en tira malgré lui pour le placer sur le siége par les soins de Gilb. Cousin, Bále, 1543, in-8, et piscopal de Tours (374). Toutefois le pieux prélat ins. en 1575 dans la Bibliothèque des Pères; Col me voulant point renoncer à la vie hérémitique, se rea dans les rocs, sur la rive droite de la Loire, ne nouvelle retraite où bientôt de nombreux disples le survirent. C'est ainsi que s'éleva la célèbre bhaye de Marmoutier, qui, du temps même de son ondat., comptait déjà 80 religieux. St Martin, qui 'était rendu à Cande pour apaiser une dissension parmi son clergé, y m. en l'an 397 (ou 400 suivant Popinion la plus probable), le 11 nov., jour où sa cle a été long-temps célébrée avec une grande soennité. On venait de toutes parts honorer à Tours e tombeau de ce saint dans la basilique qui lui est chée. La garde en avait été confiée dans l'origine ube communauté régulière, qui depuis donna Saissance au fameux chap. de St-Martin. Il existe blas, mes de St Martin; la plus estimée est celle qu'a donnée Nic. Gervaise (v. ce nom). MARTIN Ier (ST), pape, succéda en juillet 649 à Théodore, et tint à Rome le concile dit de Latran, lectio canonum oriental, ex græcis synodis, ins. dans l'appendice de la Biblioth. canon. de Justel; Sententia SS. patr. Ægypt., trad, du grec, ins. dans l'appendice à la Vie des Pères par Rosweide, Anvers, 1615, 1628. V. pour plus de détails la Bibliothèque des auteurs eccles. de Dupin et la Notitia concilior. Hispaniæ du card. d'Aguirre, p. 92. MARTIN, roi de Sicile, fils de Martin, roi d'Aragon, fut obligé de combattre pour son trône, de concert avec Marie, sa femme, depuis 1392 jusqu'en 1399, époque à laquelle il commença réellement à regner. A la m. de Marie il épousa en 140t Blanche, fille du roi de Navarre. Appelé en Espagne en 1405 par le vœu des peuples qu'il devait un jour gouverner, il fat forcé bientôt de retourner en Sicile pour y réprimer les projets ambitieux de son lieutenant Bern. Chiavera, et passa ensuite en Sardaigne, où il m. en 1409. MARTIN, surnommé Gallus, le plus ancien il fit anathématiser les monothélites, et condam-aut. dont le travail sur l'hist. de Pologne soit par #r, comme entachés d'hérésie, l'Ecthèse et le spe de l'emp. Constance.Celui-ci en fut tellement mité qu'après div. tentatives de vengeance il le fit nlever et conduire à Constantinople. Eugène ler at nommé pape à sa place, tandis qu'on aggravait, ar les traitemens les plus cruels, et sans aucun senagement pour ses infirmités, tout ce qu'il y vait de cruel dans sa situation. Arrivé dans la catale, il y fut condamné à m., mais ensuite la peine it commuée, et l'emp. se contenta de l'exiler à Cherson en Tauride, où il m. le 15 septemb. 655. Eugène 1 fut ensuite universellement reconnu our son success. MARTIN II (ou MABIN ICT), sape, suecess. de Jean VIII, le 23 décemb. 882, condamna Photius, rétablit Formose, év. de Porto, et m. en fév. 884. Il avait été légat à Constantinople. Adrien III fut son success. - MARTIN III (on MA-minique, et passa en Italie, où ses talens pour la venu jusqu'à nous, était Français d'origine, et fut du nomb. de ces ecclésiast. que les rois de Pologne, dans les temps qui suivirent immédiatement leur conversion, appelaient de France, d'Italie et d'Allemagne pour leur confier l'éducation de la jeunesse. On croit qu'il fut aumônier et instituteur de Boleslas III. Il a écrit une hist. ou chronique de Pologne, que nous we connaissons que par l'abrégé qui en a paru sous le tit. de Chronica Polonorum, avec un extrait de celle de Kadlubek, et avec une 3e chronique dans l'édit. que le comte Grabowski, év. de Warmie, fit pub. à Dantzig en 1749. MARTIN LE POLONAIS (Martinus Polonus), célèb. chroniq., ainsi nommé parce qu'il avait vu le jour en Pologne ou à Troppau, ville alors dépendante de ce royaume, embrassa la règle de St-Dochaire lui valurent la place de chapelain et pénitencier du pape Clément IV, puis l'archevêché de Gnesne en 1278. Il m. la même année. Son prin RIN 11), pape de 943 à 946, succéda à Etienne VIII, et lut remplacé par Agapet 11. - MARTIN IV (Simon de BATON), success. de Nicolas III à la papauté le 22 fév. 1281, avait été successivem. cha-cipal ouv. est une Chronique des papes et des em noine régulier et trésor. de l'église de St-Martin à Tours, cardinal du tit. de Ste-Cécile et 2 fois légat en France. Elu après un conclave de six mois, il n'accepta la tiare qu'avec de très-grandes difficultés. Son règne ne fut guère signalé que par la part qu'il prit aux événemens de la Sicile. Le célèb. massacre dit Vepres-Siciliennes avait eu lieu un an après sa nomination, et la maison d'Anjou, chassée de Messine, ne conservait plus que des prétentions. Martin excommunia le roi d'Aragon, qui avait excité en secret cette révolution, et même donna son royaume à Philippe-le-Hardi. Mais son intervention ne fut d'aucun secours au roi dépossédé. 11 m. luimême le 28 mars 1285, et eut pour success. HoDorius IV.-MARTIN V (Othon COLONNA), success. de Jean XXIII, déposé par le concile de Constance, fat élu le ti nov. 1417, et vit finir parsa nominat. 1. grand schisme d'Occident. Il tint comme président le concile de Constance jusqu'à ce qu'il fût terminé (22 avril 1418), fit anathématiser, par les memb. qui y assistaient, les partisans de Jean Huss, rediqua un autre concile à Pavie, d'où on le transfera à Sienne, et m. le 20 fév. 1431, âgé de 63 sus, à l'instant où allait s'ouvrir le concile de Bale. Logène IV lui succéda sur le trône pontifical. MARTIN (ST), abbé de Dume et archevêque de Fraga, né au commencement du 6e S. dans la Pannote, entreprit dans sa jeunesse un pèlerinage en Palestine, et vint ensuite en Galice, où les Suèves, maîtres du pays, avaient propagé l'arianisme. Il réussit à ramener leur roi Theodemir à la foi catholique, fonda plus, monast., entre autres celui de Dume, près de Braga, devint archev. de cette ville, et m. en 580, le 20 mars, jour où l'Eglise célèbre sa fè e. On a de lui: Formula honesta vita, etc., pub. pereurs, qui s'étend depuis St Pierre jusqu'à la m. de Jean XXI en 1277, pub. pour la prem. fois par Jean-Basile Herold à la suite de celle de MarianusScotus, Bale, 1559, in-fol., et insérée depuis par Leibnitz dans les Accessiones histor.. etc. Un chanoine de Bonn ou de Liége la poussa jusqu'à la m. d'Urbain Ven 1378. C'est cette chronique que Seb. Memerot a traduite en franç, sous ce titre : la Chronique Martiniane de tous les papes qui furent jamais, et finit au pape Alexandre (VI), dernier décédé, etc., Paris, Vérard (vers 1504), 2 tomes en un volume in-fol. MARTIN (GRÉGOIRE), theol. et controversiste, né à Maxfield, comté de Sussex, m. à Reims en 1582, avait quitté Panglet. en 1570, et s'était retiré au collége de Douai pour pouvoir professer ouvertement la foi catholique. Il y fut ordonné prêtre, et devint profess. d'héb. et de l'écrit.-sainte. Ses écrits sont: un Traité du schisme; Découvertes des alterations mamfestes faites dans l'écrituresainte par les héretiques; Lettres à ceux qui temporisent pour se declarer catholiques, 1575-83; in-8; Traité de l'amour de Dien, Rouen et SaintOmer, 1603, in-12; Tr. des Pèlerinages et des Reliques, 1583, in-8; et quelques Traduct. Lors de l'établissement du collége anglais de Rome, il avait été appelé dans cette ville pour travailler à son organisation et en diriger les exercices. MARTIN (THOMAS), doct. en droit et chancel. de Winchester, né à Cearne, dans le comté de Dorset, en Anglet., m. à Ilfield, dans le comté de Sussex, en 1584, fut un des six commiss. choisis sous le règne de Marie dans le procès de Cranmer, ce qui le rendit odieux aux protestans, qui lui firent éprouver leur ressentim, sous le règne d'Elisabeth toire. G. Martin se livra avec succès à la rédac- |tacle du prem. ballon enlevé dans le Bengale. Il de catalogues des livres à vendre, et sut les ter à un degré de perfect. difficile à surpasser. momb, de ceux qui lui sont dus s'élève à 148, dont avec tables. Les plus remarquables sont ceux Dufay, 1725, in-8; d'Hoym, 1738, in-8; de be Rothelin, 1748, in-8; de Bose, 1753, in-8. MARTIN (THOMAS), antiquaire anglais., né en 7 dans le comté de Suffolk, m. en 1771, memde la société des antiquaires de Londres, a P'Histoire de Thetford, sa ville natale, qui fut liée en 1789, par les soins du savant Gough. Il t fourni des matériaux pour les Monumenta anana, publ. en 1719, par La Nève, roi d'armes gleterre. On trouve aussi quelq. lettres de ce dans les Anecdotes list, de Nichols, tome 9. MARTIN (BENJAMIN), ingen.-opticien anglais, en 1704, m. en 1782, rédigea, sous le titre de zasin, un ouv. périod. relatif aux mathém., et a: Gramm. des sciences philos., 1735, in-8, . en franç. par Puisieux: Système..... complet atmet, decim. 1735, in-8; le Livre-Mémorial jeunes étudians, idem; Description et usage Aglobes, la sphère armillaire et l'orréri, 1736. l. in 8; Elemens des sciences et des arts litter., den franç, par Puisieux, Paris, 1756, 3 vol (2; Système de philos. newtonienne, 1759, 3 v.; . Elemens d'optique, 1759; Institution mamatique, 1759; Hist. natur. de l'Angleterre, c cartes, 1759, 2 vol.; Philologie et Geograph. oseph., 1759; Pies des philosophes, etc., 1764; conduction à la philosophie newtonienne 1765; stitution de calculs astronomiques, 1765; Desption et Usage de la machine pneumat., 1766; excription du baromètre de Torricelli, 1766; hilosophie britannique, 1778, 3 vol.; Théorie de hydramètre; Doctrine des logarithmes, etc. MARTIN (EDME), jurisc., né près de Sens en 714, professa le droit canonique à l'université de aris, contribua à l'établissement de la nouvelle ecole de droit, située place Ste-Geneviève, et m. Ivey-sur-Seine en 1793. On a de lui: Institutio possédait encore, sur les bords du Gange, une maison d'architecture gothique, fortifiée à l'européenne et presque imprenable. Il m. en 1800, laissant une fortune de près de 12 milions, sur lesquels il léguait par lestament 700,000 livres à la ville de Lyon, autant à celle de Calcutta, autant à celle de Lucknow, pour établir dans chac. d'elles une maison d'éducation en faveur d'un certain nombre d'enfans des deux sexes, et sur lesquels en outre il prélevait un capital dont les revenus devaient être distribués aux pauvres de Calcutta, de Chaudernagor et de Lucknow. Il n'avait pas oublié d'accorder la liberté à tous ses esclaves des deux sexes et aux eunuques. V. Asiatic annual Register, et la Notice lue dans une séance publique de l'académie de Lyon par M. Martin ainé, chirurgien renommé de cette ville. MARTIN (INNOCENT), med., né en 1746 à Cahuzac (Tarn), où il m. en 1791, après y avoir rempli quelques années les fonction de maire, s'est distingué comme praticien, et a laissé plus. Observations anat.-medic., impr., partie dans les Mémoires mon de M. le baron Portal, son compatriote et son ami, partie dans les divers recueils des sciences méd. de 1780 à 1790. MARTIN (PIERRE), vice-amiral français, comte de l'empire, gr. officier de la légion-d'honneur, né au Canada en 1752, m. en 1820, se fit connaître avec avantage dans la guerre de 1788, commanda la station du Sénégal pendant que le marquis de Boufflers en était gouvern., fut nommé par la convention, en 1794, commandant des forces navales à Rochefort, fut porté deux fois sur la liste des candidats au directoire, en 1799, et, lors de l'établissement des préfectures maritimes, appelé à celle de Rochefort, où il rendit de gr. services jusqu'en 1810. - MARTIN (Vincenzo), composit. distingué, surnommé par les Italiens lo Spagnuolo, né à Valence, en 1751, m. à St-Pétersbourg en 1810, avec les titres de conseiller impérial et de chef d'orchestre, a composé en Italie, eu Allemagne Una Cosa rara, Vienne, 1786; l'Arbore di Diana, ibid., 1787: l'Accorta camerera, opera buffa Turin, 1783. Le premier de ces opéras fut joué aussi avec succès au théâtre italien de Paris. Mozart lui rendit un hommage éclatant et peut-être sans exemple, en insérant un des airs de cet opéra dans son Don Giovanni, et en ordonnant à l'acteur de s'écrier, après l'avoir chanté: Bravo, Cosa rara! hes puers canonici ad usum scholarum, etc., Paris, et en Russie, plus. opéras, parmi lesquels on cite : ole de droit. 88. 2 vol in-8; 1789, n-4; et un discours il prononça pour l'ouverture de la nouvelle Un autre MARTIN, botaniste, né 1729 à Auxerre, où il m. dans les dern. années 180 S., membre de la société des sciences et iles-lettres de cette vide, y lut un assez grand ombre de mem, star des sujets d'hist. naturelle. MARTIN (CLAUDE), major general au service la compagnie anglaise dans l'Inde, né à Lyon 1732, d'un tonnelier qui ne put lui procurer satre instruction que celle qu'on donnait aux endes pauvres dans les écoles publiques, apprit lai-même les mathématiques, s'enrôla à l'âge 20 ans, malgré les larmes de sa belle-mère, dans compagnie des guides du général Lally, qui se fait dans l'Inde, fit la guerre de 1756, et déla ensuite à l'enemi pend. le siege de Pondi1. Cette désertion coupable, qu'il pouvait ver de sa vie, funt pour lui la source d'une grande stune. Chargé par le gouverneur de Madras du mmandement d'une compagnie formée de priamers franç., et envoyé avec ce corps dans le Eengale, il it naufrage, fut assez heureux pour happer à une mort presque certaine, et se rendit Calcutta, où le conseil général lui accorda un Kandon de cavalerie. Bientôt après, une carte qu'il leva des états du nabab d'Aoude, lui gagna l'estime et la faveur de ce prince, qui le nomma surintendant de son arsenal, avec l'agrément de la compagnie. Dès-lors Martin, tout en rendant à son Souverain adoptif les grands services qu'un barbare peut attendre d'un Européen, marcha rapidement a la fortune. Etabli à Lucknow, il y fit Lâtir sur les bords de la rivière un palais dont rien n'égalast la magnificence, et y donna au nabab le spec MARTIN-GUERRE. V. GUERRE. MARTINE (GEORGE), méd., né en Ecosse vers la fin du 17o S., m. vers 1743, a publié : de similibus Animalıb. et animalium Calore, in-8, Londres, 1740; trad. en franç, Paris, 1751, in-12; In Bartholomei Eustachii tabulas anatomicas Commentaria, Edimbourg, 1755, in-8. MARTINEAU (ISAAC), jés., né à Angers en 1640, m. à Paris en 1720, professa la philosophie au collège de Louis-le-Grand, et fut confess. du duc de Bourgogne. On a de lui: les Vertus du duc de Bourgogne, Paris, 1712, in-4(c'est le panégyrique de son éleve); des Meditations pour une retraite. in-12; une traduction des Psaumes de la pénitence, avec des réflexions, in-12. MARTINELLI (DOMINIQUE), architecte, né à Lucques en 1650, m. en 1718 à Vienne, où l'avait fait appeler sa grande réputation, donna les dessins du palais du prince de Lichtenstein, et d'un gr. nombre d'autres dans diverses parties de l'Allemagne. Ses ouvr sont pleins de magnificence, et annoncent on gr. jugement dans l'invention, une entente parfaite des accessoires, ccessoires, et un véritable goût dans la manière dont il a su concilier la solidité des anciens avec l'élégance des modernes. It a laissé des dessins à l'aquarelle, qui sont estimés et recherchés. ve, 1657, in-8; en anglais, 1660, in-8; brevis la Laponie, la Russie jusqu'à la Nouvelle-Zemble, atio de numero et qualitate christianorum apud puis le Groenland et l'Islande. On a de lui: Traité ts, Rome, 1654, in-4; Cologne, 1655, in-12. MARTINI (JEAN-BAPTISTE), religieux francis1, né à Bologne en 1706, n. dans cette même en 1784, fut d'abord employé aux missions ¡'Inde, mais sa santé l'ayant forcé de revenir au at d'un an dans sa patrie, il s'y livra à l'étude de MARTINIÈRE (ANTOINE-AUGUSTIN BRUZEN musique, et à la demande générale des amateurs de LA), compilateur laborieux, né à Dieppe en méme des artistes, ouvrit bientot un cours d'en- 1662, m. à La Haye en 1746, a laissé un gr. nombre nement musical. On vit des composit. tels que d'ouv., dont le principal est son Dict. géogr., hist. melli, Mozart, Gluck et Grétry assister à ses le- et crit., La Haye, 1726-30, 10 v. in-fol., plusieurs 2. On a de lui: Essai de contre-point (Saggio fois réimprimé et après lequel on peut citer En de la maladie venérienne, de ses causes et des accidens provenant du mercure, Paris, 1664, in-16, ib.. 1684; le Prince des opérateurs, Rouen, 1664, 1668, in-12; Nouveau voyage vers le septentrion, etc., Paris, 1671, in-12, 6g. Lamentale prattico di contrapunto): Histoire de sique, 1757-81, 3 vol. in-fol. et in-4. Voyez r de plus gr. détails les Scrittori bolognesi de Juzzi (t. 5. p. 342 et suiv.). HARTINI (JEAN-PAUL-EGIDE), compositeur céné à Freystadt, dans le Haut-Palatinat, en 1, m. en 1816, était venu à Paris en 1764, et avoir servi pendant six ans, comme officier ⚫les hussards de Chamborand, avait tout quitté rse livrer exclusivem, à la musique, pour la de id avait montré un goût passionné dès son enre. On a de lui une multitude de marches miliset de morceaux d'harmonie, plus, composit. musique d'église estimées des connaisseurs, et a sex grand nombre d'opéras, parmi lesquels on inque l'Amoureux de quinze ans, 1771; la Ba de Tory, 1774; le Droit du Seigneur, 1783; nette et Lubin, 1800, et surtout l'opéra de Sa1794. Les paroles de cet opéra, qui a eu plus cent représentations au théâtre Louvois, sont de te la princ. Constance de Salm-Dyck. Martini est des prem.qui aient remis à la mode le genre des mances. Il a aussi pub. un ouvrage très-remarable, intitulé Melopée moderne, 1790, et une Cole d'orgue, 1804. A la restauration il recouvra la Jace de surintendant de la musique du roi que la volution lui avait fait perdre. Martini a laissé en MS. un ouv. élém, sur harmonie et la composition, MARTIM (ANTOINE), archevêque de Florence, a Prato en Toscane en 1720, m. en 1800 à Floence, dont il avait occupé l'archevêché depuis 781 avec une sagesse et une modération vraiment tumables au milieu des innovations que l'on préPrast alors en Toscane. En 1785 il fit impr. ses Intions morales sur les sacremens, et, peu après, lustructions dogmatiques, historiques et moles sur le symbo❜e, 2 vol. - Dans le même temps tait le baron de Martini, profess. de droit naturel ans l'université de Vienne, auteur d'un traité sur droit naturel et le droit des gens, pub. en 1768, d'une édit. des Institutions du droit ecclésiasti ue de Riegger, 1779. MARTINIEN (MARTINUS - MARTINIANUS-AUSTTS), emper. romain, dont on a des médailles petit bronze, fappées à Nicomedie (v. l'Histoire gée des empereurs, etc., par G. Beauvais, t. 2), avança du rang de légionnaire aux grades supéurs daus les armées de Licinius (v. ce nom), et Desint maitre des offices du palais. Assiégé dans Stance par Constantin, Licinius associa Martinien Tempire en 323. Le nouvel auguste, après avoir dat de vains efforts pour arrêter les progrès de l'enemicommun, fut vaincu dans la bataille mémoable de Calcédoine (23 sept. 323), où Constantin remporta une victoire décisive. Abandonné à la fuem des soldats, ou, selou d'autres histor., relégué dans la Cappadoce, Martinien fut bientôt après mis m. par l'ordre du vainqueur. Il n'avait joui que deux mois du vain titre d'empereur. MARTINIERE (PIERRE-MARTIN de LA), chiruren et voyageur du 17o S., né, autant qu'on peut Presumer, à Rouen, s'embarqua de bonne heure, et fit plus, voyages en Asie, à la côte occidentale d'Afrique et à la côte de Barbarie, et enfin sur les mers du Nord, où il visita successiv. la Norwége, tretiens des ombres aux Champs-Elysées, sur divers sujets d'hist., de polit. et de littérat., Amsterdam, 1723, 2 vol. in-12; Introduction génér. à l'étude des sciences et des belles-lettres, La Haye, 1731, in-8; Histoire de Pologne sous Auguste II, Amsterdam, 1733, 4 vol. in-8; Histoire... de Frédéric-Guillaume, roi de Prusse, La Haye, 1741, 2 vol. in-12; P'Etat politique de l'Europe, ibid., 1742-9, 13 vol. in-12; l'Art de conserver la santé, par l'école de Salerne, avec trad, en vers franç.. ibid., 1743; Paris, 1749, in-12. On doit encore à La Martinière un graud nombre d'éditions (v. le Dictionnaire de Prosper Marchand, tom. 1er). La politesse de ses manières et l'agrém. de son esprit le firent rechercher par les personnages les plus distingués, dont la recommandat. lui valut les titres de cons. du duc de Parme, de secrét. du roi des DeuxSiciles et de prem. géographe du roi d'Espagne. MARTINOT (HENRI), célèbre horloger, né à Paris en 1646, m. à Fontainebleau en 1725, fit des progrès si rapides dans toutes les parties de la mécanique, qu'il obtint à douze ans la promesse de la survivance de la charge de son père, valet de chambre borloger du roi. Il n'avait que treize ans lorsque la în. de son père l'autorisa à réclamer la place qui lui avait été promise. Colbert hésitait à la lui donner parce qu'il le trouvait trop jeune; mais le roi voulut que, s'il était capable de la remplir, on lui en expédiát le brevet; et il lui commanda en 1672 une horloge en forme de globe indiquant les divers mouvem. du soleil et de la lune. Cette pièce, achevée en 1677, fut regardée comme l'un des ouv. les plus parfaits qu'on eût encore vus dans ce genre. D'autres ouvr., égalem. estimés des connaisseurs, valurent à Martinot la charge de directeur des horloges de toutes les maisons royales. MARTINOVICZ (IGNACE-JOSEPH), physicien hongrois, né à Pesth vers le milieu du 18o S., fut nommé par l'empereur Joseph II profess. de physique et de mécanique à l'université de Lemberg. La manière brillante dont il remplit cette double chaire et surtout le zèle avec lequel il soutint les reformes que l'emper. commençait à exécuter dans ses états, lui valurent les titres de conseiller impérial, de prevôt titulaire de la cathédrale d'OEdenburg et d'abbé de Szazrar. Mais il faisait dès - lors partie de la société des illuminés, dont il devint bientôt l'un des chefs. Impliqué dans un complot tendant à exciter un soulèvem, à Vienne, il fut décapité à Bude en 1795. On a de lui: Dissertatio de micrometro, Lemberg, 1784, in-4, fig.; Dissertatio physica de altitudine atmospheræ ex observatio nibus astronomicis, ibid., 1785, in-4; Prælectiones physicæ experiment., ib., 1787, in-8, fig., tom. 1er. MARTINUSIUS (GEORGE), régent de Transylvanie au 16o S., né dans la Croatie, prit d'abord l'habit religieux dans un couvent près de Bude; mais les austérités du cloître rebutant son esprit inquiet et ambitieux, il s'attacha au roi Jean Zapoli, qu'il avait connu simple gentilhomme, et fut employé par lui dans plus. négociations importantes. Il montra constamment beaucoup de zèle, de fermeté et d'intelligence. Mais Jean Zapoli l'ayant nommé, à sa m. en 1540, tuteur de Jean Sigismond, son fils unique, conjointem. avec la reine Isabelle, sœur |