Les confessions. Discours. PolitiqueA. Houssiaux, 1852 |
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... Tout porte à croire qu'il n'existe aucune différence entre ces deux manuscrits , dont le premier est encore dans la ... fait autant des siennes ; nous reviendrons aussi sur ce manuscrit ; 6o le manuscrit des Dialogues que l'auteur ...
... Tout porte à croire qu'il n'existe aucune différence entre ces deux manuscrits , dont le premier est encore dans la ... fait autant des siennes ; nous reviendrons aussi sur ce manuscrit ; 6o le manuscrit des Dialogues que l'auteur ...
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... tout - à - fait . Quelque temps après on sut qu'il étoit en Allemagne . Il n'écrivit pas une seule fo : s . On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps - là ; et voilà comme je suis demeuré fils unique . douceur , et autour de moi ...
... tout - à - fait . Quelque temps après on sut qu'il étoit en Allemagne . Il n'écrivit pas une seule fo : s . On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps - là ; et voilà comme je suis demeuré fils unique . douceur , et autour de moi ...
Page 15
... tout - à - fait . J'étois hardi chez mon père , libre chez M. Lamber- cier , discret chez mon oncle , je devins craintif chez mon maître , et dès lors je fus un enfant perdu . Accoutumé à une égalité parfaite avec mes supérieurs dans la ...
... tout - à - fait . J'étois hardi chez mon père , libre chez M. Lamber- cier , discret chez mon oncle , je devins craintif chez mon maître , et dès lors je fus un enfant perdu . Accoutumé à une égalité parfaite avec mes supérieurs dans la ...
Page 21
... tout - à - fait entre nous ; et comme c'étoit un gar- ( * ) Genève est située sur un coteau , et le sommet de ce co- › teau , sur lequel on a construit , dans le dix - huitième siècle , ▸ de belles maisons , est devenu le quartier ...
... tout - à - fait entre nous ; et comme c'étoit un gar- ( * ) Genève est située sur un coteau , et le sommet de ce co- › teau , sur lequel on a construit , dans le dix - huitième siècle , ▸ de belles maisons , est devenu le quartier ...
Page 32
... tout cela concouroit à me faire regarder comme un repentir tardif les remords de ma conscience : j'affectois de me reprocher ce que j'avois fait , pour excuser ce que j'allois faire . En aggravant les torts du passé j'en regardois l ...
... tout cela concouroit à me faire regarder comme un repentir tardif les remords de ma conscience : j'affectois de me reprocher ce que j'avois fait , pour excuser ce que j'allois faire . En aggravant les torts du passé j'en regardois l ...
Expressions et termes fréquents
aise âme Annecy assez auroit avoient avois avoit besoin bientôt bonheur c'étoit charme chose cœur connoissance connoître Corancez d'en d'être Devin du village devoir Diderot dire disoit donner écrit enfans enfin Ermenonville état étoient étoit eût faisoit falloit femme fille force Francueil fût Genève gens goût Grimm homme idées j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus jamais jours juger l'autre l'esprit laisser Larnage lettre livres long-temps m'avoit m'en m'eût madame d'Épinay madame d'Houdetot madame de Luxembourg madame de Warens madame Dupin maman Margency ment mieux moi-même monde monsieur musique n'ai n'en n'y avoit ouvrage parler passer passion peine penser personne philosophes plaisir pouvoit premier prendre presque qu'à qu'un quelquefois raison reste rien Rousseau Saint-Lambert sais savoir sentimens sentiment sentois seroit seul soin sorte souvent sûr talens Thérèse tion tout-à-fait trouver trouvois venoit vérité Vernes vertu Voilà vois Voltaire vouloit voyois yeux
Fréquemment cités
Page 78 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 89 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 426 - ... où le présent dure toujours, sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession , sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir ni de crainte que celui seul de notre existence, et que ce sentiment seul puisse la remplir tout...
Page 392 - ... tout à coup je me sens l'esprit ébloui de mille lumières; des foules d'idées vives s'y présentent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l'ivresse. Une violente palpitation m'oppresse, soulève ma poitrine; ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l'avenue, et j'y passe une demi-heure dans une telle agitation, qu'en me relevant j'aperçus tout le...
Page xv - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 530 - Semblable à la statue de Glaucus, que le temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce, l'âme humaine, altérée au sein de la société par mille causes sans cesse renaissantes, par l'acquisition d'une multitude de...
Page 58 - J'ai étudié les hommes , et je me crois assez bon observateur : cependant je ne sais rien voir de ce que je vois ; je ne vois bien que ce que je me rappelle, et je n'ai de l'esprit que dans mes souvenirs.
Page 84 - ... le malheureux peuple et contre ses oppresseurs. Cet homme, quoique aisé, n'osait manger le pain qu'il avait gagné à la sueur de son front, et ne pouvait éviter sa ruine qu'en montrant la même misère qui régnait autour de lui. Je sortis de sa maison aussi indigné qu'attendri et déplorant le sort de ces belles contrées à qui la nature n'a prodigué ses dons que pour en faire la proie des barbares publicains.
Page 402 - Essais que pour les autres, et je n'écris mes rêveries que pour moi. Si dans mes plus vieux jours, aux approches du départ, je reste, comme je l'espère, dans la même disposition où je suis, leur lecture me rappellera la douceur que je goûte à les écrire, et, faisant renaître ainsi pour moi le temps passé, doublera pour ainsi dire mon existence.
Page 58 - Je n'ai jamais pu rien faire la plume à la main vis-à-vis d'une table et de mon papier; c'est à la promenade, au milieu des rochers et des bois , c'est la nuit dans mon lit et durant mes insomnies, que j'écris dans mon cerveau...