Œuvres complètes, Volume 21Pourrat frères, 1836 |
Expressions et termes fréquents
amour anges auroit avoient avoit beauté Béroë c'étoit cachot céleste chaise de fer chants charme Chateaubriand chose chré christianisme ciel cœur confesseurs Constantin courage critique Cymo Cymodocée Cyrille d'Eudore d'Hiéroclès Démodocus Dieu dieux Dioclétien divine Dorothée douleur Énée épopée époux esclave étoient étoit Eudore eût Faydit Fénelon Festus fille d'Homère fils de Lasthénès foible foiblesse foule Galérius gloire Grèce hæc héros Hiéroclès Homère hommes Iphicrates j'ai j'avois Jérôme Jérusalem Jésus-Christ jeune joie Jourdain juge Jupiter l'action l'amphithéâtre l'ange l'arène l'auteur l'Énéide l'enfer l'épopée l'Iliade l'ouvrage larmes lecteur livre main Martyrs merveilleux chrétien Messénie milieu Milton mort mourir Muses mythologie n'avoit ouvrage paganisme païens paroît père persécution personnages peuple pleurs poëme poésie poëte poétique pouvoit préfet de Rome prêtre prières prison Publius qu'Eudore religion romain Rome s'écrie sacrée saint sainte Perpétue scène seroit seul soldats sort talent Tasse Télémaque terre tigre triomphe vaisseau Velléda Vénus vieillard vierge Virgile voix yeux
Fréquemment cités
Page 208 - Difficile est proprie communia dicere ; tuque Rectius Iliacum carmen deducis in actus, Quam si proferres ignota indictaque primus.
Page 128 - Ciel un souffle divin qui sembloit tenir à peine à ce corps formé par les Grâces ; elle tombe comme une fleur que la faux du villageois vient d'abattre sur le gazon. Eudore la suit un moment après dans les éternelles demeures : on eût cru voir un de ces sacrifices de paix où les enfans d'Aaron offroient au Dieu d'Israël une colombe et un jeune taureau.
Page 128 - Les époux martyrs avoient à peine reçu la palme, que l'on aperçut au milieu des airs une croix de lumière, semblable à ce Labarum qui fit triompher Constantin ; la foudre gronda sur le Vatican , colline alors déserte, mais souvent visitée par un esprit inconnu; l'amphithéâtre fut ébranlé jusque dans ses fondements ; toutes les statues des idoles tombèrent, et l'on entendit, comme autrefois à Jérusalem, une voix qui disoit :
Page 127 - Il se lève debout, et, enfonçant ses ongles dans les flancs du fils de Lasthénès, il déchire avec ses dents les épaules du confesseur intrépide. Comme Cymodocée, toujours pressée dans le sein de son époux, ouvrait sur lui des yeux pleins d'amour et de frayeur, elle aperçoit la tête sanglante du tigre auprès de la tête d'Eudore. A l'instant la chaleur abandonne...
Page 187 - Père, si vous voulez, éloignez ce calice de moi ; néanmoins que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la vôtre.
Page 92 - Légers vaisseaux de l'Ausonie, fendez la mer calme et « brillante; esclaves de Neptune , abandonnez la voile au «souffle amoureux des vents, courbez -vous sur la rame " agile. Reportez-moi, sous la garde de mon époux et de « mon père, aux rives fortunées du Pamisus.
Page 213 - Et il a choisi ce qu'il ya de vil et de méprisable, selon «le monde, et ce qui n'est rien, pour détruire ce qui est «grand2.
Page 168 - Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ; Il doit régner partout, et même dans la fable De toute fiction l'adroite fausseté Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.
Page 127 - La trompette sonne pour la seconde fois. On entend gémir la porte de fer de la caverne du tigre : le gladiateur qui l'avait ouverte s'enfuit effrayé. Eudore place Cymodocée derrière lui. On le voyait debout, uniquement attentif à la prière, les bras étendus en forme de croix, et les yeux levés vers le ciel. La trompette sonne pour la troisième fois. Les chaînes du tigre tombent, et l'animal furieux s'élance...
Page 64 - QUE sont les peines du corps auprès des tourments de l'âme ! Quel feu peut être comparé au feu des remords ! Le juste est tourmenté dans son corps; mais son âme , comme une forteresse inexpugnable, reste paisible quand tout est ravagé...