L'Eglise romaine et les origines de la renaissance

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V. Lecoffre, 1902 - 343 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 287 - Tous les corps, le firmament, les étoiles, la terre et ses royaumes, ne valent pas le moindre des esprits; car il connaît tout cela, et soi; et les corps, rien. Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité; cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
Page 293 - FAIS CE QUE VOUDRAS, parce que gens libères, bien nés, bien instruits, conversant en compagnies honnêtes, ont par nature un instinct et aiguillon qui toujours les pousse à faits vertueux et retire de vice, lequel ils nommaient honneur.
Page 287 - De tous les corps ensemble, on ne saurait en faire réussir une petite pensée : cela est impossible, et d'un autre ordre. De tous les corps et esprits, on n'en saurait tirer un mouvement de vraie charité : cela est impossible, d'un autre ordre, surnaturel.
Page 11 - C'était une grande composition à deux étages qui représentait sur le balcon Boniface VIII au milieu de sa cour et sur le sol de la place un grand nombre de personnages de toute condition, aux costumes variés, écoutant la lecture de la bulle 2.
Page 305 - . A l'entendre, ce sont des bouffons, grossiers, ignorants, dont le succès n'est dû qu'à une mimique de singes et à des poumons infatigables. Ce sont des hypocrites avides de gain qui poursuivent non la conversion des pécheurs, mais la faveur de la populace. Il les accuse de semer les scandales et de former moins « une congrégation de « religieux qu'une officine de crimes ». Sa pudeur — et par ses autres écrits on sait ce qu'elle est — « l'empêche de raconter plus explicitement leurs...
Page 69 - Mais bientôt, il sut concilier ses devoirs religieux avec sa passion pour les lettres et il communiqua à son ami Nelli la décision que ses réflexions venaient de lui dicter. « Je vais te parler du penchant nouveau et déjà fort qui entraîne ma plume et mon esprit vers les saintes Écritures... mais en préférant certains auteurs, je ne rejette pas les autres. Pour mon langage , si le sujet le demande, je garderai comme modèles Cicéron et Virgile ; pour la conduite de ma vie, bien que chez...
Page 176 - ... sur la chaire de saint Pierre. Il écoutait les orateurs avec un tel recueillement qu'il semblait dormir, mais lorsque le moment était venu pour lui de parler, il se levait, et, à la surprise générale, répondait point par point, en une belle improvisation, aux discours qui venaient d'être prononcés. Dès lors, on se disait « que Rome possédait un pape sans égal sous le rapport de l'esprit, de la science, de l'affabilité et de la largeur des idées; et ce furent effectivement ces qualités...
Page 65 - Il se plaisait dans son jardin presque autant que dans sa bibliothèque. Quand il parle des gens et des choses de la campagne, son latin, souvent monotone, change de ton et prend l'accent d'un sentiment sincère. C'est ainsi qu'il a donné l'immortalité à son métayer de Vaucluse... de même pour sa vieille servante provençale au cou tanné par le soleil, âme simple, corps sans grâce, mais humble, sobre et dure au travail...
Page 263 - ... nous, Marin Cureau fut un des meilleurs écrivains de la première Académie, et Costar n'a pas exagéré, lorsque, le posant en rival de Descartes, il a écrit que « c'est l'homme de France qui a le mieux écrit des sciences en françois » *. Observateur exact et laborieux , physiologiste éminent , si l'on tient compte de l'état de la science à cette époque, il entreprit de rompre avec les traditions de l'École, et de rendre les matières scientifiques abordables à tout le monde : il...

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