L'art au point de vue sociologiqueF. Alcan, 1903 - 387 pages |
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... force de la pensée réfléchie , l'inconsciente naïveté de l'enfant . >> - VI . Ce qui est aux yeux de Guyau la règle suprême de l'art , c'est cette qualité morale et sociale par excellence : la sincérité ; si donc il attache à la forme ...
... force de la pensée réfléchie , l'inconsciente naïveté de l'enfant . >> - VI . Ce qui est aux yeux de Guyau la règle suprême de l'art , c'est cette qualité morale et sociale par excellence : la sincérité ; si donc il attache à la forme ...
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... force dans la vie que ce qui lui paraît le plus facile à représenter par l'art , « ce qui peut immédiatement se transposer dans le domaine de la fiction . » > Flaubert , qui était artiste dans la moelle des os et qui s'en piquait , a ...
... force dans la vie que ce qui lui paraît le plus facile à représenter par l'art , « ce qui peut immédiatement se transposer dans le domaine de la fiction . » > Flaubert , qui était artiste dans la moelle des os et qui s'en piquait , a ...
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... force qui tient à la netteté de leurs contours , mais en les dépouillant des associations vulgaires , fatigantes et parfois repoussantes . » Le vrai réalisme consiste donc à dissocier le réel du trivial ; c'est pour cela qu'il constitue ...
... force qui tient à la netteté de leurs contours , mais en les dépouillant des associations vulgaires , fatigantes et parfois repoussantes . » Le vrai réalisme consiste donc à dissocier le réel du trivial ; c'est pour cela qu'il constitue ...
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... force et d'attention » . Guyau considère le style comme instrument de « communication sympathique » . et de « sociabilité esthétique » ; aspect nouveau et intéressant de la question . Il insiste surtout sur la transformation par ...
... force et d'attention » . Guyau considère le style comme instrument de « communication sympathique » . et de « sociabilité esthétique » ; aspect nouveau et intéressant de la question . Il insiste surtout sur la transformation par ...
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... des amis dangereux par la force même de la sympa- thie qu'éveille en nous leur cri de souffrance . « En tout cas , conclut Guyau , la littérature des désé- quilibrés ne doit pas être pour nous un objet de INTRODUCTION . XXXV.
... des amis dangereux par la force même de la sympa- thie qu'éveille en nous leur cri de souffrance . « En tout cas , conclut Guyau , la littérature des désé- quilibrés ne doit pas être pour nous un objet de INTRODUCTION . XXXV.
Expressions et termes fréquents
abstrait aimer âme amour artiste Balzac Baudelaire beau beauté caractère casta e pura choses ciel cœur conscience Contemplations critique d'idées décadence Dieu dire doit douleur émotions Flaubert fleurs fond force forme génie Guyau hommes humaine idéal idées images individuelle infini intellectuel jour l'âme l'amour L'Année terrible l'art l'artiste l'émotion esthétique l'esprit l'esthétique l'homme l'idéal l'infini l'œuvre d'art l'ombre l'univers Lamartine Leconte de Lisle littéraire littérature lois lui-même lumière ment métaphysique Misérables monde mort mouvement Musset nature nerveux nuit objet œuvre parfois passe passion Paul Bourget pensée personnage phénomènes philosophie physiologie Pierre Janet Pierre Loti plaisir poésie poète poétique produit profonde propre psychologique qu'un raison rayon réalité réel religion représentation rêve rien rime roman romancier rythme Salammbô science scientifique semble sensations sentiment serait seulement siècle simple société sociologique solidarité sorte souvent Stendhal style sympathie sympathiser Taine Théophile Gautier tion tique universelle vérité vibrer Victor Hugo vivant vrai yeux Zola
Fréquemment cités
Page 328 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue , parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 114 - ... au loin par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte de Niagara, qui, dans le calme de la nuit, se prolongeaient de désert en désert, et expiraient à travers les forêts solitaires.
Page 326 - Qui se considérera de la sorte s'effraiera de soi-même, et, se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée, entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles...
Page 112 - La lune prêta son pâle flambeau à cette veillée funèbre. Elle se leva au milieu de la nuit, comme une blanche vestale qui vient pleurer sur le cercueil d'une compagne. Bientôt elle répandit dans les bois ce grand secret de mélancolie qu'elle aime à raconter aux vieux chênes et aux rivages antiques des mers.
Page 367 - J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ; L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. Il me semble, bercé par ce choc monotone, Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Page 177 - Si tu peux, fais que ton âme arrive, A force de rester studieuse et pensive, Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté. Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche, Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler. Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
Page 372 - Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise: Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
Page 182 - Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs piés La...
Page 321 - Plus livide et plus froid, dans son cercueil immense Pour la seconde fois Lazare est étendu. Où donc est le Sauveur pour entr'ouvrir nos tombes? Où donc le vieux saint Paul, haranguant les Romains, Suspendant tout un peuple à ses haillons divins? Où donc est le Cénacle? où donc les Catacombes? Avec qui marche donc l'auréole de feu? Sur quels pieds tombez-vous, parfums de Madeleine? Où donc vibre dans l'air une voix plus qu'humaine? Qui de nous, qui de nous va devenir un Dieu?
Page 329 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.