La physique et la métaphysique des théories d'EinsteinPayot, 1922 - 47 pages |
Expressions et termes fréquents
000 kilomètres Achille le franchit adversaires aéroplane Albert Einstein Albert Michelson bataille de Fleurus bateau carré de l'aberration cent millionième ciens contraire l'auditeur s'éloigne corps déceler doctrine Einstein êtes resté événement expliquer le résultat Fizeau Fleurus fluide éthéré franchir les dix Gustave Le Bon hyperespace hypothèses intui JEAN BECQUEREL kilomètres à l'heure kilomètres par seconde l'aéroplane l'énergie radiante l'espace l'éther l'idée de patrie l'univers long d'une ligne Lorentz lumière manifeste des 93 mathématicien mathématique mécaniques megatherium ment MÉTAPHYSIQUE DES THÉORIES Metchnikoff mètres par seconde Michelson minute un boulet modifier l'évaluation mouvement absolu mouvement périodique mouvement relatif navire neuvièmes de seconde Newton notions d'espace ondes opothérapiques pendule période de réception phénomènes optiques phénomènes sonores physiciens physique plésiosaure principe de relativité projectiles quatrième dimension race ralenti rejoindra la tortue serait seulement source lumineuse source sonore système en mouvement système mobile terre théorie de l'émission THÉORIES D'EINSTEIN tion vateurs visuel vitesse ΙΟ
Fréquemment cités
Page 12 - ... se produise au bout d'une année de la vie du voyageur et le renvoie vers la Terre avec la même vitesse. Revenu à la Terre ayant vieilli de deux ans, il sortira de son arche et trouvera notre globe vieilli de deux cents ans si sa vitesse est restée dans l'intervalle inférieure d'un vingt-millième seulement à la vitesse de la lumière.
Page 10 - ... regardée par ses fils, comme la race « élue de Dieu, si passionnément vilipendée par ses « adversaires ; race attirante et decevante à la fois ; « race troublante et troublée... etc, etc... » Pages 14 et 15, M. Berthelot nous apprend que la Relativité est renouvelée des Grecs, et il nous expose... le problème d'Achille et de la Tortue. En réalité c'est pour nous amener au problème de (1) Payot, éditeur, Paris.
Page 12 - Cette remarque (qu'aucun objet ne peut dépasser la vitesse de la lumière) fournit le moyen à celui d'entre nous qui voudrait y consacrer deux années de sa vie de savoir ce que sera la terre dans deux cents ans, d'explorer l'avenir de la terre en faisant dans la vie de celle-ci un saut en avant, qui, pour elle, durera deux siècles et pour lui durera deux ans.
Page 37 - vieillesse n'est pas réglée uniquement par les batte« ments du cœur, mais par la lente usure chimique « du rein, du foie, du cerveau. Pourquoi l'inexorable « déchéance serait-elle ralentie partout suivant une « loi unique, en fonction de la vitesse de la lumière ? « A cette question trop difficile on ne tente même « pas de répondre. La théorie ignore volontairement « l'univers chimique et l'univers physiologique. Elle « ne connaît que l'univers visuel, ou, si l'on préfère, «...
Page 38 - A lire Einstein, on croirait que les hommes ne communiquent entre eux que par signaux lumineux. Qui nous empêche de raisonner de même pour les autres sens ? Un auditeur qui s'éloigne d'un concert à raison de 34o mètres par seconde, entend indéfiniment la même note.
Page 25 - Le fluide éthéré joue le rôle du mercure des philosophes ; mais il est difficile de s'apercevoir que son existence réelle n'est pas mieux établie. C'est un symbole, une fiction destinée à satisfaire l'imagination. Les fluides électrique, magnétique, calorifique, lumineux que l'on admettait comme supports de l'électricité, du magnétisme, de la chaleur et de la lumière ont disparu en moins d'un siècle, et se sont réduits à un seul, l'éther, auquel on attribue des propriétés imaginaires...
Page 38 - Ainsi nous pouvons métaphysiquement imaginer autant de mesures du temps que nous avons de sens. Il y aurait un temps pour le musicien, un autre pour le peintre. Aux uns comme aux autres, le mouvement procure la jeunesse éternelle, mais celle du sourd n'est pas celle de l'aveugle. Faites votre choix 1 II ya plus.
Page 43 - ... N'erreraient-ils pas autour de nous dans cette quatrième dimension que nous devinons, sans la percevoir ? De grands savants l'ont cru. Voici ce qu'écrit le profond analyste H. Laurent dans son livre « Sur les principes fondamentaux de la théorie des nombres et de la géométrie ». « Existe-t-il un hyperespace à plus de trois dimensions dont notre monde tangible et visible ne serait qu'une variété à trois dimensions? Il est bien difficile dans l'état de la science de répondre. Si quelques...