Encyclopédie méthodique: Grammaire et litterature. Dédiée et présentée a Monsieur le Camus de Néville, Maître des Requêtes, Directeur Général de la Librairie, Volume 3Charles Joseph Panckoucke Panckoucke, 1782 |
Expressions et termes fréquents
abfolument adjectifs adverbes affez aifé ainfi ajoûte auffi auroit avoit BEAUZÉE befoin c'eft à dire c'eſt caractère caufe chant chevalier DE JAUCOURT chofe Cicéron compofé conféquent confidérer confifte confonne conjonction défigner difcours différents diftinction diftinguer doit effenciellement efpèce efprit eſt étoient étoit exemple fage fans favoir fcène fecond felon femble fenfible fens fentiment feroit fervir feul fiècle figne fignifie fimple fingulier foient foit font fous fouvent fpectacle françois ftyle fublime fuite fuivant fujet fuppofe furtout fyllabes génie genre goût Grammaire grammairiens grecs Homère hommes idées ieux jufqu'à jufte l'abbé d'Olivet L'abbé GIRARD l'efprit l'Eloquence l'expreffion l'Hiftoire l'ufage laiffe langue latin lorfque ment mots Mufique n'eft nature néceffaire obferver paffer paffions parler paroît penfée perfonnages perfonne philofophe phrafe plaifir Plaute plufieurs Poéfie Poème poète pofition préfente prefque pronom propofition puiffe puifque quæ quelquefois Quintilien raifon raport refte s'eft tion Tragédie ufage verbe Virgule
Fréquemment cités
Page 160 - J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Page 424 - J'aime, je l'avouerai, cet orgueil généreux Qui jamais n'a fléchi sous le joug amoureux Phèdre en vain s'honorait des soupirs de Thésée : Pour moi, je suis plus fière, et fuis la gloire aisée D'arracher un hommage à mille autres offert, Et d'entrer dans un cœur de toutes parts ouvert.
Page 191 - ... se rendre. Pour regarde plus particulièrement un effet qui doit être produit. Afin regarde proprement un but où l'on veut parvenir. Les filles d'un certain âge font tout ce qu'elles peuvent pour plaire, afin de se procurer un mari.
Page 298 - Une vie réglée peut s'entendre au physique ou au moral : au physique , c'est une vie assujettie à une règle suggérée par des vues de santé ou d'économie ; au moral, c'est une vie extérieurement conforme aux règles de morale que le monde même exige : mais une vie régulière est conforme aux principes de la morale et aux maximes de la religion. C'est à peu près la même différence, en parlant de la conduite et des mœurs. On dit d'une femme qu'elle est réglée, dans un sens purement...
Page 318 - Si les réputations se forment et se détruisent avec facilité, il n'est pas étonnant qu'elles varient et soient souvent contradictoires dans la même personne. Tel a une réputation dans un lieu, qui dans un autre en a une toute différente ; il a celle qu'il mérite le moins, et on lui refuse celle à laquelle il a le plus de droit. On en voit des exemples dans tous les ordres.
Page 342 - Mais la plupart des autres romans , qui leur ont succédé dan» ce siècle, sont ou des productions dénuées d'imagination , ou des ouvrages propres à gâter le goût , ou , ce qui est pis encore , des peintures obscènes dont les honnêtes gens sont révoltés , et qui corrompent les mceur* de la jeunesse.
Page 439 - Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature; nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces; nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses : c'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 186 - M. de Turenne a eu, dès sa jeunesse, toutes les bonnes qualités, et il a acquis les grandes d'assez bonne heure. Il ne lui en a manqué aucune que celles dont il ne s'est pas avisé. Il avait presque toutes les vertus comme naturelles; il n'a jamais eu le brillant d'aucune.
Page 424 - Fontenay, lieu délicieux Où je vis d'abord la lumière, Bientôt au bout de ma carrière, Chez toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui dans ce lieu champêtre Avec soin me fîtes nourrir. Beaux arbres, qui m'avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir...
Page 37 - ... sont tout au plus que par la ressemblance que produit en eux l'idée générale qui leur est commune à tous, je vais marquer leur différence délicate, c'est-à-dire la manière dont chacun diversifie une idée principale par l'idée accessoire qui lui constitue...