luxembourg Mme de Warens Mme Dupin moi-même monde Mont-Louis Montmorency musique n'en n'y avoit parler parloit paroissoit passer passion peine personne plaisir pouvoit premier prendre prenois presque quelquefois rendoit reste rien Saint-Andiol Saint-Lambert sembloit sentimens sentir sentois seroit seul sorte souvent talens tête Thérèse trouvai trouvois venoit Voilà vouloit voulut voyage voyois
Fréquemment cités
Page 303 - L'impossibilité d'atteindre aux êtres réels me jeta dans le pays des chimères, et ne voyant rien d'existant qui fût digne de mon délire, je le nourris dans un monde idéal que mon imagination créatrice eut bientôt peuplé d'êtres selon mon cœur.
Page 79 - De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui demandent du travail qu'à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les lettres, genre dont je n'ai jamais pu prendre le ton, et dont l'occupation me met au supplice. Je n'écris point de lettres sur les moindres sujets qui ne me coûtent des heures de fatigue, ou, si je veux écrire de suite ce qui me vient, je ne sais ni commencer ni finir; ma lettre est un long et confus verbiage; à peine m'entend-on quand on...
Page 107 - J'allai à Vevay loger à la Clef, et pendant deux jours que j'y restai sans voir personne, je pris pour cette ville un amour qui m'a suivi dans tous mes voyages, et qui m'ya fait établir enfin les héros de mon roman".
Page 158 - Comment ferai-je pour prolonger à mon gré ce récit si touchant et si simple, pour redire toujours les mêmes choses, et n'ennuyer pas plus mes lecteurs en les répétant que je ne m'ennuyois moi-même en les recommençant sans cesse?
Page 158 - Mon imagination, qui dans ma jeunesse alloit toujours en avant, et maintenant rétrograde, compense par ces doux souvenirs l'espoir que j'ai pour jamais perdu. Je ne vois plus rien dans l'avenir qui me tente; les seuls retours du passé peuvent me flatter...
Page 289 - ... mettre ou maintenir l'âme dans l'état le plus favorable à la vertu. Que d'écarts on sauverait à la raison, que de vices on empêcherait de naître, si l'on savoit forcer l'économie animale à favoriser l'ordre moral qu'elle trouble si souvent!
Page 247 - Cependant cet ouvrage, plein de chaleur et de force, manque absolument de logique et d'ordre; de tous ceux qui sont sortis de ma plume, c'est le plus faible de raisonnement et le plus pauvre de nombre et d'harmonie; mais avec quelque talent qu'on puisse être né, l'art d'écrire ne s'apprend pas tout d'un coup.
Page 121 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.