Les prosateurs français, recueil de morceaux choisis, avec une notice biogr. et critique sur chaque auteur, par A. Roche1845 |
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... nature ne endure mutations soubdaines sans grande violence .... Pour mieulx ce faire , l'introduisoyt ès compaignies des gens sçavans qui là estoyent , à l'émulation desquelz luy creut l'es- perit et le desir d'estudier aultrement , et ...
... nature ne endure mutations soubdaines sans grande violence .... Pour mieulx ce faire , l'introduisoyt ès compaignies des gens sçavans qui là estoyent , à l'émulation desquelz luy creut l'es- perit et le desir d'estudier aultrement , et ...
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... , propriété efficace , et nature de tout ce que leur estoyt servi à table . Du pain , du vin , de l'eaue , du sel , des viandes , poissons , fructz , herbes , racines , et de l'apprest d'ycelles . Ce que faisant 3 SEIZIÈME SIÈCLE . 25.
... , propriété efficace , et nature de tout ce que leur estoyt servi à table . Du pain , du vin , de l'eaue , du sel , des viandes , poissons , fructz , herbes , racines , et de l'apprest d'ycelles . Ce que faisant 3 SEIZIÈME SIÈCLE . 25.
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... subsiste éter- nellement et triomphe enfin de ses ennemis , parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même . ( 12o lettre provinciale . ) IMMENSITÉ ET PETITESSE DE LA NATURE . La première chose DIX - SEPTIÈME SIÈCLE . 55.
... subsiste éter- nellement et triomphe enfin de ses ennemis , parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même . ( 12o lettre provinciale . ) IMMENSITÉ ET PETITESSE DE LA NATURE . La première chose DIX - SEPTIÈME SIÈCLE . 55.
Page 56
... nature de four- nir . Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature : nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces . Nous avons beau enfler nos conceptions , nous n'en- fantons que ...
... nature de four- nir . Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature : nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces . Nous avons beau enfler nos conceptions , nous n'en- fantons que ...
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... nature dans l'enceinte de cet atome imperceptible ... qu'il se perde dans ces merveilles , aussi étonnantes par leur petitesse que les autres par leur étendue . Car qui n'admirera que notre corps , qui tantôt n'était pas perceptible ...
... nature dans l'enceinte de cet atome imperceptible ... qu'il se perde dans ces merveilles , aussi étonnantes par leur petitesse que les autres par leur étendue . Car qui n'admirera que notre corps , qui tantôt n'était pas perceptible ...
Expressions et termes fréquents
âme arbres assez avez beau Bossuet brillant bruit Caligula chants charme choses ciel cœur CONNÉTABLE consoler corps coup cour d'Alembert délices DÉMOCRITE Denis DIDEROT Dieu dire discours donner douleur enfants enfin ennemis esprit eût femme Fénelon fleurs force François Ier Génie du Christianisme gens gloire goût guerre HÉRACLITE Histoire hommes humain idées instant j'ai j'avais j'étais jamais JEAN-JACQUES joie jour jusqu'à l'esprit l'histoire l'homme laisse larmes lettres Lettres Persanes livre long-temps Louis XIV lui-même madame Madame d'Épinay madame de Maintenon main maître malheureux MARQUIS DE VAUVENARGUES ment milieu mille mœurs monde Monsieur mort mourir n'avait naquit nature nuit ouvrages parler parole passé pauvre pensées père peuple philosophie pieds plaisir pleurer porte Prangin premier prince qu'un quelquefois raison regards reste rien rois saint sais sang semble sentiment sera seul siècle Socrate soleil sort style talent terre tête tion triste trouve Turenne Vatel venait vérité vertu voilà voix yeux
Fréquemment cités
Page 110 - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance...
Page 123 - Au lieu de déplorer la mort des autres , grand prince , dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; DE LOUIS DE BOURBON. heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe , et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 412 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Page 296 - Le flux et le reflux de cette eau, son- bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser.
Page 113 - Saint-Cloud de toutes parts; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris, partout on voit la douleur et le désespoir, et l'image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré...
Page 296 - Quand le soir approchait je descendais des cimes de l'île et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l'agitation de l'eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu.
Page 122 - ... de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui promettait la victoire ; non, je ne veux rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître.
Page 293 - Alors, l'esprit perdu dans cette immensité, je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas: je me sentais, avec une sorte de volupté, accablé du poids de cet univers, je me livrais avec ravissement à la confusion de ces grandes idées, j'aimais à me perdre en imagination dans l'espace; mon cœur resserré dans les bornes des êtres s'y trouvait trop à l'étroit, j'étouffais dans l'univers, j'aurais voulu m'élancer dans l'infini.
Page 93 - Rohan et madame d'Hauterive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche, et qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la, je vous le donne en trois ; jetez-vous votre langue aux chiens ? Hé bien ! il faut donc vous la dire : M.
Page 326 - C'est par cette raison que ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu'ils parlent très bien, écrivent mal; que ceux qui s'abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu'ils ne peuvent soutenir ; que ceux qui craignent de perdre des pensées isolées, fugitives, et qui écrivent en différents temps des morceaux détachés, ne les réunissent jamais sans transitions forcées ; qu'en un mot il ya tant d'ouvrages faits de pièces de rapport, et si peu qui soient fondus d'un seul...