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ebvre..

orfèvre.

orfevre.

orfévre

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époux..

espoux.

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époux..

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les mots français avec celle de l'Académie en 1835. Le guillemet () indique l'absence du mot.

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paien.

payen.

beuf.

bœuf.

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fidéle.

fidelle.

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païen

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fidèle.

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parrain.

id.

id.

marraine

id.

id.

quarré ou carré carré.

id.

id.

échelle

id.

allaicter.

allaiter

id.

id.

id.

id.

id.

étoile.

id.

abbatre.

abattre.

id.

abbréger

abréger.

id.

id.

id.

id.

id.

id.

id.

id.

id.

dompter

solemnité

ou solennité

id.

solennité

colonne.

colomne.

ia.

colonne.

id.

lleuret contrôleur

controlleur

contrôleur..

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id.

Aleur

re.

connoître

connoistre.

id.

connoître.

connaître

aparoitre

id.

apparoistre, ap-
paroître, appa-
roir, t. d. pal.
id.

apparoistre, ap- apparoître, ap- apparaître

paroir

paroir

id.

id.

id.

id.

id.

id.

id.

id.

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id.

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mie qu'en 1740, en partie qu'en 1835, et qu'il en reste même une certaine part en instance devant l'Académie de 1868.

En 1685 parut à Lyon chez Pierre Guillemin, en 1 vol. in-folio, un Dictionnaire général et curieux, contenant les principaux mots et les plus usitez en la langue françoise, leurs définitions, divisions et étymologies par César de ROCHEFORT. L'ouvrage eut peu de succès, et partant peu d'influence. Son orthographe ne se distingue par rien de particulier de celle des dictionnaristes de son temps.

Antoine FURETIÈRE, chassé de l'Académie française en 1685 et mort en 1688, a laissé un Dictionnaire universel qui ne parut qu'en 1690, à Roterdam. Bien qu'il soit antérieur comme date de publication à la première édition de l'Académie, il est facile de s'assurer qu'il a beaucoup profité des discussions et des travaux de la compagnie auxquels il avait eu part lui-même. Son orthographe, loin d'être, comme celle de Richelet, en progrès marqué sur celle du Dictionnaire de l'illustre Société, est plus inconséquente et moins régulière.

Il m'a paru utile de résumer en un tableau synoptique les détails des vicissitudes orthographiques de quelques-uns des mots difficiles quant à l'écriture depuis 1420 jusqu'à nos jours, en extrayant la forme de chacun d'eux des anciens lexiques, soit manuscrits, soit imprimés, que je possède. Cette comparaison fait apparaître mieux qu'une longue dissertation la nature des causes qui ont agi, la persistance de certaines influences, et la raison du retour aux formes simplifiées.

ORTHOGRAPHE DE L'ACADÉMIE EN 1694, DATE DE LA PREMIÈRE
ÉDITION DU DICTIONNAIRE.

Il n'est peut-être pas sans intérêt de rechercher quels principes ont dirigé l'Académie française dans l'établissement des règles d'orthographe adoptées dans la première édition de son Dictionnaire en 1694. Ces règles sont, pour la plupart, tombées en désuétude sous l'action du temps, mais il en reste encore des traces nombreuses dans presque toutes les parties de la sixième édition.

Pour déterminer ces principes, je m'attacherai à trois documents officiels :

La Préface du Dictionnaire même;

Les Cahiers de remarques sur l'orthographe françoise pour estre examinez par chacun de messieurs de l'Académie, sorte de mémento particulier destiné à assurer une certaine unité dans la discussion académique et à préparer la solution des difficultés grammaticales;

La Grammaire de Regnier des Marais, secrétaire perpétuel de la Compagnie, et chargé par elle de rédiger la Grammaire mentionnée dans les statuts de sa fondation.

1o Préface du Dictionnaire de l'Académie.

En 1694, l'Académie s'exprimait ainsi dans sa préface :

« L'Académie s'est attachée à l'ancienne orthographe receuë parmi << tous les gens de lettres, parce qu'elle ayde à faire connoistre l'ori<< gine des mots. C'est pourquoy elle a creu ne devoir pas authoriser << le retranchement que des particuliers, et principalement lesimpri« meurs, ont fait de quelques lettres, à la place desquelles ils ont << introduit certaines figures qu'ils ont inventées (1), parce que ce << retranchement oste tous les vestiges de l'analogie et des rapports << qui sont entre les mots qui viennent du latin ou de quelque autre « langue. Ainsi elle a écrit les mots corps, temps avec un pet les « mots teste, honneste avec une s pour faire voir qu'ils viennent du « latin tempus, corpus, testa, honestus... Il est vray qu'il y a aussi << quelques mots dans lesquels elle n'a pas conservé certaines lettres << caracteristiques qui en marquent l'origine, comme dans les mots « devoir, fevrier, qu'on escrivoit autrefois debvoir et febvrier pour << marquer le rapport entre le latin debere et februarius. Mais l'usage « l'a decidé au contraire; car il faut reconnoistre l'usage pour le << maistre de l'orthographe aussi bien que du choix des mots. C'est « l'usage qui nous mene insensiblement d'une maniere d'escrire « à l'autre, et qui seul a le pouvoir de le faire. C'est ce qui a rendu << inutiles les diverses tentatives qui ont esté faites pour la refor«mation de l'orthographe depuis plus de cent cinquante ans par << plusieurs particuliers qui ont fait des regles que personne n'a

(1) Les accents.

<< voulu observer (1). Ce n'est pas qu'ils ayent manqué de raisons << apparentes pour deffendre leurs opinions qui sont toutes fon« dées sur ce principe, qu'il faut que l'escriture represente la pro« nonciation; mais cette maxime n'est pas absolument veritable; « car si elle avoit lieu, il faudroit retrancher l'r finale des verbes « aymer, ceder, partir, sortir (2), et autres de pareille nature dans « les occasions où on ne les prononce point, quoy qu'on ne laisse « pas de les escrire. Il en estoit de mesme dans la langue latine où « l'on escrivoit souvent des lettres qui ne se prononçoient point. « Je ne veux pas, dit Ciceron, qu'en prononçant on fasse sonner « toutes les lettres avec une affectation desgoustante: Nolo exprimi « litteras putidius (3, de Orat.). Ainsi on prononçoit multimodis et << tectifractis quoy qu'on écrivist multis modis et tectis fractis, ce « qui fait voir que l'escriture ne represente pas tousjours parfaite<< ment la prononciation; car comme la peinture qui represente les « corps ne peut pas peindre le mouvement des corps, de mesme « l'escriture qui peint à sa maniere le corps de la parole, ne sçau« roit peindre entierement la prononciation qui est le mouvement « de la parole. L'Académie seroit donc entrée dans un détail << tres-long et tres-inutile, si elle avoit voulu s'engager en faveur « des estrangers à donner des regles de la prononciation. Qui« conque veut sçavoir la veritable prononciation d'une langue « qui luy est estrangere, doit l'apprendre dans le commerce des « naturels du pays; toute autre methode est trompeuse, et pre« tendre donner à quelqu'un l'idée d'un son qu'il n'a jamais en« tendu, c'est vouloir donner à un aveugle l'idée des couleurs « qu'il n'a jamais veuës. Cependant l'Académie n'a pas negligé de « marquer la prononciation de certains mots lors qu'elle est trop « esloignée de la maniere dont ils sont escrits et l's en fournit plu«sieurs exemples ; c'est une des lettres qui varient le plus dans la « prononciation lors qu'elle precede une autre consone, parce « que tantost elle se prononce fortement, comme dans les mots « peste, veste, funeste, tantost elle ne sert qu'à allonger la « prononciation de la syllabe, comme dans ces mots teste,

(1) Moins de cent ans après, l'Académie devait, conformément aux propositions de la plupart des novateurs, simplifier l'écriture de près de cinq mille mots et introduire les accents dans le corps d'une grande partie d'entre eux.

(2) Par cet exemple, on voit que dans partir, sortir, on ne prononçait pas le r, de même que nous ne le faisons pas sentir dans aimer, céder non suivis d'une voyelle.

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