Les confessions. Discours. PolitiqueA. Houssiaux, 1852 |
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... avoient déjà des cabanes , aucun d'eux ne dut chercher ( édition de Genève , p . 127 ) . —Quant à ceux , etc ... avoient encore plus besoin d'être justifiées : peu lire et beau- coup méditer sur nos lectures ( p . 76 ) , au lieu de ...
... avoient déjà des cabanes , aucun d'eux ne dut chercher ( édition de Genève , p . 127 ) . —Quant à ceux , etc ... avoient encore plus besoin d'être justifiées : peu lire et beau- coup méditer sur nos lectures ( p . 76 ) , au lieu de ...
Page 15
... avoient extrêmement humilié , et j'obéis sans murmure . Mon maître , M. Ducommun , étoit un jeune homme rustre et ... avoient rebuté du travail . Je lui dérobois mon temps pour l'employer en occupations dumême genre , mais qui ...
... avoient extrêmement humilié , et j'obéis sans murmure . Mon maître , M. Ducommun , étoit un jeune homme rustre et ... avoient rebuté du travail . Je lui dérobois mon temps pour l'employer en occupations dumême genre , mais qui ...
Page 16
... avoient pas une si louable fin . Il y avoit chez mon maître un compagnon appelé M. Verrat , dont la maison , dans le voisinage , avoit un jardin assez éloigné qui pro- duisoit de très - belles asperges . Il prit envie à M. Verrat , qui ...
... avoient pas une si louable fin . Il y avoit chez mon maître un compagnon appelé M. Verrat , dont la maison , dans le voisinage , avoit un jardin assez éloigné qui pro- duisoit de très - belles asperges . Il prit envie à M. Verrat , qui ...
Page 23
... avoient appri- ses , et que je chantois admirablement . J'arrive enfin je vois madame de Warens . Cette époque de ma vie a décidé de mon carac- tère ; je ne puis me résoudre à la passer légère- ment . J'étois au milieu de ma seizième ...
... avoient appri- ses , et que je chantois admirablement . J'arrive enfin je vois madame de Warens . Cette époque de ma vie a décidé de mon carac- tère ; je ne puis me résoudre à la passer légère- ment . J'étois au milieu de ma seizième ...
Page 54
... avoient tant à dire , parce que j'avois à dire encore plus . Je ne sentois toute la force de mon attache- ment pour elle que quand je ne la voyois pas . Quand je la voyois je n'étois que content ; mais mon inquiétude en son absence ...
... avoient tant à dire , parce que j'avois à dire encore plus . Je ne sentois toute la force de mon attache- ment pour elle que quand je ne la voyois pas . Quand je la voyois je n'étois que content ; mais mon inquiétude en son absence ...
Expressions et termes fréquents
aise âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin bientôt bonheur c'étoit charme chose cœur connoissance connoître Corancez d'en d'être Devin du village devoir Diderot dire disoit donner écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme idées j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'autre l'esprit laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler passer passion peine penser personne philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Rousseau Saint-Lambert sais savoir sentimens sentiment sentois seroit seul soin sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois Voltaire vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 78 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 89 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 426 - ... où le présent dure toujours, sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession , sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout...
Page 392 - ... tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout le...
Page xv - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 530 - Semblable à la statue de Glaucus, que le temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce, l'âme humaine, altérée au sein de la société par mille causes sans cesse renaissantes, par l'acquisition d'une multitude de...
Page 58 - J'ai étudié les hommes , et je me crois assez bon observateur : cependant je ne sais rien voir de ce que je vois ; je ne vois bien que ce que je me rappelle, et je n'ai de l'esprit que dans mes souvenirs.
Page 84 - ... le malheureux peuple et contre ses oppresseurs. Cet homme, quoique aisé, n'osait manger le pain qu'il avait gagné à la sueur de son front, et ne pouvait éviter sa ruine qu'en montrant la même misère qui régnait autour de lui. Je sortis de sa maison aussi indigné qu'attendri et déplorant le sort de ces belles contrées à qui la nature n'a prodigué ses dons que pour en faire la proie des barbares publicains.
Page 402 - Essais que pour les autres, et je n'écris mes rêveries que pour moi. Si dans mes plus vieux jours, aux approches du départ, je reste, comme je l'espère, dans la même disposition où je suis, leur lecture me rappellera la douceur que je goûte à les écrire, et, faisant renaître ainsi pour moi le temps passé, doublera pour ainsi dire mon existence.
Page 58 - Je n'ai jamais pu rien faire la plume à la main vis-à-vis d'une table et de mon papier; c'est à la promenade, au milieu des rochers et des bois , c'est la nuit dans mon lit et durant mes insomnies, que j'écris dans mon cerveau...