Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
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Page xxx
Blaise Pascal. disputa longtemps sur beaucoup de choses qui appartiennent autant à la théologie qu'à la physique ; et cependant il n'en eut point d'autre mal que de suer beaucoup la nuit et de fort peu dormir ; mais il n'en eut point les ...
Blaise Pascal. disputa longtemps sur beaucoup de choses qui appartiennent autant à la théologie qu'à la physique ; et cependant il n'en eut point d'autre mal que de suer beaucoup la nuit et de fort peu dormir ; mais il n'en eut point les ...
Page xli
... théologie substituée à celle des sciences n'avait pas amélioré sa santé . Les potences qui l'aident à marcher et les chaussons trempés d'eau - de - vie du récit de Marguerite Périer montrent jusqu'où il en était réduit . Les médecins ...
... théologie substituée à celle des sciences n'avait pas amélioré sa santé . Les potences qui l'aident à marcher et les chaussons trempés d'eau - de - vie du récit de Marguerite Périer montrent jusqu'où il en était réduit . Les médecins ...
Page lxviii
... théologie , des Bibles surtout , ce qui n'est pas étonnant chez le célèbre traducteur de l'Ancien et du Nouveau Testament . Il y avait également des classiques latins , parmi lesquels Té- rence , Catulle et Tibulle , les Fastes d'Ovide ...
... théologie , des Bibles surtout , ce qui n'est pas étonnant chez le célèbre traducteur de l'Ancien et du Nouveau Testament . Il y avait également des classiques latins , parmi lesquels Té- rence , Catulle et Tibulle , les Fastes d'Ovide ...
Page lxxii
... théologie , au lieu de demeurer dans la philosophie ; mais mon sujet m'y a conduit insensiblement et il est diffi- cile de n'y pas entrer , quelque sujet qu'on traite , parce qu'elle est le centre de toutes les vérités . » L'étonnement ...
... théologie , au lieu de demeurer dans la philosophie ; mais mon sujet m'y a conduit insensiblement et il est diffi- cile de n'y pas entrer , quelque sujet qu'on traite , parce qu'elle est le centre de toutes les vérités . » L'étonnement ...
Page xcii
... théologie siégeant à la Sorbonne , et dont il était membre . Il en fut exclu ( 14 janvier 1656 ) . Avant que le procès , dont l'issue n'était pas douteuse , fût terminé , Arnauld avait lu à plusieurs amis , réunis à Port - Royal , une ...
... théologie siégeant à la Sorbonne , et dont il était membre . Il en fut exclu ( 14 janvier 1656 ) . Avant que le procès , dont l'issue n'était pas douteuse , fût terminé , Arnauld avait lu à plusieurs amis , réunis à Port - Royal , une ...
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
Arnauld assez avaient avoit b Textes Blaise bon père C'était c'étoit Casuistes cause Censure chose chrétienne Christianisme cœur Compagnie de Jésus condamné Condorcet confesseur connoissance conscience d'autres Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donne duc de Roannez écrit édition Épictète Escobar esprit Étienne Pascal Étienne Périer étoit Faugère Filiutius gens hérétique homme Jacqueline Jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ juge l'auteur l'édition l'Église l'esprit l'Évangile l'homme laissé leçon in-8 Lessius lettre lieu livre Maistre Marguerite Périer maximes ment Mme de Sablé Mme Périer mœurs Molina monde Montaigne mort n'avait n'en n'était néanmoins Nicole obligé opinion parle paroles péché Pénitence Pensées de Pascal père Bauny personne philosophie Port-Royal pouvoir prochain probable Provinciales qu'un raison religieux rien s'il Sacy saint Augustin Saint-Cyran Sainte-Beuve Sanchez sens sentiment sera seroit seulement Société Sorbonne sorte suffisante Textes in-4º Théologie Théologiens tion trouve vérité Victor Cousin Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.