Petite bibliotheque des théatres: Chef d'œuvre de Longepierre. Chef-d'œuvre de Guymond de la Touche. La mort de SolonAu bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1787 |
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... Israël les fêtes sont cessées ! » » ÉLISE . N'avez - vous point au Roi confié vos ennuis ! ESTHER . Le Roi , jusqu'à ce jour , ignore qui je suis . Celui par qui le Ciel regle ma destinée Sur ce secret encor tient ma langue enchaînée ...
... Israël les fêtes sont cessées ! » » ÉLISE . N'avez - vous point au Roi confié vos ennuis ! ESTHER . Le Roi , jusqu'à ce jour , ignore qui je suis . Celui par qui le Ciel regle ma destinée Sur ce secret encor tient ma langue enchaînée ...
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... tous perdus , et c'est fait d'Israël ! ESTHER , à part . Juste Ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace ! MARDOCHÉE . On doit de tous les Juifs exterminer la race ; Au sanguinaire Aman nous sommes tous livrés . Les glaives 14 ESTHER ,
... tous perdus , et c'est fait d'Israël ! ESTHER , à part . Juste Ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace ! MARDOCHÉE . On doit de tous les Juifs exterminer la race ; Au sanguinaire Aman nous sommes tous livrés . Les glaives 14 ESTHER ,
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... profanes humains . Pour un plus noble usage il réserve ses Saints . S'immoler pour son nom et pour son héritage , D'un enfant d'Israël voilà le vrai partage . Trop heureuse pour lui de hasarder vos jours ! Et 16 ESTHER ,
... profanes humains . Pour un plus noble usage il réserve ses Saints . S'immoler pour son nom et pour son héritage , D'un enfant d'Israël voilà le vrai partage . Trop heureuse pour lui de hasarder vos jours ! Et 16 ESTHER ,
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... Israël périt . Pleurez , mes tristes yeux . Il ne fut jamais sous les Cieux Un si juste sujet de larmes ! TOUT LE CHUR . O mortelles alarmes ! UNE AUTRE ISRAELITE . N'étoit - ce pas assez qu'un vainqueur odieux De l'auguste Sion eût ...
... Israël périt . Pleurez , mes tristes yeux . Il ne fut jamais sous les Cieux Un si juste sujet de larmes ! TOUT LE CHUR . O mortelles alarmes ! UNE AUTRE ISRAELITE . N'étoit - ce pas assez qu'un vainqueur odieux De l'auguste Sion eût ...
Page 22
... Israël nous vantoit la puissance ? UNE AUTRE . Ce Dieu jaloux , ce Dieu victorieux , Frémissez , peuples de la terre ! Ce Dieu jaloux , ce Dieu victorieux Est le seul qui commande aux Cieux ! Ni les éclairs , ni le tonnerre N'obéissent ...
... Israël nous vantoit la puissance ? UNE AUTRE . Ce Dieu jaloux , ce Dieu victorieux , Frémissez , peuples de la terre ! Ce Dieu jaloux , ce Dieu victorieux Est le seul qui commande aux Cieux ! Ni les éclairs , ni le tonnerre N'obéissent ...
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Expressions et termes fréquents
Abner Aman amour ASAPH Assuérus Athalie avoit AZARIAS Baal C'étoit chantant charmante cher CHŒUR CHUR Ciel Cieux cœur courroux crainte d'Aman d'Assuérus d'Esther d'Israël d'Okosias Dancourt déja diadême Dieu Éliacin ÉLISE enfans enfant enfin ennemis Esther étoient étoit fille fils foible freres Parfaict funeste fureur gédie gloire grace Grand-Prêtre Hélas heureux HYDAS HYDASPE ISMAEL ISRA Israël ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jérusalem Jésabel jeune JOAD Joas Josabet jour Juifs l'action l'innocence l'interrompant Lévites loix long-tems Louis Racine Madame de Maintenon main malheureux maniere Mardochée Mathan méchans mortels NABAL par-tout paroît pere perfide peuple Piece pleurs Poëte premier acte Prêtres Prince profane Prophêtes qu'Athalie Race de David Reine représentations Rois Rois de Juda SABET sacrés saint Saint-Cyr SALOMITH sang SCENE PREMIERE second acte Seigneur seroit seul Sion sœur soin sort Spectateur sujet sur-tout Temple tems Théatre François Tragédie trône trouble Vasthi vois voix yeux Zacharie ZARÈS zele
Fréquemment cités
Page 65 - Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas! ils ont des rois égaré le plus sage.
Page 65 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même ; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre de fer veut être gouverné ; Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime : Ainsi de piège...
Page 65 - Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois, Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 22 - Une autre - Des offenses d'autrui malheureuses victimes, que nous servent, hélas ! Ces regrets superflus ? Nos pères ont péché, nos pères ne sont plus, et nous portons la peine de leurs crimes.
Page 81 - Je devrais sur l'autel où ta main sacrifie Te.... Mais du prix qu'on m'offre il faut me contenter. Ce que tu m'as promis, songe à l'exécuter : Cet enfant, ce trésor qu'il faut qu'on me remette, Où sont-ils?
Page 29 - Mardochée est coupable; et que faut-il de plus ? Je prévins donc contre eux l'esprit d'Assuérus ; J'inventai des couleurs ; j'armai la calomnie ; J'intéressai sa gloire ; il trembla pour sa vie : Je les peignis puissants, riches, séditieux; Leur dieu même ennemi de tous les autres dieux.
Page 21 - Quel carnage de toutes parts ! On égorge à la fois les enfants, les vieillards, et la sœur et le frère, et la fille et la mère, le fils dans les bras de son père.
Page 62 - I que son joug est aimable ! Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple , courez à ce maître adorable : Les biens les plus charmants n'ont rien de comparable Aux torrents de plaisirs qu'il répand dans un cœur. Que le Seigneur est bon ! que son joug est aimable ! Heureux qui dès l'enfance en connaît la douceur ! UNE AUTRE.
Page 52 - Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur?
Page 42 - Toutefois, je l'avoue, en ce comble de gloire, Du Dieu que j'ai quitté l'importune mémoire Jette encore en mon âme un reste de terreur, Et c'est ce qui redouble et nourrit ma fureur. Heureux si, sur son temple achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin sa haine d'impuissance, Et parmi le débris, le ravage et les morts, A force d'attentats perdre tous mes remords ! Mais voici Josabet.