Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
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Page iv
... dessein , Étienne Pascal céda sa charge à son frère en 1628 et employa la plus grande partie de son bien en rentes sur l'Hôtel de Ville , ce qui lui permit de venir s'établir à Paris en 1631 . 1. Vie de Pascal . Il est permis de ...
... dessein , Étienne Pascal céda sa charge à son frère en 1628 et employa la plus grande partie de son bien en rentes sur l'Hôtel de Ville , ce qui lui permit de venir s'établir à Paris en 1631 . 1. Vie de Pascal . Il est permis de ...
Page xxxv
... dessein de Jacqueline , qui au fond n'était pas de faire une retraite à Port - Royal , mais d'y entrer à titre défi- nitif , ne put être réalisé qu'en 1652 , c'est - à - dire lorsque son père fut mort . Encore son frère y opposa - t ...
... dessein de Jacqueline , qui au fond n'était pas de faire une retraite à Port - Royal , mais d'y entrer à titre défi- nitif , ne put être réalisé qu'en 1652 , c'est - à - dire lorsque son père fut mort . Encore son frère y opposa - t ...
Page lxxiv
... dessein qu'il poursuit , Port - Royal se sert admirablement de Pascal . Il l'emploie successivement à deux objets qui lui tiennent au cœur . Dans les Provinciales , il le lance sur les Jésuites qui corrompent la morale dont il a souci ...
... dessein qu'il poursuit , Port - Royal se sert admirablement de Pascal . Il l'emploie successivement à deux objets qui lui tiennent au cœur . Dans les Provinciales , il le lance sur les Jésuites qui corrompent la morale dont il a souci ...
Page xcix
... dessein d'édifier une Société dont l'Évangile serait exclu et le bien - être matériel le fondement . Cette idée lui vint pendant qu'il écrivait les Provinciales . C'était de l'ouvrage qu'il s'était taillé d'avance ; il s'y mettrait ...
... dessein d'édifier une Société dont l'Évangile serait exclu et le bien - être matériel le fondement . Cette idée lui vint pendant qu'il écrivait les Provinciales . C'était de l'ouvrage qu'il s'était taillé d'avance ; il s'y mettrait ...
Page c
... dessein , quelques pen- sées sur la proposition de la Roulette . Cette pensée étant sui- vie d'une autre , et celle - ci d'une autre , enfin une multitude de pensées qui succédèrent les unes aux autres lui décou- vrirent , comme malgré ...
... dessein , quelques pen- sées sur la proposition de la Roulette . Cette pensée étant sui- vie d'une autre , et celle - ci d'une autre , enfin une multitude de pensées qui succédèrent les unes aux autres lui décou- vrirent , comme malgré ...
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
Arnauld assez avaient avoit b Textes Blaise bon père C'était c'étoit Casuistes cause Censure chose chrétienne Christianisme cœur Compagnie de Jésus condamné Condorcet confesseur connoissance conscience d'autres Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donne duc de Roannez écrit édition Épictète Escobar esprit Étienne Pascal Étienne Périer étoit Faugère Filiutius gens hérétique homme Jacqueline Jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ juge l'auteur l'édition l'Église l'esprit l'Évangile l'homme laissé leçon in-8 Lessius lettre lieu livre Maistre Marguerite Périer maximes ment Mme de Sablé Mme Périer mœurs Molina monde Montaigne mort n'avait n'en n'était néanmoins Nicole obligé opinion parle paroles péché Pénitence Pensées de Pascal père Bauny personne philosophie Port-Royal pouvoir prochain probable Provinciales qu'un raison religieux rien s'il Sacy saint Augustin Saint-Cyran Sainte-Beuve Sanchez sens sentiment sera seroit seulement Société Sorbonne sorte suffisante Textes in-4º Théologie Théologiens tion trouve vérité Victor Cousin Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.