ChateaubriandCalmann-Lévy, 1912 - 346 pages |
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... dit , « la vie lui fut infligée » . Ne faites pas attention et ne vous désolez pas ; cette vie fut , en effet , l'une des plus magnifiques que l'on connaisse , et Dieu sait s'il ... il ait excessivement souffert . Il a été triste , oui ...
... dit , « la vie lui fut infligée » . Ne faites pas attention et ne vous désolez pas ; cette vie fut , en effet , l'une des plus magnifiques que l'on connaisse , et Dieu sait s'il ... il ait excessivement souffert . Il a été triste , oui ...
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... il devait régner et plaire . « Cette dure éducation , dit - il , a imprimé à mes sentiments un caractère de mélancolie . >> << On me livra , dit - il encore , à une enfance oisive . » Oisive , mais libre et très peu surveillée . A Saint - ...
... il devait régner et plaire . « Cette dure éducation , dit - il , a imprimé à mes sentiments un caractère de mélancolie . >> << On me livra , dit - il encore , à une enfance oisive . » Oisive , mais libre et très peu surveillée . A Saint - ...
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... Il nous dit aussi que sa ferveur religieuse se ralentit alors ; et je le crois sans peine . A Combourg , où il a presque toujours passé ses vacances , il fait , ses premières études finies , un séjour un peu long . Combourg est un ...
... Il nous dit aussi que sa ferveur religieuse se ralentit alors ; et je le crois sans peine . A Combourg , où il a presque toujours passé ses vacances , il fait , ses premières études finies , un séjour un peu long . Combourg est un ...
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... il rêve ; elle lui dit « Tu devrais peindre tout cela . » Ils s'amusent et s'entraînent tous deux à être tristes de cette tristesse « qui a fait , dit - il , mon tourment et ma félicité » . : Comment , ayant cette amie à son côté ...
... il rêve ; elle lui dit « Tu devrais peindre tout cela . » Ils s'amusent et s'entraînent tous deux à être tristes de cette tristesse « qui a fait , dit - il , mon tourment et ma félicité » . : Comment , ayant cette amie à son côté ...
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... il est beaucoup moins sévère , et pour Chamfort et pour les autres . C'est qu'il a assisté , et de tout près , aux ... dit - il , ajoutaient à l'intérêt de ce désordre . « Le genre humain en vacances se promène dans les rues ...
... il est beaucoup moins sévère , et pour Chamfort et pour les autres . C'est qu'il a assisté , et de tout près , aux ... dit - il , ajoutaient à l'intérêt de ce désordre . « Le genre humain en vacances se promène dans les rues ...
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Expressions et termes fréquents
Aben-Hamet aime âme amour Arzane assez Atala beau beauté Bonaparte briand Céluta Chactas charme Chateau Chateaubriand chose chrétien cœur Combourg Congrès de Vérone crois Cymodocée d'Atala d'écrire d'être démon Dieu dire dit-il dix-huitième siècle écrit écrivain écrivait Égypte enfin ennui Eudore femme fille Fontanes Fort Rosalie frère Génie du christianisme gloire goût guerre d'Espagne homme j'ai jamais Jean-Jacques jeune Joubert jour l'amour l'auteur l'empereur l'Essai l'histoire l'homme l'Itinéraire lettres littérature livre Londres Louis XVIII Lucile lui-même madame de Beaumont madame de Chateaubriand madame de Staël madame Récamier malheur Martyrs mélancolie Mémoires d'outre-tombe ment monde mort mystère n'avait Nadab Napoléon Natchez Obermann Outougamiz païenne paraît passé passions pensée peut-être phrase plaisir poésie politique premier presque raconte religion René Restauration reste rêve Révolution rien roman Rousseau Sainte-Beuve saints semble Senancour sentiments sera seul sœur solitude songe sorte surtout teaubriand tion tristesse trouve vanité Velléda vierge voilà volupté voyage vrai
Fréquemment cités
Page 40 - ESSAI HISTORIQUE, POLITIQUE ET MORAL SUR LES RÉVOLUTIONS ANCIENNES ET MODERNES CONSIDÉRÉES DANS LEURS RAPPORTS AVEC LA RÉVOLUTION FRANÇAISE DE NOS JOURS, OU EXAMEN DE CES QUESTIONS I I.
Page 282 - Être éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions , qu'ils gémissent de mes indignités , qu'ils rougissent de mes misères °. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise , s'il l'ose , Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 267 - Le Roi est le chef suprême de l'Etat, il commande les forces de terre et de mer, déclare la guerre, fait les traités de paix, d'alliance et de commerce, nomme à tous les emplois d'administration publique, et fait les règlements et ordonnances nécessaires pour l'exécution des lois et la sûreté de l'Etat.
Page 134 - Je n'ai point cédé, j'en conviens, à de grandes lumières surnaturelles : ma conviction est sortie du cœur; j'ai pleuré et j'ai cru.
Page 207 - C'est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'Empire ; il croît inconnu auprès des cendres de Germanicus , et déjà l'intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde.
Page 113 - Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie! Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté et comme possédé par le démon de mon cœur.
Page 112 - J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Page 112 - Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces 35 régions inconnues que ton cœur demande.
Page 104 - Tantôt nous marchions en silence , prêtant l'oreille au sourd mugissement de l'automne , ou au bruit des feuilles séchées que nous traînions tristement sous nos pas ; tantôt , dans nos jeux innocents, nous poursuivions l'hirondelle dans la prairie , l'arc-en-ciel sur les collines pluvieuses ; quelquefois aussi nous murmurions des vers que nous inspiroit le spectacle de la nature.
Page 22 - Liberté primitive, je te retrouve enfin ! Je passe comme cet oiseau qui vole devant moi, qui se dirige au hasard, et n'est embarrassé que du choix des ombrages. Me voilà tel que le Tout-Puissant m'a créé, souverain de la nature, porté triomphant sur les eaux, tandis que les habitants des fleuves accompagnent ma course, que les peuples de l'air me chantent leurs hymnes, que les bêtes de la terre me saluent, que les forêts courbent leur cime sur mon passage.