Les femmes: leur condition et leur influence dans l'ordre social chez différents peuples anciens et modernes, Volume 2Treuttel et Wurtz ...et à Strassbourg, 1803 - 345 pages |
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Les femmes, leur condition et leur influence dans l'ordre social ..., Volume 2 Alexandre Joseph P. vicomte de Ségur Affichage du livre entier - 1803 |
Les femmes, leur condition et leur influence dans l'ordre social ..., Volume 2 Alexandre-Joseph-Pierre de Ségur Affichage du livre entier - 1825 |
Les femmes, leur condition et leur influence dans l'ordre social ..., Volume 2 Alexandre-Joseph-Pierre de Ségur Affichage du livre entier - 1828 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 104 - Elle en avait une même dans l'esprit, qui avait ses charmes, parce qu'elle avait, si l'on peut le dire, des réveils lumineux et surprenants. Elle eût eu peu de défauts, si la galanterie ne lui en eût donné beaucoup. Comme sa passion l'obligea de ne mettre la politique qu'en second dans sa conduite , d'héroïne d'un grand parti, elle en devint l'aventurière.
Page 127 - Monsieur alla au-devant d'elle, avec tous les empressements imaginables, et continua jusqu'à son mariage à lui rendre des devoirs, auxquels il ne manquait que de l'amour ; mais le miracle d'enflammer le cœur de ce prince n'était réservé à aucune femme du monde.
Page 106 - ... de manière à ne pouvoir se rallumer. Née pour être chef de parti , elle se mit à la tête des champions poétiques, qui se battaient pour le sonnet d'Uranie^ composé par Voiture , contre celui de Job , écrit par Benserade, et défendu par le prince de Conti(*). C'est à ce sujet que l'on dit plaisamment que le sort de Job était bien déplorable pendant sa vie , et après sa mort, d'être toujours tourmenté soit par un diable, soit par un ange. Lasse de combattre, tantôt pour des princes,...
Page 141 - Il est vrai qu'elle n'épargnait personne, très souvent sans autre dessein que de divertir le roi, et, comme elle avait infiniment d'esprit, de tour et de plaisanterie fine, rien n'était plus dangereux que les ridicules qu'elle donnait mieux que personne.
Page 66 - J'ai été votre maîtresse , parce que je « vous aimais ; je ne souffrirai pas qu'un « arrêt me déclare votre concubine.
Page 103 - Ardente , impétueuse , née pour la faction , elle avait tâché de faire soulever Paris et la Normandie. Elle s'était rendue à Rouen pour essayer de corrompre le parlement : se servant de l'ascendant que ses charmes lui donnaient sur le maréchal de Turenne, elle l'avait engagé à faire révolter les troupes qu'il cornruandait. Ecoutons le cardinal de Retz pour juger ce qu'il pensait d'elle. « La duchesse de Longueville, dit-il...
Page 122 - Elle lui dit : Si le roi était capable de cette indignité , je me mettrais avec mon second fils à la tête de toute la nation contre le roi et contre vous.
Page 81 - Son règne est un des plus beaux sp eo lacles qu'ait eu la Grande-Bretagne. Le commerce de cette île étendit ses branches aux quatre coins du monde. Ses manufactures principales furent établies , ses lois affermies , sa police perfectionnée , ses finances ne furent employées qu'à défendre la patrie. Elle eut des favoris , mais ne les enrichit point. Sans accorder la liberté de conscience, elle .sut se préserver des guerres de religion, qui embrasaient toute l'Europe. Le pouvoir arbitraire...
Page 58 - Qu'il est besoin m'éloigner et distraire De notre amour, et en prendre congé? Las! je le veux; et si, ne puis le faire, Que dis-je? veux; c'est du tout le contraire: Faire le puis, et ne puis le vouloir; Car vous avez là réduit mon vouloir, Que, plus tâchez ma liberté me rendre, Plus empêchez que ne la puisse avoir, En commandant ce que voulez défendre.
Page 60 - ... je le lui rends et lui renvoie en lingots d'or. Quant aux devises, je les ai si bien empreintes et colloquées en ma pensée et les y tiens si chères, que je n'ai pu permettre que personne en disposat et jouit , et eu eût du plaisir que moi-même.