Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
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Page xii
... n'avait jamais rien oublié de ce qu'il avait voulu retenir . Il convient d'entendre cela des choses , non du vocabulaire d'une langue . Pascal n'était destiné à être ni un philologue ni un érudit . Le menu savoir des écoles n'était pas ...
... n'avait jamais rien oublié de ce qu'il avait voulu retenir . Il convient d'entendre cela des choses , non du vocabulaire d'une langue . Pascal n'était destiné à être ni un philologue ni un érudit . Le menu savoir des écoles n'était pas ...
Page xiii
... n'avait aucun point commun avec Étienne Pascal . C'était un rude gentilhomme de Gascogne , qui avait grandi à la manière féodale , terre à terre , à l'âme concrète , dépourvue d'élévation , épris de jeux mécaniques selon l'usage , grand ...
... n'avait aucun point commun avec Étienne Pascal . C'était un rude gentilhomme de Gascogne , qui avait grandi à la manière féodale , terre à terre , à l'âme concrète , dépourvue d'élévation , épris de jeux mécaniques selon l'usage , grand ...
Page xix
... n'avait que seize ans aurait ajouté à la réputation de l'ouvrage . Il n'y consentit pas , par dédain de la réputation , affirme sa sœur 1 . Pascal a - t - il toujours méprisé la réputation ? Non ; il ne l'a même méprisée tout à fait à ...
... n'avait que seize ans aurait ajouté à la réputation de l'ouvrage . Il n'y consentit pas , par dédain de la réputation , affirme sa sœur 1 . Pascal a - t - il toujours méprisé la réputation ? Non ; il ne l'a même méprisée tout à fait à ...
Page xxii
... n'avait point acquis la délicatesse qu'elle aura bientôt . Trente ans après , les vers de Jacqueline n'auraient pas été reçus à la cour . Les voici dans leur verdeur originale : Cet invincible enfant d'un invincible père Déjà nous fait ...
... n'avait point acquis la délicatesse qu'elle aura bientôt . Trente ans après , les vers de Jacqueline n'auraient pas été reçus à la cour . Les voici dans leur verdeur originale : Cet invincible enfant d'un invincible père Déjà nous fait ...
Page xxvi
... n'avait pas demandé mieux que de se prêter à cette petite intrigue . Il se laissa prier , pour la forme , par Mme d'Aiguillon , sa nièce , et par Séguier , qui était aussi de l'affaire . Blaise , âgé de seize ans , et Gilberte qui en ...
... n'avait pas demandé mieux que de se prêter à cette petite intrigue . Il se laissa prier , pour la forme , par Mme d'Aiguillon , sa nièce , et par Séguier , qui était aussi de l'affaire . Blaise , âgé de seize ans , et Gilberte qui en ...
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
Arnauld assez avaient avoit b Textes Blaise bon père C'était c'étoit Casuistes cause Censure chose chrétienne Christianisme cœur Compagnie de Jésus condamné Condorcet confesseur connoissance conscience d'autres Descartes dessein Dieu dire dis-je discours dit-il docteurs doctrine donne duc de Roannez écrit édition Épictète Escobar esprit Étienne Pascal Étienne Périer étoit Faugère Filiutius gens hérétique homme Jacqueline Jansénistes Jansénius Jésuites Jésus-Christ juge l'auteur l'édition l'Église l'esprit l'Évangile l'homme laissé leçon in-8 Lessius lettre lieu livre Maistre Marguerite Périer maximes ment Mme de Sablé Mme Périer mœurs Molina monde Montaigne mort n'avait n'en n'était néanmoins Nicole obligé opinion parle paroles péché Pénitence Pensées de Pascal père Bauny personne philosophie Port-Royal pouvoir prochain probable Provinciales qu'un raison religieux rien s'il Sacy saint Augustin Saint-Cyran Sainte-Beuve Sanchez sens sentiment sera seroit seulement Société Sorbonne sorte suffisante Textes in-4º Théologie Théologiens tion trouve vérité Victor Cousin Voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.