Lettres écrites a un provincialGarnier frères, 1885 |
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Page ix
... sentiment ; il devenoit froid et avoit toutes les marques de la mort . On se mocquoit de la crédulité de mon grand - père qui n'avoit pas accoutumé à croire à ces gens - là . On le garda donc ainsi , mon grand - père et ma grand❜mère ...
... sentiment ; il devenoit froid et avoit toutes les marques de la mort . On se mocquoit de la crédulité de mon grand - père qui n'avoit pas accoutumé à croire à ces gens - là . On le garda donc ainsi , mon grand - père et ma grand❜mère ...
Page xxxvi
... sentiment religieux n'était pas en meilleure santé qu'elles . La haute bourgeoisie , à qui appartenait la famille Pascal , était sage . En matière politique , elle était du parti de l'ordre social , comme Des- cartes , et dans le même ...
... sentiment religieux n'était pas en meilleure santé qu'elles . La haute bourgeoisie , à qui appartenait la famille Pascal , était sage . En matière politique , elle était du parti de l'ordre social , comme Des- cartes , et dans le même ...
Page xliii
... Fait inédit de la vie de Pascal , par M. Fr. Collet , brochure in - 8o , Paris , 1848. ( Extrait de la Liberté de penser , du 15 février 1848. ) n'avoit ni goût ni sentiment , ne laissoit pas de LA VIE ET LES OEUVRES DE PASCAL . XLIII.
... Fait inédit de la vie de Pascal , par M. Fr. Collet , brochure in - 8o , Paris , 1848. ( Extrait de la Liberté de penser , du 15 février 1848. ) n'avoit ni goût ni sentiment , ne laissoit pas de LA VIE ET LES OEUVRES DE PASCAL . XLIII.
Page xliv
Blaise Pascal. n'avoit ni goût ni sentiment , ne laissoit pas de se mêler en tout ce que nous disions ; mais il nous ... sentiments , et ne faisant plus qu'écouter ou interroger pour s'éclairer sur les sujets qui se présentoient ...
Blaise Pascal. n'avoit ni goût ni sentiment , ne laissoit pas de se mêler en tout ce que nous disions ; mais il nous ... sentiments , et ne faisant plus qu'écouter ou interroger pour s'éclairer sur les sujets qui se présentoient ...
Page xlvii
... sentiment , sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie , parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes et que ce seroit une chose infinie de l'entreprendre . » De sorte qu'ordinairement la géométrie ...
... sentiment , sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie , parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes et que ce seroit une chose infinie de l'entreprendre . » De sorte qu'ordinairement la géométrie ...
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Lettres écrites a un provincial Blaise Pascal,François de Neufchâteau Affichage du livre entier - 1880 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page cclv - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page clxxi - Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, Madame; et je sais l'art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements; Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page cclv - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent : Mon livre , mon commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page xc - Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m'en suis séparé; je l'ai fui, renoncé, crucifié. Que je n'en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l'Evangile: Renonciation totale et douce.
Page clxix - Tous les grands divertissements sont dangereux pour la vie chrétienne; mais entre tous ceux que le monde a inventés, il n'y en a point qui soit plus à craindre que la comédie.
Page ccxxxviii - Les principales forces des pyrrhoniens (je laisse les moindres) sont que nous n'avons aucune certitude de la vérité des principes, hors la foi et la révélation, sinon en ce que nous les sentons naturellement en nous. Or, ce sentiment naturel n'est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n'y ayant point de certitude, hors la foi, si l'homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant et à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables ou faux...
Page ccxxxiv - Les principes se sentent, les propositions se concluent, et le tout avec certitude, quoique par différentes voies; et il est aussi inutile et aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre pour vouloir les recevoir.
Page ccxx - C'est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi : Dieu sensible au cœur, non à la raison.
Page xx - La vanité est si ancrée dans le cœur de l'homme , qu'un soldat , un goujat, un cuisinier, un crocheteur se vante et veut avoir ses admirateurs : et les philosophes mêmes en veulent.
Page cliii - Personne n'ignore qu'il ya deux entrées par où les opinions sont reçues dans l'âme, qui sont ses deux principales puissances, l'entendement et la volonté. La plus naturelle est celle de l'entendement, car on ne devrait jamais consentir qu'aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique contre la nature, est celle de la volonté, car tout ce qu'il ya d'hommes sont presque toujours emportés à croire non pas par la preuve, mais par l'agrément.