Grammaire générale et raisonnée: contenant les fondemens de l'art de parler, expliquez d'une manière claire et naturelle[...] et plusieurs remarques nouvelles sur la langue françoiseP. Le Petit, 1679 - 160 pages |
Expressions et termes fréquents
actifs adjectifs adjoûte aimé Ainfi ainſi amatus appelle aprés auffi auſſi avoit beſoin c'eſt à dire C'eſt pourquoy cauſe celuy Chap choſe confiderer d'eſtre d'vn d'vne datif derniere differentes diftinguer diſcours diſent diſné diverſes diverſité efté eftre enſemble eſt eſtant eſté eſtoit eſtre façons de parler fans feminin feroit fignification fingulier font François futur parfait general genitif gerondif Grecs Hebreux j'ay l'affirmation l'attribut l'Infinitif l'vn l'vſage Langues vulgaires Latin liaiſon maniere marquer maſculin meſme n'eſt neanmoins neceſſaire noftre nominatif noſtre eſprit noſtre Langue paffé participe particule paſſe paſſifs perfonne perſonne plurier pluſieurs premiere preſent preſque toûjours preterit pronom propofition propoſition qu'vn quelquefois quòd quoy raiſon regime s'eſt ſans ſçavoir ſeconde ſelon ſemble ſens ſert ſervir ſes ſeul ſeule ſeulement ſignification ſignifie ſignifient ſimple ſimplement ſoit ſon ſons ſont ſouvent ſubſtantif ſuis ſujet ſur ſyllabe terminaiſon verbe auxiliaire viſible vn nom voyelles vſage
Fréquemment cités
Page 109 - Ainsi, quand je dis, quum intravit cœnabam, je soupais lorsqu'il est entré, l'action de souper est bien passée au regard du temps auquel je parle; mais je la marque comme présente au regard de la chose dont je parle, qui est l'entrée d'un tel.
Page 49 - Car , comme les cinq premiers cas n'ont pas pu suffire pour marquer tous les rapports que les choses ont les unes aux autres , on a eu recours dans toutes les langues à...
Page 32 - ... sans aucune confusion, le rapport ne s'en pouvant faire à aucun autre ; et par là ces mots ont eu dans l'usage ce qui est particulier aux substantifs, qui est de subsister seuls dans le discours.
Page 157 - Ce que nous avons dit cy-defTus de la Syntaxe , fuffit pour en comprendre l'ordre naturel , lors que toutes les parties du difcours font fimplement exprimées, qu'il n'ya aucun mot de trop ny de trop peu , & qu'il eft conforme à l'expreflion.
Page 69 - J'ai dit que la proposition du relatif peut faire partie du sujet ou de l'attribut d'une autre proposition qu'on peut appeler principale : car elle ne fait jamais ni le sujet entier, ni l'attribut entier; mais il y faut joindre le mot dont le relatif tient la place, pour en faire le sujet entier, et quelque autre mot pour en faire l'attribut entier. Par exemple, quand je dis : Dieu qui est invisible, est le créateur du monde, qui est visible.
Page 131 - Et le participe même rentre dans ce dernier régime des noms , lorsqu'il signifie plus l'habitude que l'acte du verbe , parce qu'alors il a la nature d'un simple nom verbal , comme , amans virtutis.
Page 18 - Que tout son fût marqué par une figure, c'est-à-dire, qu'on ne prononçât rien qui ne fût écrit ; 3. Que chaque figure ne marquât qu'un son, ou simple ou double; car ce n'est pas contre la perfection de l'écriture qu'il y ait des lettres doubles, puisqu'elles la facilitent en l'abrégeant; 4.
Page 35 - Ce n'est pas qu'il n'arrive souvent que le mot propre ne convienne à plusieurs, comme Pierre, Jean, etc.; mais ce n'est que par accident, parce que plusieurs ont pris un même nom; et alors il faut y ajouter d'autres noms qui le déterminent...
Page 89 - ... ne marquât qu'un seul rapport. Car il arrive au contraire dans toutes les langues , ce que nous avons vu dans ces exemples pris de la...
Page 12 - Vain parmi les. Hébreux, ils sont si difficiles à prononcer, qu'on peut bien ne les pas compter entre les lettres qui entrent dans l'usage ordinaire des langues. Pour toutes les autres qui se trouvent dans les alphabets hébreux, grecs, latins, et des langues vulgaires , il est aisé de montrer que ce ne sont point des sons simples, et qu'ils se rapportent à quelques-uns de ceux que nous avons marqués.