Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, Volume 9Lefèvre, 1820 |
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Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, Volume 9 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1820 |
Expressions et termes fréquents
agréable aime amans âme assez auroit avoient avoit beau besoin bler bonheur charme cher Émile choses cœur connoissances connoître corps Ctésias d'Émile d'être devoirs Dieu dire doit donne enfans esprit est-ce état étoient étoit eût faisoit femme fille foible foiblesse force galité gens gner goût gouvernement heureux honnête humain j'ai j'aurois j'avois j'étois jamais jeune homme jours juge l'amour l'autre l'empire des sens l'Énéide l'être l'homme l'usage du monde laisse langue des signes livres lois long-temps maître maître à danser mence ment mère mieux mœurs monde morale n'en n'étoit nature objets parens parler paroît passer passions peine penser père personne peuple philosophie plaire plaisir plaisirs pouvoit préjugés première qu'à qu'un raison religion rendre reste reux rien s'il sage sait savoir sens sentimens sentiment sera seroit seul sexe sitôt Socrate soins Sophie sort Sparte Télémaque trouve vérité vertu veut veux vice Voilà vois voit volonté voudrois voyage vrai yeux
Fréquemment cités
Page 67 - Conscience ! conscience ! instinct divin , immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 451 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 451 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.
Page 36 - J'aperçois Dieu partout dans ses œuvres ; je le sens en moi , je le vois tout autour de moi ; mais sitôt que je veux le contempler en lui-même , sitôt que je veux chercher où il est, ce qu'il est, quelle est sa substance, il m'échappe, et mon esprit troublé n'aperçoit plus rien.
Page 108 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime , et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 48 - Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste, et tu seras heureux. Il n'en est rien pourtant, à considérer l'état présent des choses; le méchant prospère, et le juste reste opprimé.
Page 40 - Non, l'homme n'est point un ; je veux et je ne veux pas ; je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal ; je suis actif quand j'écoute la raison , passif quand mes passions m'entraînent ; et mon pire tourment, quand je succombe, est de sentir que j'ai pu résister.
Page 37 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu ; je puis contempler l'univers, m'élever à...
Page 49 - Si l'âme est immatérielle, elle peut survivre au corps ; et si elle lui survit , la Providence est justifiée. Quand je n'aurais d'autre preuve de l'immatérialité de l'âme que le triomphe du méchant et l'oppression du juste en ce monde , cela seul m'empêcherait d'en douter. Une si choquante dissonance dans l'harmonie universelle me ferait chercher à la résoudre. Je me dirais : Tout ne finit pas pour nous avec la vie , tout rentre dans l'ordre à la mort.
Page 43 - J'ai un corps sur lequel les autres ngissent et qui agit sur eux; cette action réciproque n'est pas douteuse; mais ma volonté est indépendante de mes sens; je consens ou je résiste, je succombe ou je suis vainqueur, et je sens parfaitement en moi-même quand je fais ce que j'ai voulu faire, ou quand je ne fais que céder à mes passions.