Collection Linguistique, Numéro 51923 |
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Expressions et termes fréquents
12 syllabes accent accent tonique analogue Andromaque assonance Athalie avons Becq de Fouquières Britannicus bruit Burgraves changement de mètre chose ciel Clair Tisseur classique cœur colère consonne Contemplations coupe d'autres développement Dieu douze syllabes dyades dyades asymétriques dyado-triades ė ė ė effet éléments Eviradnus exemples fable FONTAINE GRAMMONT grondement groupes harmonieux hémistiche HEREDIA hexasyllabe HUGO Ibid idée l'alexandrin l'harmonie l'hémistiche l'hiatus l'idée exprimée l'oreille LAMARTINE LECONTE DE LISLE lent mesures mettre en relief MOLIÈRE mots mouvement moyens d'expression MUSSET Namouna nombre de syllabes Nuit de mai occlusives onomatopée passe pause peindre petit Phedre phonèmes pièce pleure poésie poète premier hémistiche prononce prose qu'un RACINE rapide rejet répétition rien rimes Rolla rythme rythmique saccades serait seul sifflement sorte souffle sourd strophe suivant syllabes syntaxique tétramètre tonique triades trimètre type verte Écosse vitesse vocalisme Voici voix voyelles aiguës voyelles claires voyelles éclatantes voyelles nasales voyelles sombres
Fréquemment cités
Page 137 - Jean lapin allégua la coutume et l'usage. Ce sont, dit-il, leurs lois qui m'ont de ce logis Rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils, L'ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis. Le premier occupant, est-ce une loi plus sage? . Or bien, sans crier davantage, Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.
Page 144 - Tel fruit, tel arbre, pour bien faire. C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de celui que prêche ton curé : Tout en eût été mieux ; car pourquoi, par exemple, Le gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt, Ne pend-il pas en cet endroit ? Dieu s'est mépris : plus je contemple , Ces fruits ainsi placés, plus il semble à Garo Que l'on a fait un quiproquo.
Page 271 - Les vierges se voilaient et craignaient de mourir. M'enveloppant alors de la colonne noire, J'ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j'ai dit dans mon cœur: Que vouloir à présent ? Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et, quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux. O Seigneur ! j'ai vécu puissant et...
Page 148 - L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 131 - Hé, bonjour, monsieur du Corbeau Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 150 - L'emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite : Je reviendrai' dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai : J'étais là : telle chose m'avint : Vous y croirez être vous-même.
Page 143 - LE GLAND ET LA CITROUILLE Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve En tout cet univers, et l'aller parcourant, Dans les citrouilles je la treuve.
Page 151 - Vous y croirez être vous-même. A ces mots , en pleurant , ils se dirent adieu. Le voyageur s'éloigne , et voilà qu'un nuage L'oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s'offrit , tel encor que l'orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. L'air devenu serein , il part tout morfondu , Sèche du mieux qu'il peut son corps...
Page 147 - Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre : L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre . Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire? Voulez-vous quitter votre frère? L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel!
Page 243 - Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi ? sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne ? Me quitter, me reprendre, et retourner encor De la fille d'Hélène à la veuve d'Hector ? Couronner tour à tour l'esclave et la princesse : Immoler Troie aux Grecs, au fils d'Hector la Grèce ? Tout cela part d'un cœur toujours maître de soi, D'un héros qui n'est point esclave de sa foi.