Études biographiques sur la révolution d'Angleterre: parlementaires, cavaliers, républicains, niveleursMeline, Cans et Comp., 1851 - 271 pages |
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Études biographiques sur la révolution d'Angleterre: parlementaires ... François Guizot Affichage du livre entier - 1851 |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 57 - ... et on n'a à craindre ni le blâme, ni l'envie. Si ton père vivait, il, dirait bien leur fait à ces gens-là '. » Et peu après, au milieu d'un violent tumulte que les Presbytériens élevaient dans la chambre, Cromwell, se penchant vers Ludlow assis à côté de lui, lui dit : « Ces gens-là n'auront pas de repos que l'armée ne les ait mis dehors par les oreilles...
Page 124 - Il inspire une juste défiance du sens individuel et un respect éclairé pour les croyances du genre humain. Or, de toutes les croyances du genre humain, il n'y en a pas une plus assurée et plus constante que la distinction de la nécessité et de la liberté , du bien et du mal , du juste et de l'injuste, de la vertu et du crime, de...
Page 99 - Il a besoin de dissimuler, de taire, de passer rapidement sur telle ou telle circonstance qui pourtant a été grave et décisive. En un mot, son esprit est naturellement étroit, aveugle ; et dans les bornes mêmes de son esprit, il n'est pas libre; dans son aveuglement, il est contraint de repousser les rayons de lumière qu'il ne peut se dispenser d'entrevoir. Maintenant j'ai dit, à la charge de Ludlow, tout ce que je pense; j'ai montré en lui un exemple, parmi tant d'autres, des déplorables...
Page 249 - Et puisqu'ainsi il a plu à Dieu, il a eu plus tôt et plus doucement fini la sienne. Aussi bien, si je ne craignais l'affliction de M. Duplessis qui, à mesure que la mienne croît, me fait plus sentir son affection, il m'ennuyerait extrêmement à le survivre.
Page 285 - L'ingrate insensibilité de Charles II résista sèch ement à ces paroles d'un homme qui lui avait dévoué sa vie. Il refusa tout, non par crainte de la haine que pouvaient porter encore à Clarendon les courtisans ou le peuple, mais pour s'épargner à lui-même le déplaisir de savoir en Angleterre, à quelques lieues peut-être de la résidence royale, un fidèle serviteur et un vieil ami qu'il avait lâchement abandonné.
Page 248 - Le 24 novembre, son père reçut la cruelle nouvelle; "et, sachant bien qu'il ne me pourrait déguiser son visage, il se résolut qu'il fallait mêler nos douleurs ensemble, et d'entrée : 'Ma mie,' me dit-il, 'c'est aujourd'hui que Dieu nous appelle à l'épreuve de sa foi et de son obéissance ; puisqu'il l'a fait, c'est à nous de nous taire.
Page 92 - Omne solum forti patria, quia patris : « Tout sol est une patrie pour l'homme courageux, car c'est toujours le sol de son père céleste. » Cette inscription a été achetée, il ya dix-huit ans, par une Anglaise qui l'a fait enlever. On ignore si c'est par enthousiasme ou par indignation. Voici la traduction de l'inscription latine du monument de Ludlow : • Arrête et regarde. Ici repose Edmond Ludlow, anglais du comté de Wilts; fils de Henri Ludlow, chevalier et membre du parlement, comme...
Page 284 - Rouen pour être plus près du sol de l'Angleterre ; et de là, par une dernière tentative, il écrivit à Charles II : « Sept ans étaient jadis le terme assigné « par Dieu même à ses jugements les plus rigoureux; « depuis plus de sept ans déjà, j'ai supporté avec une « entière humilité le poids si lourd du déplaisir du roi ; « pourra-t-on me blâmer d'employer le dernier souffle « de vie qui me reste à supplier Sa Majesté d'alléger « enfin ce fardeau, insupportable pour moi...
Page 228 - I, p. 120-12». qui toutefois, si j'en voulais prendre la peine, présenterait le tableau d'un amour plus beau et plus vrai que ceux qu'on rencontre dans les meilleurs romans. Mais ces choses-là doivent rester dans l'oubli, comme des vanités du jeune âge, et ne méritent pas de prendre place à côté des événements plus grands qui ont rempli la vie de celui que j'aime...
Page 247 - II était né le 20 juillet 1579. à partir, lui dit-elle, pour aller voir le monde et connaître les mœurs des hommes et l'état des nations. ..Vous êtes jeune, mon fils, et diverses fantaisies se présentent à la jeunesse ; souvenez-vous toujours du dire du psalmiste : — Tes lois, Seigneur, seront les gens de mon conseil. — Mais afin encore que vous n'y ayez point faute de guide, en voici un que je vous baille par la main, et de ma propre main, pour vous accompagner; c'est l'exemple de votre...