LA MÉDECINE DES PASSIONS, OU LES PASSIONS CONSIDÉRÉES DANS LEURS RAPPORTS AVEC LES MALADIES, LES LOIS ET LA RELIGION; PAR J.-B. F. DESCURET, DOCTEUR EN MÉDECINE ET DOCTEUR ÈS LETTRES DE L'ACADÉMIE DE PARIS. Deuxième édition, REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE. Il appartient à la médecine de seconder la (J. Droz, De la Philosophie morale.) PARIS. ANCIENNE MAISON BÉCHET JEUNE, LABÉ, SUCCESSEUR, LIBRAIRE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE, place de l'École-de-Médecine, 4. PERISSE, à Paris et à LYON. 1844 En publiant ce livre, je n'ai point la pensée de donner un Traité complet des Passions: ce titre comporterait un grand nombre de volumes, et exigerait une vie entière d'études spéciales, auxquelles ma profession ne m'a pas permis de me livrer autant que je l'aurais voulu. Dans ce vaste travail, on devrait examiner par quelles vertus les différents peuples se sont illustrés, et à quels vices ils ont dù leur décadence; car les bonnes mœurs sont l'âme des sociétés : elles seules peuvent y entretenir la vie, la force et la prospérité. Pour remplir le cadre de cette véritable philosophie de l'histoire, l'érudition de l'auteur ne devrait pas se borner à une connaissance exacte des nations qui ne sont plus; elle devrait aussi embrasser les principaux peuples qui s'agitent aujourd'hui sur la scène du monde; indiquer les traits physiques et moraux qui les caractérisent, les maladies qui les affectent, les passions qui les asservissent, MONIBUS |