Essai sur la littérature anglaise et considérations sur le génie des hommes, des temps et des révolutions, Volume 1

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Londres, 1836 - 370 pages

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Page 150 - No longer mourn for me when I am dead Than you shall hear the surly sullen bell Give warning to the world that I am fled From this vile world, with vilest worms to dwell; Nay, if you read this line, remember not The hand that writ it; for I love you so, That I in your sweet thoughts would be forgot, If thinking on me then should make you woe.
Page 309 - A stranger yet to pain ! I feel the gales that from ye blow A momentary bliss bestow, As waving fresh their gladsome wing, My weary soul they seem to sooth, And, redolent of joy and youth, To breathe a second spring.
Page 306 - Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse, où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et...
Page 252 - Help us to save free conscience from the paw Of hireling wolves, whose Gospel is their maw.
Page 333 - Mille serments couvrent le papier, où se reflètent les roses de l'aurore ; mille baisers sont déposés sur les mots qui semblent naître du premier regard du soleil; pas une idée, une image, une rêverie, un accident, une inquiétude qui n'ait sa lettre. « Voici qu'un matin quelque chose de presque insensible se glisse sur la beauté de cette passion comme une première ride sur le front d'une femme adorée. Le souffle et le parfum de l'amour expirent dans ces pages de la jeunesse, comme une...
Page 108 - What needs my Shakespeare for his honoured bones, The labour of an age in piled stones, Or that his hallowed relics should be hid Under a star-ypointing pyramid? Dear son of memory, great heir of Fame, What need'st thou such weak witness of thy name? Thou in our wonder and astonishment Hast built thyself a livelong monument.
Page 307 - ... aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l'instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m'offrait l'image ; mais bientôt ces impressions légères s'effaçaient dans l'uniformité du mouvement continu qui me berçait...
Page 122 - Les genres et les règles ne sont point arbitraires : ils sont nés de la nature même ; l'art a seulement séparé ce que la nature a confondu ; il a choisi les plus beaux traits sans s'écarter de la ressemblance du modèle.
Page 168 - A ces dernières paroles, la jeune fille, tout émue, tomba aux genoux de sa mère, prit ses mains, les baisa et se pencha sur son sein en pleurant. Et la mère, faisant un effort pour élever la voix: Ma fille, dit-elle, le bonheur n'est pas de posséder beaucoup, mais d'espérer et d'aimer beaucoup.
Page 334 - ... et change nos cœurs, comme elle change nos cheveux et nos années. Cependant il est une exception à cette infirmité des choses humaines : il arrive quelquefois que dans . une âme forte un amour dure assez pour se transformer en amitié passionnée, pour devenir un devoir, pour prendre les qualités de la vertu; alors il perd sa défaillance de nature, et vit de ses principes immortels.

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