Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
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Page vii
... cause des charités qu'elle recevoit , il voulut lui faire peur et feignant d'être assuré qu'elle avoit ensorcelé l'enfant , il la menaça de la faire pendre si elle ne lui avouoit la vérité ; 1. Chartre « Nom vulgaire du carreau ou ...
... cause des charités qu'elle recevoit , il voulut lui faire peur et feignant d'être assuré qu'elle avoit ensorcelé l'enfant , il la menaça de la faire pendre si elle ne lui avouoit la vérité ; 1. Chartre « Nom vulgaire du carreau ou ...
Page viii
... cause qu'il ne fit pas d'attention que tout cela ne valoit rien , puisqu'il falloit , pour transporter ce sort , faire une nouvelle invocation au diable ; jamais cette pensée ne lui vint dans l'esprit . Elle ne lui vint que longtemps ...
... cause qu'il ne fit pas d'attention que tout cela ne valoit rien , puisqu'il falloit , pour transporter ce sort , faire une nouvelle invocation au diable ; jamais cette pensée ne lui vint dans l'esprit . Elle ne lui vint que longtemps ...
Page xvi
... cause de la défense expresse qu'il lui avoit faite , ou le père de voir son fils au milieu de toutes ces choses . Mais la surprise du père fut bien plus grande lorsque , lui ayant demandé ce qu'il faisoit , il lui dit qu'il cherchoit ...
... cause de la défense expresse qu'il lui avoit faite , ou le père de voir son fils au milieu de toutes ces choses . Mais la surprise du père fut bien plus grande lorsque , lui ayant demandé ce qu'il faisoit , il lui dit qu'il cherchoit ...
Page xvii
... cause de son déplaisir . Mon père lui répondit : « Je ne pleure pas d'affliction , mais de « joie . Vous savez les précautions que j'ai prises pour ôter « à mon fils la connoissance de la géométrie , de peur de le « détourner de ses ...
... cause de son déplaisir . Mon père lui répondit : « Je ne pleure pas d'affliction , mais de « joie . Vous savez les précautions que j'ai prises pour ôter « à mon fils la connoissance de la géométrie , de peur de le « détourner de ses ...
Page xviii
... cause qu'il défend . Des scrupules , les Jansénistes n'en avaient pas eu , les Apolo- gistes du Christianisme n'en avaient pas eu davantage . Ils jugeaient de bonne guerre d'attaquer leurs adversaires sur leur propre terrain . Il était ...
... cause qu'il défend . Des scrupules , les Jansénistes n'en avaient pas eu , les Apolo- gistes du Christianisme n'en avaient pas eu davantage . Ils jugeaient de bonne guerre d'attaquer leurs adversaires sur leur propre terrain . Il était ...
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
Arnauld assez avaient avoit b Textes Blaise bon père C'était c'étoit Casuistes cause Censure chose chrétienne Christianisme cœur Compagnie de Jésus condamné Condorcet confesseur connoissance conscience d'autres Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donne duc de Roannez écrit édition Épictète Escobar esprit Étienne Pascal Étienne Périer étoit Faugère Filiutius gens hérétique homme Jacqueline Jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ juge l'auteur l'édition l'Église l'esprit l'Évangile l'homme laissé leçon in-8 Lessius lettre lieu livre Maistre Marguerite Périer maximes ment Mme de Sablé Mme Périer mœurs Molina monde Montaigne mort n'avait n'en n'était néanmoins Nicole obligé opinion parle paroles péché Pénitence Pensées de Pascal père Bauny personne philosophie Port-Royal pouvoir prochain probable Provinciales qu'un raison religieux rien s'il Sacy saint Augustin Saint-Cyran Sainte-Beuve Sanchez sens sentiment sera seroit seulement Société Sorbonne sorte suffisante Textes in-4º Théologie Théologiens tion trouve vérité Victor Cousin Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.