Manuel de philosophie à l'usage des collègesJoubert, 1847 - 610 pages |
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Page 427
... dans le sentiment de la misère inhérente à sa nature bornée , conçoit obscurément et vaguement l'être tout parfait , et ne peut le conce- voir sans se sentir soulagé et relevé , sans éprouver le besoin et le dé- sir de retrouver et de ...
... dans le sentiment de la misère inhérente à sa nature bornée , conçoit obscurément et vaguement l'être tout parfait , et ne peut le conce- voir sans se sentir soulagé et relevé , sans éprouver le besoin et le dé- sir de retrouver et de ...
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Manuel de philosophie a l'usage des colléges Amédée Jacques,Émile Saisset,Jules Simon Affichage du livre entier - 1847 |
Expressions et termes fréquents
absolue abstraite actions Adam Smith Aristote attributs Bacon c'est-à-dire carac caractère cause chose conception concevoir Condillac connaissance connaître conscience conséquent contraire corps criterium démontrer Descartes détermine développement devoir dire distinction diverses doctrine doit école effet elle-même Épicure esprit Euthyphron évident existe facultés Fénelon fond force forme générale généralisation Hobbes hommes idées induction infinie intel jugement Kant l'action l'âme l'esprit humain l'être l'existence de Dieu l'expérience l'homme l'idée l'induction l'infini l'intelligence l'objet l'unité langage langue légitime Leibnitz libre logique lois Malebranche ment métaphysique méthode monde morale motifs mouvement naturel nécessaire non-seulement notion objet Organum passion pensée perception perfection phénomènes philosophie plaisir Platon possible première principe proposition propre psychologie puissance qu'une raison rapport réalité réelle règle rien s'il saint Anselme scepticisme science scolastique sens sensibilité sentiment serait seulement simple Socrate sophisme sorte Spinoza substance suppose syllogisme sympathie système tence tendance termes théodicée tion universelle vérité vertu voilà volonté vrai
Fréquemment cités
Page 154 - Il n'ya que la volonté seule ou la seule liberté du franc arbitre que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois point l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorte que c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu.
Page 364 - ... Puis va chercher quelque indigent à secourir, quelque infortuné à consoler , quelque opprimé à défendre.
Page 406 - Ces vérités éternelles, que tout entendement aperçoit toujours les mêmes, par lesquelles tout entendement est réglé, sont quelque chose de Dieu, ou plutôt sont Dieu même.
Page 470 - Homme, ne cherche plus l'auteur du mal; cet auteur c'est toi-même. Il n'existe point d'autre mal que celui que tu fais ou que tu souffres, et l'un et l'autre te vient de toi.
Page 405 - Si je cherche maintenant, où, et en quel sujet elles subsistent éternelles et immuables comme elles sont, je suis obligé d'avouer un être où la vérité est éternellement subsistante, et où elle est toujours entendue ; et cet être doit être la vérité même, et doit être toute vérité ; et c'est de lui que la vérité dérive dans tout ce qui est et ce qui entend hors de lui.
Page 364 - S'il te reste au fond du cœur le moindre sentiment de vertu, viens, que je t'apprenne à aimer la vie. Chaque fois que tu seras tenté d'en sortir, dis en toi-même : « Que je fasse encore une bonne action avant que de mourir.
Page 104 - A la vérité ma raison est en moi, car il faut que je rentre sans cesse en moi-même pour la trouver ; mais la raison supérieure qui me corrige dans >le besoin, et que je consulte, n'est point à moi, et elle ne fait point partie de moi-même.
Page 161 - D'où est-ce donc que naissent mes erreurs? c'est à savoir de cela seul que la volonté étant beaucoup plus ample et plus étendue que l'entendement, je ne la contiens pas dans les mêmes limites, mais que je l'étends aussi aux choses que je n'entends pas ; auxquelles étant de soi indifférente...
Page 364 - Apprends qu'une mort telle que tu la médites est honteuse et furtive ; c'est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends-lui ce qu'il a fait pour toi. Mais je ne tiens à rien... je suis inutile au monde.... Philosophe d'un jour! ignores-tu que tu ne saurais faire un pas sur la terre sans y trouver quelque devoir à remplir, et que tout homme est utile à l'humanité par cela seul qu'il existe?
Page 471 - N'exigeons pas le prix avant la victoire, ni le salaire avant le travail. Ce n'est point dans la lice, disait Plutarque*, que les vainqueurs de nos jeux sacrés sont couronnés , c'est après qu'ils l'ont parcourue.