Les confessions. Discours. PolitiqueA. Houssiaux, 1852 |
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Page iii
... assez bonne exécution typographique celui d'une correction au moins pas- sable , et d'être aussi complètes qu'il se pouvoit à l'époque de leur publication . En 1801 , M. Didot a publié la sienne en vingt volumes in - 8 ° . En 1817 ...
... assez bonne exécution typographique celui d'une correction au moins pas- sable , et d'être aussi complètes qu'il se pouvoit à l'époque de leur publication . En 1801 , M. Didot a publié la sienne en vingt volumes in - 8 ° . En 1817 ...
Page x
... assez souvent on le voit citer beaucoup d'autres auteurs , et de ceux même dont la lecture semble n'appartenir qu'aux savans en titre , Aulu- Gelle , Spartien , Nonius - Marcellus , etc. , il a pu se croire autorisé par l'exemple de ...
... assez souvent on le voit citer beaucoup d'autres auteurs , et de ceux même dont la lecture semble n'appartenir qu'aux savans en titre , Aulu- Gelle , Spartien , Nonius - Marcellus , etc. , il a pu se croire autorisé par l'exemple de ...
Page 12
... assez forte pension . casion . Quand nous allions nous promener , Mon oncle , homme de plaisir ainsi que mon nous regardions en passant leurs jeux sans con- père , ne savoit pas comme lui se captiver pour voitise , sans songer même à y ...
... assez forte pension . casion . Quand nous allions nous promener , Mon oncle , homme de plaisir ainsi que mon nous regardions en passant leurs jeux sans con- père , ne savoit pas comme lui se captiver pour voitise , sans songer même à y ...
Page 13
... assez courts , mais assez vifs , dans lesquels elle daignoit faire la maîtresse d'école , et c'étoit tout ; mais ce tout , qui en ef- fet étoit tout pour moi , me paroissoit le bon - être ennuyé . Cependant je m'intéressois ten- heur ...
... assez courts , mais assez vifs , dans lesquels elle daignoit faire la maîtresse d'école , et c'étoit tout ; mais ce tout , qui en ef- fet étoit tout pour moi , me paroissoit le bon - être ennuyé . Cependant je m'intéressois ten- heur ...
Page 21
... assez riche pour orner de ses chimères tous les états , assez puissante pour me transporter , pour ainsi dire , à mon gré de l'un à l'autre , il m'importoit peu dans lequel je fusse en effet . Il ne pouvoit y avoir si loin du lieu où j ...
... assez riche pour orner de ses chimères tous les états , assez puissante pour me transporter , pour ainsi dire , à mon gré de l'un à l'autre , il m'importoit peu dans lequel je fusse en effet . Il ne pouvoit y avoir si loin du lieu où j ...
Expressions et termes fréquents
aise âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin bientôt bonheur c'étoit charme chose cœur connoissance connoître Corancez d'en d'être Devin du village devoir Diderot dire disoit donner écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme idées j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'autre l'esprit laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler passer passion peine penser personne philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Rousseau Saint-Lambert sais savoir sentimens sentiment sentois seroit seul soin sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois Voltaire vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 78 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 89 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 426 - ... où le présent dure toujours, sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession , sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout...
Page 392 - ... tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout le...
Page xv - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 530 - Semblable à la statue de Glaucus, que le temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce, l'âme humaine, altérée au sein de la société par mille causes sans cesse renaissantes, par l'acquisition d'une multitude de...
Page 58 - J'ai étudié les hommes , et je me crois assez bon observateur : cependant je ne sais rien voir de ce que je vois ; je ne vois bien que ce que je me rappelle, et je n'ai de l'esprit que dans mes souvenirs.
Page 84 - ... le malheureux peuple et contre ses oppresseurs. Cet homme, quoique aisé, n'osait manger le pain qu'il avait gagné à la sueur de son front, et ne pouvait éviter sa ruine qu'en montrant la même misère qui régnait autour de lui. Je sortis de sa maison aussi indigné qu'attendri et déplorant le sort de ces belles contrées à qui la nature n'a prodigué ses dons que pour en faire la proie des barbares publicains.
Page 402 - Essais que pour les autres, et je n'écris mes rêveries que pour moi. Si dans mes plus vieux jours, aux approches du départ, je reste, comme je l'espère, dans la même disposition où je suis, leur lecture me rappellera la douceur que je goûte à les écrire, et, faisant renaître ainsi pour moi le temps passé, doublera pour ainsi dire mon existence.
Page 58 - Je n'ai jamais pu rien faire la plume à la main vis-à-vis d'une table et de mon papier; c'est à la promenade, au milieu des rochers et des bois , c'est la nuit dans mon lit et durant mes insomnies, que j'écris dans mon cerveau...