Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
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Page vii
... assez doucement que cela n'étoit point , et qu'on ne disoit cela d'elle que par envie à cause des charités qu'elle recevoit , il voulut lui faire peur et feignant d'être assuré qu'elle avoit ensorcelé l'enfant , il la menaça de la faire ...
... assez doucement que cela n'étoit point , et qu'on ne disoit cela d'elle que par envie à cause des charités qu'elle recevoit , il voulut lui faire peur et feignant d'être assuré qu'elle avoit ensorcelé l'enfant , il la menaça de la faire ...
Page xiii
... assez grossière . A dix ans , il latinise , infecte le pays de locutions empruntées aux Georgiques de Virgile ou aux écrits de Columelle , locutions relatives aux habitudes de la vie rustique , et qui se perpé- tuent à travers les ...
... assez grossière . A dix ans , il latinise , infecte le pays de locutions empruntées aux Georgiques de Virgile ou aux écrits de Columelle , locutions relatives aux habitudes de la vie rustique , et qui se perpé- tuent à travers les ...
Page xxv
... assez de plaisir pour que nous pensions à lui en faire . » Cette réponse à la Plutarque avait été faite sans réflexion . Gilberte se ravisa . Elle songea à la détresse de son père , contraint de se cacher en Auvergne , et acquiesça à la ...
... assez de plaisir pour que nous pensions à lui en faire . » Cette réponse à la Plutarque avait été faite sans réflexion . Gilberte se ravisa . Elle songea à la détresse de son père , contraint de se cacher en Auvergne , et acquiesça à la ...
Page xxviii
... assez empêchée de ré- pondre , à cause que je sçavois qu'il son frère avoit peine à se contraindre et à parler , particulièrement le matin ; néanmoins je ne crus pas à propos de le refuser , si bien que nous arrêtâmes qu'il viendroit à ...
... assez empêchée de ré- pondre , à cause que je sçavois qu'il son frère avoit peine à se contraindre et à parler , particulièrement le matin ; néanmoins je ne crus pas à propos de le refuser , si bien que nous arrêtâmes qu'il viendroit à ...
Page xxix
... assez proche d'ici . M. Descartes venoit ici en partie pour consulter le mal de mon frère , sur quoi il ne lui dit pas grand'chose ; seulement il lui conseilla de se tenir tout le jour au lit jusqu'à ce qu'il fût las d'y être , et de ...
... assez proche d'ici . M. Descartes venoit ici en partie pour consulter le mal de mon frère , sur quoi il ne lui dit pas grand'chose ; seulement il lui conseilla de se tenir tout le jour au lit jusqu'à ce qu'il fût las d'y être , et de ...
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
Arnauld assez avaient avoit b Textes Blaise bon père C'était c'étoit Casuistes cause Censure chose chrétienne Christianisme cœur Compagnie de Jésus condamné Condorcet confesseur connoissance conscience d'autres Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donne duc de Roannez écrit édition Épictète Escobar esprit Étienne Pascal Étienne Périer étoit Faugère Filiutius gens hérétique homme Jacqueline Jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ juge l'auteur l'édition l'Église l'esprit l'Évangile l'homme laissé leçon in-8 Lessius lettre lieu livre Maistre Marguerite Périer maximes ment Mme de Sablé Mme Périer mœurs Molina monde Montaigne mort n'avait n'en n'était néanmoins Nicole obligé opinion parle paroles péché Pénitence Pensées de Pascal père Bauny personne philosophie Port-Royal pouvoir prochain probable Provinciales qu'un raison religieux rien s'il Sacy saint Augustin Saint-Cyran Sainte-Beuve Sanchez sens sentiment sera seroit seulement Société Sorbonne sorte suffisante Textes in-4º Théologie Théologiens tion trouve vérité Victor Cousin Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.