Durée et simultanéité: à propos de la théorie d'EinsteinF. Alcan, 1926 - 289 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Durée et simultanéité: à propos de la théorie d'Einstein Henri Bergson Affichage du livre entier - 1922 |
Durée Et Simultanéité: A Propos de la Théorie d'Einstein (Classic Reprint) Henri Bergson Aucun aperçu disponible - 2017 |
Durée et simultanéité: À propos de la théorie d'Einstein Henri Louis Bergson Aucun aperçu disponible - 2022 |
Expressions et termes fréquents
absolu boulet censé chose conscience conséquent constaté d'ailleurs d'Einstein déroulement dilatation disque distance DURÉE ET SIMULTANÉITÉ effet Einstein espace Espace-Temps événements fantasmatique fictif figure de lumière formules de Lorentz galité gueur horloges hypothèse immo immobile immobilisé instantanée interchangeables intérieur au système Jean Becquerel l'autre l'espace l'éther l'expérience Michelson-Morley l'heure l'hypothèse l'intervalle l'invariance l'observateur l'un l'univers ligne d'Univers ligne de lumière longueur mathématique Matière et Mémoire ment mesure Michelson Minkowski mouvement uniforme observateur réel passé pensée perception perçu philosophe physicien réel physique Pierre place plan présent quatre dimensions quatrième dimension ralentissement rapport rayon réalité réciprocité réglage Relativité restreinte rence représentation science sens sera seul signaux optiques simplement simul spatialisé succession suppose Supposons système de réfé système de référence système mobile système privilégié tanéité tème Terre théorie tion train trajet transformation de Lorentz trièdre vateur vécu vement venons veux dire virtuel vision vitesse du système vivant et conscient zéro
Fréquemment cités
Page 134 - M" exactement la même chose qu'au point correspondant M. Si M est le milieu de AB, et que ce soit en M que l'on perçoive une simultanéité sur la voie, c'est en M", milieu de B'A", qu'on percevra cette même simultanéité dans le train. « Donc, si l'on s'attache réellement au perçu, au vécu, si l'on interroge un observateur réel dans le train et un observateur réel sur la voie, on trouvera qu'on a affaire à un seul et même Temps : ce qui est simultanéité par rapport à la voie est simultanéité...
Page 58 - Le mathématicien, il est vrai, n'aura pas à s'occuper d'elle, puisqu'il s'intéresse à la mesure des choses et non pas à leur nature. Mais s'il se demandait ce qu'il mesure, s'il fixait son attention sur le temps lui-même, nécessairement il se représenterait de la succession, et par conséquent de l'avant et de l'après, et par conséquent un pont entre les deux (sinon il n'y aurait que l'un des deux, pur instantané) ; or, encore une fois, impossible d'imaginer ou de concevoir un trait d'union...
Page 132 - M' n'était pas entraîné avec cette vitesse, il resterait constamment en M, et les rayons lumineux issus des points A et B l'atteindraient simultanément, c'est-à-dire que ces rayons lumineux se croiseraient juste sur lui. Mais en réalité, il se déplace (par rapport à la voie) et va à la rencontre de la lumière qui lui vient de B, tandis qu'il fuit devant la lumière lui venant de A. L'observateur verra donc la première plus tôt que la seconde. Les observateurs qui prennent le chemin de...
Page 52 - Qu'est-ce que cette continuité ? Celle d'un écoulement ou d'un passage, mais d'un écoulement et d'un passage qui se suffisent à euxmêmes, l'écoulement n'impliquant pas une chose qui coule et le passage ne présupposant pas des états par lesquels on passe : la chose et...
Page 101 - ... brusque de vitesse au bout d'un an de tr.ajet (compté d'après ses propres horloges) il revient sur terre avec le « retard » indiqué par M. Langevin. M. BERGSON. — « Mais Paul vivant et conscient « prend évidemment pour système de référence son « boulet : par là même il l'immobilise. Mais alors « voilà le boulet arrêté : C'est le canon, avec la terre « y attachée, qui fuit à travers l'espace. Tout ce que « nous disions de Pierre, il faut maintenant que nous « le répétions...
Page 55 - Puis, à supposer que cet entourage « dure », rien ne prouve rigoureusesement que nous retrouvions la même durée quand nous changeons d'entourage : des durées différentes, je veux dire diversement rythmées, pourraient coexister. Nous avons fait jadis une hypothèse de ce genre en ce qui concerne les espèces vivantes. Nous distinguions des durées à tension plus ou moins haute, caractéristiques des divers degrés de conscience, qui s'échelonneraient le long du règne animal. Toutefois,...
Page 55 - Perception du changement. ce n'est pas d'y faire la part de la vérité ou de l'erreur, c'est d'apercevoir nettement où finit l'expérience, où commence l'hypothèse. Il n'est pas douteux que notre conscience se sente durer, ni que notre perception fasse partie de notre conscience, ni qu'il entre quelque chose de notre corps, et de la matière qui nous environne, dans notre perception : ainsi, notre durée et une certaine participation sentie, vécue, de notre entourage matériel à cette durée...
Page 56 - Ce raisonnement à peine conscient se formulerait, croyons-nous, de la manière suivante. Toutes les consciences humaines sont de même nature, perçoivent de la même manière, marchent en quelque sorte du même pas et vivent la même durée. Or, rien ne nous empêche d'imaginer autant de consciences humaines qu'on voudra, disséminées de loin en loin à...
Page 37 - Des mouvements de la matière en général il ne pourra rien dire, sinon qu'il ya vraisemblablement des changements internes, analogues ou non à des efforts, qui s'accomplissent on ne sait où et qui se traduisent à nos yeux, comme nos propres actes, par des déplacements réciproques de corps dans l'espace. Nous n'avons donc pas à tenir compte du mouvement...