Collection complète des œuvres de J.J. Rousseau: Les confessions |
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Page 20
... de notre attachement l'un pour l'autre , il étoit extrême , & non - feule- ment nous ne pouvions vivre un instant séparés , mais nous n'imaginions pas que , nous pussions jamais l'être . Tous deux d'un esprit facile 20 LES CONFESSIONS .
... de notre attachement l'un pour l'autre , il étoit extrême , & non - feule- ment nous ne pouvions vivre un instant séparés , mais nous n'imaginions pas que , nous pussions jamais l'être . Tous deux d'un esprit facile 20 LES CONFESSIONS .
Page 24
... c'étoit unique- ment de peur de fâcher Mlle . Lambercier ; car tel eft en moi l'empire de la bienveil lance , & même de celle que les fens ont fait naître , qu'elle leur donna toujours la loi dans 24 LES CONFESSIONS .
... c'étoit unique- ment de peur de fâcher Mlle . Lambercier ; car tel eft en moi l'empire de la bienveil lance , & même de celle que les fens ont fait naître , qu'elle leur donna toujours la loi dans 24 LES CONFESSIONS .
Page 28
... ment donné l'idée ; mais quand enfin le progrès des ans m'eut fait homme , c'eft encore ainfi que ce qui devoit me perdre me conferva . Mon ancien goût d'enfant , au lieu de s'évanouir s'affocia tellement à l'autre que je 28 LES ...
... ment donné l'idée ; mais quand enfin le progrès des ans m'eut fait homme , c'eft encore ainfi que ce qui devoit me perdre me conferva . Mon ancien goût d'enfant , au lieu de s'évanouir s'affocia tellement à l'autre que je 28 LES ...
Page 45
... ment de me fatisfaire . Il y a peu d'appa- rence que cette occafion renaiffe jamais pour moi . Cependant je n'en ai pas per- du le defir avec l'efpérance ; & je fuis prefque fùr , que fi jamais , retournant dans ces lieux chéris j'y ...
... ment de me fatisfaire . Il y a peu d'appa- rence que cette occafion renaiffe jamais pour moi . Cependant je n'en ai pas per- du le defir avec l'efpérance ; & je fuis prefque fùr , que fi jamais , retournant dans ces lieux chéris j'y ...
Page 52
... ment à elle , je souffrois quand elle étoit malade : j'aurois donné ma santé pour ré- tablir la fienne , & notez que je savois très- bien par expérience ce que c'étoit que maladie , & ce que c'étoit que fanté . Absent d'elle j'y pensois ...
... ment à elle , je souffrois quand elle étoit malade : j'aurois donné ma santé pour ré- tablir la fienne , & notez que je savois très- bien par expérience ce que c'étoit que maladie , & ce que c'étoit que fanté . Absent d'elle j'y pensois ...
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Expressions et termes fréquents
affez aimoit ainſi ainſi dire aiſe Annecy aſſez auſſi avoit beſoin bourſe c'eſt c'étoit careſſes cauſe ceſſe charme choſe cœur connoiſſance d'eſprit dîné diſoit donnoit enfans enſemble eſpece eſprit eſt étoient étois étoit eût faifoit falloit fans Favria femme fentir feroit feul foit fonger fuis fur-tout fût Gaime Geneve goût hiſtoire homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'eus j'euſſe jamais jeune jeuneſſe jours juſqu'à l'inſtant laiſſé laiſſer Lambercier long-tems m'avoit m'en m'eſt Madame de Warens maiſon maître Maman maniere ment Mlle muſique n'ai n'eſt paroiſſoit paſſé paſſer penſer penſois pere perſonne plaifir plaiſir pluſieurs poſſible pouvoit premiere préſent preſque priſe quelquefois queſtion reſte rien ſans ſavoir ſein ſembloit ſens ſenſible ſentiment ſentir ſentois ſervice ſes ſeul ſeule ſeulement ſoin ſoit ſon ſont ſous ſouvenir ſouvent ſuis ſuite ſujet ſur talens tems trouvois Venture vois vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 3 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 326 - La chose que je regrette le plus, dans les détails de ma vie dont j'ai perdu la mémoire, est de n'avoir pas fait des journaux de mes voyages. Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j'ose ainsi dire, que dans ceux que j'ai faits seul et à pied. La marche...
Page 342 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Page 326 - ... ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page 4 - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.
Page 172 - ... conforme à la vérité. Jamais la méchanceté ne fut plus loin de moi que dans ce cruel moment, et lorsque je chargeai cette malheureuse fille, il est bizarre mais il est vrai que mon amitié pour elle en fut la cause.
Page 81 - ... dans mes lectures, de les rappeler, de les varier, de les combiner, de me les approprier tellement que je devinsse un des personnages que j'imaginais...
Page 347 - Je voudrais pouvoir en quelque façon rendre mon âme transparente aux yeux du lecteur ; et pour cela je cherche à la lui montrer sous tous les points de vue, à l'éclairer par tous les jours, à faire en sorte qu'il ne s'y passe pas un mouvement qu'il n'aperçoive, afin qu'il puisse juger par lui-même du principe qui les produit. Si je me chargeais du résultat et que je lui disse, Tel est mon caractère, il pourrait croire, sinon que je le trompe, au moins que je me...
Page 16 - L'attrait que son chant avait pour moi fut tel que non seulement plusieurs de ses chansons me sont toujours restées dans la mémoire, mais qu'il m'en revient même, aujourd'hui que je l'ai perdue, qui, totalement oubliées depuis mon enfance, se retracent à mesure que je vieillis, avec un charme que je ne puis exprimer.
Page 329 - Suisse, où tous les habitants à leur aise sont en état d'exercer l'hospitalité. Je priai celui-ci de me donner à dîner en payant. Il m'offrit du lait écrémé et de gros pain d'orge, en me disant que c'était tout ce qu'il avait.