Pensées de Pascal sur la religion: et sur quelques autres sujetsGarnier frères, 1866 - 500 pages |
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Expressions et termes fréquents
admirable aime arriver auroit avoient avoit BLAISE PASCAL cause charité choses chré chrétiens circoncision cœur concupiscence connoissance connoissons connoître consolation continuelle contraire corps croire définir devoit Dieu dire discours disent disoit divertissement donner Épictète ère vulgaire esprit éternel étoient étoit faisoit falloit faudroit Faugère faux foiblesse force fût géométrie gloire grandeur hommes infinité injuste j'ai jamais Jésus Jésus-Christ juger Juifs juste justice l'âme l'amour l'art de persuader l'autre l'Écriture l'Église l'esprit l'homme l'infini l'un lumière Mahomet Marguerite Périer maux ment Messie miracles misère Moïse monde mort n'avoit n'en n'étoit n'y a rien n'y avoit nature naturelle néanmoins nécessaire non-seulement pable païens paroît Pascal passer passions péché pensée père personne peuple philosophes plaisir Port-Royal pouvoit prédit preuves principes prophètes qu'un raison reconnoître religion s'il sacrifice saint saint Augustin saint Paul science Seigneur sens sentiments seroient seroit seul sorte souffrir sujet tion trouve vanité vérité VIII visible Voilà vrai
Fréquemment cités
Page 215 - Il tremblera dans la vue de ces merveilles, et je crois que , sa curiosité se changeant en admiration , il sera plus disposé à les contempler en silence qu'à les rechercher avec présomption. Car, enfin, qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini , un tout à l'égard du néant , un milieu entre rien et tout.
Page 58 - L'immortalité de l'âme est une chose qui nous importe si fort, qui nous touche si profondément, qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qui en est. Toutes nos actions et nos pensées doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non , qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et juge^ ment qu'en la réglant par la vue de ce point qui doit être notre dernier objet.
Page 249 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent. La première est la pure ignorance naturelle où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 215 - Je lui veux peindre non seulement l'univers visible, mais l'immensité qu'on peut concevoir de la nature, dans l'enceinte de ce raccourci d'atome Qu'il y voie une infinité d'univers dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible; dans cette terre, des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné...
Page 293 - Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu'il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côtélà, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 310 - Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là.
Page 263 - Dieu bon, par un démon méchant, ou à l'aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables, ou faux, ou incertains, selon notre origine. De plus, que personne n'a d'assurance, hors de la foi, s'il veille ou s'il dort, vu que durant le sommeil on croit veiller aussi fermement que nous faisons...
Page 266 - Et il est aussi ridicule que la raison demande au cœur des preuves de ses premiers principes, pour vouloir y consentir, qu'il serait ridicule que le cœur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu'elle démontre, pour vouloir les recevoir.
Page 311 - Veux-tu qu'il me coûte toujours du sang de mon humanité, sans que tu donnes des larmes ? C'est mon affaire que la conversion : ne crains point, et prie avec confiance comme pour moi.
Page 67 - L'unité jointe à l'infini ne l'augmente de rien, non plus qu'un pied à une mesure infinie. Le fini s'anéantit en présence de l'infini, et devient un pur néant.