fère de son authentique qu'en deux points: - il comprend, au grave de sa finale, une note de plus dans son ambitus : Finale il ne fait généralement pas de cadences intérieures sur ré. L'autre, qui correspond au mixolydien antique, a pour base si naturel. C'est le seul des deux qui mérite le nom de mode grave. On sait que la plus grave des harmonies ou gammes diatoniques antiques était la mixolydienne. Ce mode, réduit à son ambitus le plus strict, n'embrasse qu'une quinte : Il est peu usité dans le chant heirmologique. Dans le chant stichirarique, il est d'un emploi plus fréquent. Il peut arriver que son étendue sorte de la limite du pentacorde à l'aigu et au grave, et dépasse l'octave de deux ou trois notes. Dans ce cas, il est à remarquer qu'il ne perd pas le caractère qui lui est propre; il ne module pas et conserve toujours les mêmes intervalles. Finale. # Le sol de l'octave supérieure obéit à la loi d'attraction, et s'abaisse d'un quart de ton en descendant sur le fa. Dans un certain nombre de chants il arrive que le mode grave fait ses cadences intérieures sur le ré. Dans ce cas, il participe à la fois du premier mode et du troisième plagal et prend le nom de πρωτόβαρος (premier-grave). Mélodies du troisième mode plagal (avec fa pour base). (1) Les ex. 1, 2 et 3 nous ont été donnés, transcrits à l'européenne, par M. Aphtonidis. 2 HYMNE DU GRAND SAMEDI. Lève-toi, Dieu, pour juger la terre, car tu n'auras pas ta part d'héritage dans toutes les nations. 3 HYMNE DU GRAND DIMANCHE. Quel Dieu est grand comme le nôtre? Tu es le seul Dieu qui fasse des choses merveilleuses. Mélodies du troisième mode plagal (avec si pour base). (1) Les ex. 1, 2 et 3 ont été écrits par nous à Khalki, sous la dictée de M. Tantalidis. La première de ces deux hymnes doit se chanter au lever du soleil. Gloire à toi qui as montré la lumière! Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre et bonne volonté aux hommes! Mémes paroles. 2 3 Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes volontés. Observations sur le troisième plagal, avec si pour base Tout d'abord, nous ne saurions admettre avec les Byzantins que le mode grave, ayant si pour base, puisse avoir pour ison la même note si. Nous invoquerons ici l'autorité de M. Gevaert qui, dans sa Théorie de la musique de l'antiquité, considère le mode mixolydien (qui n'est autre |