Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 77
Page xviii
... avaient pas eu , les Apolo- gistes du Christianisme n'en avaient pas eu davantage . Ils jugeaient de bonne guerre d'attaquer leurs adversaires sur leur propre terrain . Il était inutile de vouloir surfaire Pascal dans l'intérêt d'un ...
... avaient pas eu , les Apolo- gistes du Christianisme n'en avaient pas eu davantage . Ils jugeaient de bonne guerre d'attaquer leurs adversaires sur leur propre terrain . Il était inutile de vouloir surfaire Pascal dans l'intérêt d'un ...
Page xxi
... avaient dès lors déter- miné à abandonner l'étude des sciences exactes auxquelles il ne revint qu'une fois ( 1658 ) . Encore sa théorie de la Roulette qu'il trouva sans y penser » , dit Mme Périer , ne fut - elle qu'une distraction . II ...
... avaient dès lors déter- miné à abandonner l'étude des sciences exactes auxquelles il ne revint qu'une fois ( 1658 ) . Encore sa théorie de la Roulette qu'il trouva sans y penser » , dit Mme Périer , ne fut - elle qu'une distraction . II ...
Page xxx
... avaient contesté ses expériences sur le Vide . La querelle 1. Une copie de cette lettre se trouve dans le recueil manuscrit de la Bibliothèque nationale contenant les mémoires de Marguerite Périer ; une autre copie dans un manuscrit de ...
... avaient contesté ses expériences sur le Vide . La querelle 1. Une copie de cette lettre se trouve dans le recueil manuscrit de la Bibliothèque nationale contenant les mémoires de Marguerite Périer ; une autre copie dans un manuscrit de ...
Page xxxi
... avaient pris parti contre le Vide . Non seulement à leur instigation , on accuse Pascal de s'attribuer les travaux des savants italiens et en particulier de Torricelli , mais c'est un des leurs , le père Noël , qui mène la campagne ...
... avaient pris parti contre le Vide . Non seulement à leur instigation , on accuse Pascal de s'attribuer les travaux des savants italiens et en particulier de Torricelli , mais c'est un des leurs , le père Noël , qui mène la campagne ...
Page xxxv
... avaient absorbé l'attention de Pascal . Dans le mouvement religieux du temps , il était resté neutre ; il était jeune et n'avait pas regardé de ce côté . Ce n'est pas qu'il fût hostile aux croyances : il y était plutôt étranger . Sui ...
... avaient absorbé l'attention de Pascal . Dans le mouvement religieux du temps , il était resté neutre ; il était jeune et n'avait pas regardé de ce côté . Ce n'est pas qu'il fût hostile aux croyances : il y était plutôt étranger . Sui ...
Autres éditions - Tout afficher
Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
Arnauld assez avaient avoit b Textes Blaise bon père C'était c'étoit Casuistes cause Censure chose chrétienne Christianisme cœur Compagnie de Jésus condamné Condorcet confesseur connoissance conscience d'autres Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donne duc de Roannez écrit édition Épictète Escobar esprit Étienne Pascal Étienne Périer étoit Faugère Filiutius gens hérétique homme Jacqueline Jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ juge l'auteur l'édition l'Église l'esprit l'Évangile l'homme laissé leçon in-8 Lessius lettre lieu livre Maistre Marguerite Périer maximes ment Mme de Sablé Mme Périer mœurs Molina monde Montaigne mort n'avait n'en n'était néanmoins Nicole obligé opinion parle paroles péché Pénitence Pensées de Pascal père Bauny personne philosophie Port-Royal pouvoir prochain probable Provinciales qu'un raison religieux rien s'il Sacy saint Augustin Saint-Cyran Sainte-Beuve Sanchez sens sentiment sera seroit seulement Société Sorbonne sorte suffisante Textes in-4º Théologie Théologiens tion trouve vérité Victor Cousin Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.