d'autant contre la faveur rivale de Concini. Un jour de visite chez Condé, il s'en fallut peu que les seigneurs présents n'égorgeassent chez son hôte « ce faquin de Florentin. » Le prince y mit ordre; mais, le soir même, lui fit dire sous main par l'archevêque de Bourges qu'il eût à se protéger lui-même désormais, et que, ne répondant plus de rien, il lui donnait pour conseil de se retirer au plus vite dans son gouvernement de Normandie. Concini, sans plus d'instances, partit le lendemain matin. Cependant les avis arrivaient directement à la reine des projets et des espérances qui ne se cachaient même plus, des levées secrètes dans les provinces, des pratiques sourdes près les colonels et les capitaines de quartiers, les curés, les prédicateurs. Il ne s'agissait de rien moins que de confiner la reine mère dans un couvent et de renouveler peut-être l'écusson des Condé; « et déjà tout haut leurs partisans se vantoient que rien que Dieu ne les pouvoit empescher de changer le gouvernement.» Guise et l'archevêque de Bourges, au courant des menées, ne cessaient, à toute heure de jour et de nuit, d'en avertir Marie de Médicis. Sully même demanda audience à la reine, où le roi se trouva. Il n'eut pas de peine à signaler le danger; mais de remède, nul n'en connaissait, sinon que le hasard estoit grand; et, s'estant retiré du cabinet, il y remit une jambe avec la moitié de son corps, disant ces mesmes paroles: Sire, et vous, Madame, je supplie Vos Majestés » de penser à ce que je vous viens de dire... Plust » à Dieu que vous fussiez au milieu de douze cents » chevaux ! Je n'y vois d'autre remède.» Puis s'en alla.» (Richelieu.) Sur ces entrefaites, le duc de Longueville occupe Péronne, dont le gouvernement appartenait au maréchal d'Ancre; et les garnisons de Soissons et de Noyon, aux ordres du duc de Mayenne, marchaient pour prêter main-forte à ce coup de main, qui semblait le signal d'une vaste entreprise. C'était justifier les sollicitations plus que jamais pressantes de Concini et hâter l'heure de la crise. Une résolution décisive fut arrêtée. Il ne s'agissait de rien moins que d'un guet-apens en plein Louvre, et d'arrêter d'un même coup Bouillon, Mayenne, Vendôme et Condé. Le marquis de Themines se chargea de l'aventure et s'associa un Italien nommé Delbène, tous deux disposant ensemble d'une quinzaine de bons et loyaux gentilshommes qu'on arma secrètement. Tout fut préparé d'ailleurs, argent, pierreries, carrosse, en cas d'insuccès, pour la fuite. Mais, le 30 août, quand l'occasion se prêtait belle, le cœur manqua à la reine mère, et le lendemain Condé vint seul. Il entra au Louvre entouré, à son ordinaire, d'une foule affairée à lui présenter des placets qu'il recevait, en souriant, des deux mains. « Voilà bien maintenant le roi de France, dit la reine à Bassompierre; mais sa royauté durera comme celle de la feve. » Louis XIII, qu'on avait mis dans le secret avec force recommandations de prudence, aborda le prince gaiement en lui offrant une partie de chasse, et, sur son refus, lui dit : Adieu. A l'instant, Themines avec ses deux fils, sortant par un petit passage, s'approcha de Condé et lui demanda son épée. « Il fit quelque refus de la rendre, et appela M. de Rohan qu'il vit et qui ne répondit pas... Comme on le menoit en la chambre qu'on lui avoit préparée, il aperçut Delbène, et, le voyant avec quelques-uns de ses compagnons, tous la pertuisane en la main, il dit qu'il estoit mort; mais l'autre luy respondit qu'ils n'avoient nul commandement de luy mesfaire et qu'ils estoient gentilshommes.» (Richelieu.) Comme il se refusait à rien manger d'autre main que de ses gens, on lui accorda sa demande, et le roi, la reine, prirent la peine d'envoyer le rassurer. Apprenant que M. de Bouillon n'était pas arrêté, «il dit plusieurs fois qu'on avoit tort... et qu'en vingt-quatre heures il luy eust fait trancher la teste. » Puis, laissant échapper des paroles misérables, il offrit en échange de sa liberté de découvrir toutes les cabales de son parti; mais la reine lui fit répondre qu'elle en savait plus qu'elle n'avait besoin d'en savoir. en Un moment on craignit quelque mouvement populaire: la foule, en effet, s'ameuta; mais, portée d'elle-même et par ses longs instincts de haine contre l'hôtel du maréchal d'Ancre, on la laissa piller à l'aise, et le lendemain tout s'apaisa. Pendant ce temps, Bouillon, Mayenne, Vendôme, sûreté cette fois loin de Paris, ralliaient leurs partisans. Tout semblait calmé pourtant par l'intermédiaire des Guises. L'orgueil déplacé et les insolences de Concini, à peine de retour, ranimèrent bientôt toutes les susceptibilités envieuses des seigneurs qu'insultaient le faste outrageant et l'effronterie du parvenu. Mais ils s'entendirent parler cette fois d'un ton qui sentoit plus sa majesté royale que la conduite passée. » Richelieu venait d'entrer au conseil, avec la direction seulement des affaires étrangères et de la guerre, mais avec droit de préséance sur ses collègues de par son titre de cardinal et surtout de par son génie. La royauté reprend des allures de dignité et d'indépendance qu'on ne lui connaissait plus. Dès lors, comme le fait écrire le ministre aux ambassadeurs, « quoy que ce soit, rien ne se fera au préjudice de la France. »> En réponse au manifeste des rebelles, qui ne prétendaient s'armer que pour délivrer le roi du joug « du maire du palais », un manifeste du roi rappela à l'opinion leurs propres excès: Condé, en six ans, extorquant 6 millions et demi; Mayenne, 2 millions; Nevers, 4 600 000 livres; Longueville, 4 200 000; Vendôme, 600 000; Bouillon, un million, et le pillage éhonté des pensions et des charges de l'État. En même temps, trois corps d'armée marchent contre les seigneurs, déclarés, par arrêt, coupables de lèse-majesté, déchus de leurs dignités et de leurs biens. Guise attaque et prend sans grande résistance, dès le début de 1617, les places que tenait Nevers, et se prépare à assiéger Mézières; le comte d'Auvergne, retiré tout exprès de la Bastille, après avoir pacifié le Perche et le Maine, investit le due petits exercices de son âge: comme de peindre, de chanter, d'imiter les artifices des eaux de SaintGermain par de petits canaux de plume, de faire des petites inventions de chasse, de jouer du tambour, à quoi il réussissoit fort bien.» (Bassompierre.) Il aimait surtout à dresser des émérillons et des pies-grièches, et avait pour camarade de ces jeux, et pour maître en cette science, un cadet de Provence, Albert de Luynes, fils d'un officier de fortune, et déjà âgé de trente-huit ans. « Le maître de la volerie du cabinet du roi », que les courtisans ne craignaient guère, s'avisa de de Mayenne dans Soissons. Montigny, nommé maréchal de France et gouverneur de Berry, occupe la province et s'empare de la tour de Bourges. Les affaires semblaient perdues pour les princes, « qui ne savoient plus où avoir recours, et même on ne se soucioit pas de les recevoir à grâce, quand un changement leur arriva à grand heur pour échapper et estre délivrez de leur ruine. » (Pontchartrain.) Louis XIII avait seize ans. D'un caractère morose et souffreteux, il restait tenu à l'écart des affaires par sa mère et par Concini, et passait son temps, en rendant haine pour mépris, « à force Mar Ancre HVALENTIN LAUNAY prendre crédit jour par jour sur l'esprit de l'enfant par une familiarité constante d'amusements et de caprices, puis d'acheter la capitainerie du Louvre qui l'attachait au logis du roi; enfin, peu à peu encouragé par l'épreuve certaine de son pouvoir naissant et de premières résistances vaincues, de montrer à son maître sa couronne menacée, sa vie en péril, sa mère et l'amant de sa mère unis dans une même pensée d'étouffer sa jeune royauté. La révolution fut préparée pourtant avec une imprudence que le succès seul put justifier. Les principaux artisans du complot étaient Tronçon, Déageant, Marcillac, « personnes jusque-là inconnues à la cour, mais qui avoient du cœur et de l'ambition » (Fontenay-Mareuil); un jardinier des Tuileries; d'autres agents encore de bas étage. Mais, dit Richelieu, « l'expérience fait ་་ connoistre que souvent le secret et la fidélité que les larrons se gardent, surpassent celle que les gens de bien ont aux meilleurs desseins; celle qui fust gardée en cette occasion fust si entière que bien que beaucoup de personnes sceurent ce dessein, il fust conservé secret plus de trois semaines, en attendant une heure propre pour son exécution.» Concini était à Quilleboeuf, et ne revint à Paris que le 23 avril. « Le 24, MM. de Luynes et de Vitry, pour ne point perdre de temps, assemblèrent MM. du Hallier et de Persan, avec Guichaumont, Galebeau et autres, dont ils avoient résolu de se servir, et leur ordonnèrent de se trouver le lendemain au matin dans la chambre de M. de Vitry, avec chacun un pistolet caché sous le manteau. A quoy n'ayant pas manqué, M. de Vitry les envoya dans la cour pour y demeurer jusques à ce que le mareschal d'Ancre vinst attendre dans la chambre de sa femme que la reine mère fust esveillée, ainsi qu'il avoit accoustumé; faisant en mesme temps tenir un des gardes du roy à la porte du Louvre pour voir quand il sortiroit de chez luy, et luy venir dire à celle du grand cabinet du roy où il seroit. Sur les dix heures, le garde estant venu, M. de Vitry s'en alla, et, prenant en passant tous ceux qui l'attendoient dans la cour, fist telle diligence qu'il trouva encore le mareschal sur le pont. Mais, comme il estoit fort emporté, il seroit passé sans le voir sy M. du Hallier, qui marchoit après luy, ne lui eust dit : « Mon frère, voilà M. le » mareschal. >> Sur quoy, se tournant et demandant: « Où est-il? » Guichaumont respondit et dit : « Tenés, le voilà! » Et, tirant son pistolet, luy donna le premier coup. Quelques autres tirèrent aussy; mais on a tousjours cru que c'estoit Guichaumont qui l'avoit tué, estant tombé dès qu'il l'eust frappé.» (Fontenay- Mareuil.) Des trente gentilshommes qui accompagnaient Concini, un seul, Saint-Georges, mit l'épée à la main. « C'est par ordre du roi », dit Vitry. Et, s'avançant jusque sous les fenêtres de la grande salle où Louis XIII l'attendait, il lui cria, l'épée à la main, qu'il n'avoit plus qu'à se resjouir puisqu'il estoit le maistre. >> - La reine, au réveil, trouva ses gardes chassés et remplacés par les gardes du roi, et ne sut que gémir et pleurer. Poveretta di me! ditelle. Et comme on la priait de prévenir au moins ALLG Leonora Galigai, maréchale d'Ancre, conduite au supplice. la maréchale: « J'ai bien autre chose à faire! Vous ne savez comment le lui apprendre? Eh! chantez-lui aux oreilles L'hanno ammazato » (Ils l'ont tué); amères paroles et deux fois sinistres, s'il est vrai qu'elles continssent un reproche et un ressouvenir d'un autre assassinat demeuré en partie impuni par les héritiers de Henri IV. Elle voulut voir en particulier son fils, qui s'y refusa durement et l'autorisa seulement à se retirer à Blois. Le matin du départ, le roi étant au conseil, « il y fut résolu et mis par écrit les choses que la reine devoit dire au roi en se séparant, et celles que le roi lui devoit répondre. Il fut aussi convenu que ni l'un ni l'autre ne diroient rien davantage. » La reine attendait dans l'allée au sortir de sa chambre. A la vue de son fils, les larmes lui échapperent; mais, s'efforçant de les cacher, elle mena le roi jusqu'à Gravure du temps. (Collection Fontette.) la fenêtre et lui parla. La demande inattendue d'obtenir pour le service de sa maison son ancien intendant Barbin déconcerta le roi, qui ne sut rien dire; elle la répéta par trois fois sans obtenir mot. Puis, voyant qu'il ne lui répondoit rien, elle dit : « Or sus. » Et puis se baissa et baisa. Le roi fit une révérence, et puis tourna le dos. - Ce fut le tour de Luynes à prendre congé. La reine lui renouvela sa requête. « Comme M. de Luynes voulust respondre, le roy cria cinq ou six fois : « Luynes, » Luynes, Luynes! » Il lui fallust y aller. Alors la reine s'apuya contre la muraille entre les deux fenestres, et pleura amèrement. »> (Bassompierre.) Dès cette heure, il fut donné permission de voir la reine. « Il y en eut peu qui, par bienséance, manquassent à ce devoir; tous les corps de la ville y furent elle montroit à tous un mesme visage et une constance immobile » (Richelieu), l'œil sec et le cœur haut. Elle sortit du Louvre, simplement vêtue, accompagnée de tous ses domestiques, et traversa en plein jour la foule curieuse, qui ne lui épargna pas les affronts. Le roi la suivit des yeux du haut de la terrasse du Louvre, et s'en alla coucher à Vincennes. La joie de la populace éclata en scènes atroces. Le lendemain de l'assassinat, les laquais des grands seigneurs découvrirent le cadavre de Concini enterré furtivement à Saint-Germain l'Auxerrois, et s'acharnèrent à s'en disputer les lambeaux. La maréchale, enfermée à la Bastille, fut livrée par les gens de cour aux gens de loi, qui n'eurent pas de peine à la convaincre d'être juive et sorcière. Il fut prouvé, en effet, contre elle qu'elle possédait les « nativités astrologiques » de la reine et de ses enfants, et qu'au milieu d'une maladie, elle avoit fait bénir des coqs et des pigeonneaux, et appliquer sur sa tête pour trouver quelque allégement à ses peines. » Elle fut déclarée coupable de lèse-majesté et de sortilège, « quoique de ces deux choses la dernière mérite louange, puisqu'elle a son fondement et ses exemples dans l'Écriture, et la première compassion, pour estre plustôt un vice de sa nation que de sa personne... quand on lui prononça sa sentence, elle fut surprise, et s'écria: Oime! poveretta!... Elle n'attendoit rien moins que la mort, et ne savoit pas encore que toute personne qui est en la mauvaise grâce de son prince est en ce point-là seul atteinte et convaincue de tous crimes dans le jugement des hommes. » (Richelieu.) Elle reprit pourtant toute sa résignation et une sérénité extraordinaire qui ne la-quitta plus. A la vue de la foule accourue pour son supplice: « Que de monde, dit-elle, pour voir passer une pauvre affligée!» Elle fut décapitée en Grève, et on jeta ensuite ses restes sur un bûcher. Sa constance et sa douceur, auxquelles on ne s'attendait pas, touchèrent jusqu'aux larmes ses plus implacables ennemis. ་་ GOUVERNEMENT DE LUYNES. PAIX DE MONTPELLIER. AVÉNEMENT DE RICHELIEU AU CONSEIL. Une lettre circulaire du roi fit part aux provinces de la mort de Concini. Sans autre déclaration, les princes, comme si la paix avait été publiée, revinrent d'eux-mêmes à la cour; le duc de Bouillon seul tarda un peu, embarrassé qu'il était de soldats étrangers levés sous son nom en Allemagne, et qu'il lui fallait payer. Villeroy, Jeannin, Sillery, rentrèrent au conseil, à la grande joie de la France, qui saluait en eux les représentants de l'administration régulière de Henri IV. « Mais on vit bientost tout le contraire; car, bien que Luynes n'eust jamais entendu parler d'affaires, ny veu autre chose que des chiens et des oiseaux... ne connoissant ny le dedans, ny le dehors du royaume, il en prist néantmoins le gouvernail avec autant de hardiesse que s'il n'eust jamais fait d'autre métier, traitant avec les ambassadeurs, escoutant les grands et les petits, et rien se faisant que par ses ordres. Modène et Déageant, ses principaux confidents, et qui n'en savoient pas plus que luy, estoient ceux avec qui il prenoit les résolutions, les autres luy servant plustost de couverture que de guide. » (Fontenay-Mareuil.) L'opinion, qui l'avait d'abord bien accueilli, commença « à trouver fort à redire » que, pour si peu, « il eust fait commencer un jeune prince par respandre du sang, et touscher en quelque sorte à l'honneur de sa mère. » Toutefois, une assemblée de notables fut convoquée à Rouen. On pouvait espérer qu'elle donnerait jour aux plaintes publiques; mais elle ne fit qu'affermir l'autorité du favori par « la désunion des grands, leur infidélité et leur peu de courage, et l'esprit servile des officiers et des députez qui s'y trouvèrent.» (Sully.) La première séance que le roi présida eut lieu, le 4 décembre (4647), dans la grande salle de l'archevêché de Rouen; les travaux ne commencèrent que le samedi 9. Parmi les propositions discutées et admises, plusieurs avaient pour objets des réductions considérables dans les dépenses ainsi que dans les priviléges en matière d'impôts et de juridiction, la suppression de la vénalité des charges de cour et d'armes, l'accroissement des forces maritimes, et l'encouragement des voyages de long cours. Malheureusement, le roi s'effraya des réclamations que soulevèrent les réformes votées par les notables, et cette assemblée, annoncée à grand bruit, n'eut d'autre résultat qu'un arrêt du conseil qui supprimait « pour toujours la paulette, impôt annuel établi par Henri IV sur les propriétaires de charges héréditaires, et qui fut rétabli l'année suivante, et l'autorisation donnée aux Jésuites d'enseigner les sciences dans les universités. La reine, cependant, faisait agir le duc de Montbazon et le duc de Rohan, alliés à de Luynes, pour obtenir de voir le roi son fils. On lui répondit en resserrant sa captivité de Blois. Comme Marie de Médicis, l'assassinat de Concini avait frappé à l'improviste Richelieu. Quoiqu'il eût déjà la pensée de résister, l'occasion venue, au maréchal, dont il était la créature, et qu'il eût même pressenti sous main de Luynes, il n'avait pas prévu « que ceux qui étoient auprès du roy fussent de force à machiner une telle entreprise. » Il crut un moment n'y devoir pas succomber, et essaya d'interpréter à son profit la disgrâce inattendue. Il vit bientôt qu'il lui fallait l'accepter, et qu'il aurait meilleur Jeu à s'attacher aux débris de la fortune de la reine mère. Confiné par ordre dans son évêché de Luçon, il se prend d'une ardeur politique pour la théologie et les livres de dogme et de casuistique; ses rapports avec Marie de Médicis, si discrets qu'il les tienne, inspirent encore le soupçon; un nouvel ordre du roi, contre lequel il n'a que des protestations de service et de dévouement, l'exile à Avignon, où il reste un an, enfermé dans son cabinet, loin du monde et de toute confidence intime, tout occupé en apparence Plan véritable de la séance tenue à Rouen, en l'assemblée des notables, le quatriesme décembre mil six cens dix-sept. Estampe gravée par Jean Ziarnko-Polonius. A, le roy (après la première séance, Monseigneur, frère du roy). - B, MM. les cardinaux du Perron et de la Rochefoucault. C, MM. le duc de Mont-Bason, le mareschal de Brissac.-D, le clergé : MM. les archevesques d'uch, Narbonne, Arles, Rouen et Tours, et MM. les |