Études biographiques sur la révolution d'AngleterreDidier, 1851 - 373 pages |
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Études biographiques sur la révolution d'Angleterre: parlementaires ... François-Pierre-Guillaume Guizot,Guizot (M., François) Affichage du livre entier - 1851 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 57 - Et peu après, au milieu d'un violent tumulte que les Presbytériens élevaient dans la chambre, Cromwell, se penchant vers Ludlow assis à côté de lui, lui dit : « Ces gens-là n'auront pas de repos que l'armée ne les ait mis dehors par les oreilles *. » Ludlow fut surpris et inquiet, mais point éclairé par ces brusques confidences de Cromwell : sa situation et sa passion écartaient de lui la lumière. A travers les royalistes, les Presbytériens, Cromwell, le parti de Cromwell dans le parlement...
Page 124 - Il ya du bien et du mal, du juste et de l'injuste, de la sagesse et de la folie dans ces faits, dans ces actes qu'elle raconte. Ils ont eu un sens et un mérite; ils ont été conformes ou contraires à l'ordre général des choses, aux lois éternelles de la raison. Ces personnages qui sont les acteurs, et, dans une certaine...
Page 58 - ... Providence. Les républicains insistèrent pour qu'on s'expliquât sans détour. La discussion s'échauffait ; Ludlow, entre autres , pressait vivement Cromwell de se prononcer, car ils voulaient, dit-il, connaître leurs amis. Cromwell éludait, ricanait ; et poussé de plus en plus, se tirant enfin d'embarras par une bouffonnerie, il gagna la porte de la chambre, et sortit brusquement en jetant à la tête de Ludlow un coussin que celui-ci lui renvoya sur-le-champ avec plus d'humeur1.
Page 249 - Et puisqu'ainsi il a plu à Dieu, il a eu plus tôt et plus doucement fini la sienne. Aussi bien, si je ne craignais l'affliction de M. Duplessis qui, à mesure que la mienne croît, me fait plus sentir son affection, il m'ennuyerait extrêmement à le survivre.
Page 61 - Voici, voici maintenant la révélation ; je vais vous en faire part. Cette armée extirpera la monarchie, non-seulement ici, mais en France et dans les autres royaumes qui nous entourent.
Page 97 - Ier, ensuite le succès du gouvernement républicain. A ce nom seul, il immola successivement les lois, les libertés, le bonheur de ses contemporains, et demeura profondément convaincu que la trahison, d'abord celle du roi, puis celle du parlement, puis celle de l'armée, puis celle de Cromwell, enfin celle de Monk, les avait seule fait échouer, lui et quelques amis fidèles, dans leurs patriotiques desseins. 'Ludlow se trompait; c'était à lui-même, à ses fautes, à sa déraison, à ses iniquités,...
Page 248 - Le 24 novembre , son père reçut la cruelle nouvelle : «et sachant bien qu'il ne me pourrait déguiser son visage, il se résolut qu'il fallait mêler nos douleurs ensemble, et d'entrée : — Ma mie, me dit-il, c'est aujourd'hui que Dieu nous appelle à l'épreuve de sa foi et de son obéissance; puisqu'il l'a fait, c'est à nous de nous taire.
Page 38 - Le roi d'Angleterre , qui sembla d'abord s'apercevoir de mon dessein , voulut quelque temps insister au contraire ; mais enfin, devenu plus traitable, il donna pouvoir d'agir pour lui à mylord Hollis, son ambassadeur, lequel se rendit le. . . avril chez la reine d'Angleterre, où Lionne se trouva de ma part, et pour les États de Hollande, Van-Beuninghen, leur envoyé.
Page 228 - I, p. 120-12». qui toutefois, si j'en voulais prendre la peine, présenterait le tableau d'un amour plus beau et plus vrai que ceux qu'on rencontre dans les meilleurs romans. Mais ces choses-là doivent rester dans l'oubli, comme des vanités du jeune âge, et ne méritent pas de prendre place à côté des événements plus grands qui ont rempli la vie de celui que j'aime...
Page 97 - Il avait obstinément fermé les yeux sur les droits qu'il violait, sur les résistances qu'il rencontrait, sur les revers qu'il essuyait, sur sa propre corruption qui fut rapide et finit par attirer le mépris sur les républicains prétendus, le ridicule sur les républicains sincères. Dans son aveugle préoccupation, Ludlow, tant qu'il eut à agir, ne vit rien de tout cela ; lorsqu'au fond de sa retraite, il écrivit ses Mémoires, sa préoccupation fut la même; en revenant sur le passé, il...