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délaye avec un bistortier la pulpe de roses dans le sucre, tandis qu'il est chaud et encore liquide; on fait chauffer un peu ce mélange, afin que le sucre pénétre bien la pulpe; on met la conserve dans un pot, et on la garde pour l'usage. Quelques personnes avivent la cou leur de cette conserve, en y ajoutant un peu d'esprit de vitriol; mais mais cette méthode est dangereuse.

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Cette conserve est légèrement astringente: on la donne pour arrêter les cours de ventre et les vomissemens; elle fortifie le cœur et l'estomac, elle aide à la digestion. Le plus souvent cette conserve et l'excipient des autres médicamens, principalement des bols et des pilules.

Tablettes de suc rosat-s! brot Feuilles de roses, dépouillées de letir onglets, et sechées à la hâte au

7072 JO

soleil.....

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Sucre blanc

1 livre,

Faite fondre le sucre sur le feu, dans de l'eau, et du suc de roses, de chaque six onces.

Apres l'évaporation, ajoutez-y les roses pulvérisées subtilement, et broyezles sur un marbre, pour en faire, si l'on veut, des pastilles.

Sirop de roses sèches.

Eau de pluie.

. 2 liv.

Feuilles de roses sèches .. liv.

Exprimez-en la liqueur le jour suivant, et faite-les cuire, jusqu'à consis tance de sirop, avec deux livres de sucre. Ce sirop est cordial et astringent : on l'administre avec succès dans les diarrhées et les hémorragies.

Miel rosat, ou rodomel.

Roses rouges, onglées et séchées. 1 liv.

Calices de roses récentes.

Eau bouillante.

Miel blanc.

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• •

8onces.

4 liv.

6 liv.

On met les roses et les calices de

roses dans une cucurbite de terre peu évasée, on couvre le vaisseau exactement, on tient l'infusion dans un endroit chaud, pendant douze heures; ensuite on la passe au travers d'un linge, en exprimant entre les mains seulement, et sans avoir recours à la presse; on mêle cette liqueur avec le miel, on clarifie le tout avec quelques blancs d'œufs, on enleve l'écume qui se forme au premier bouillon, on le fait cuire jusqu'à consistance de sirop, et on le passe tout bouillant au travers d'un blanchet.

Ce miel est détersif et astringent: on le fait entrer dans les gargarismes, dans les injections, et dans leslavemens, lorsqu'il est nécessaire de resserrer le ventre et de fortifier les intestins. La dose est depuis un gros jusqu'à une once dans les gargarismes, et jusqu'à quatre onces dans les lavemens.

Huile essentielle de roses.

Quatre-vingt livres de roses pâles, distillées avec leurs calices, fournissent un gros d'huile essentielle, d'une légère couleur de rose, et épaisse comme du beurre.

Lorsqu'on sépare le calice des roses, on tire beaucoup moins d'huile, et elle n'est pas meilleure; on s'apperçoit d'ailleurs, pour peu qu'on touche les calices des roses, qu'ils poissent les doigts, à la manière de la thérébantine.

Cette huile est céphalique, cordiale: délayée dans un liquide approprié, elle ramollit, rafraîchit, excite les selles, et invite au sommeil.

Homère dit que l'huile rosat était en usage avant le siège de Troyes: elle se fait en mettant à infuser des feuilles de roses dans de l'huile.

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Laissez-les infuser ensemble pendant sept jours; après cela cuisez-les à petit feu, puis coulez la décoction. Réitérez la même infusion d'une pareille quantité de roses, pendant sept autres jours; puis coulez, et exprimez la décoction.

Enfin ajoutez-y:

Suc de roses.

6 onces.

Huile d'amandes douces 2 onces.

Et faite cuire ces drogues sur le feu, jusqu'à consommation de tout le suc. Exprimez la décoction de nouveau, et gardez l'onguent bien purifié pour l'usage.

Cet onguent est propre à adoucir, à résoudre; on s'en sert pour les hémorroïdes, les inflammations, les douleurs de jointures: il convient aussi

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